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NOM : reed, non pas le nom de famille d'une grande lignée de sorciers, ni même une impure parmi les plus dignes ; sa famille a toujours été on ne peut plus moldue, et jamais sans doute elle n'aurait eu connaissance du monde de la magie par elle-même. PRÉNOM(S) : octavia est son prénom, hérité de la première impératrice romaine, soeur d'auguste premier. astree est son deuxième prénom, bien qu'elle ne l'utilise jamais vraiment. ÂGE : trente-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : née le trente avril, à londres, uk. STATUT DU SANG : la jeune femme est une moldue, il n'y a jamais eu le moindre sorcier dans sa famille. EMPLOI : institutrice dans une école primaire, octavia avait auparavant suivi une formation d'infirmière, après avoir tenté de faire médecine pendant quelques temps. LIEU DE VIE : londres, uk. GROUPE : no magic. CÉLÉBRITÉ : ginnifer goodwin. CRÉDITS : tumblr.

   LES CHOSES A SAVOIR

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les pâtisseries ont toujours été le péché mignon d'octavia, elle adore en cuisiner, elle adore en manger : quand elle était déprimée plus jeune, elle se consolait toujours avec de bons éclairs - c'est une experte en pâtisserie, elle excelle dans le domaine et adore faire les gâteaux les plus compliqués. dès le début de sa grossesse, octavia a toujours eu un faible plus prononcé encore pour ces gâteries du quotidien, tant et si bien qu'elle s'est souvent retrouvée à culpabiliser ◊ la jeune femme est sportive à sa façon, elle faisait un jogging par semaine lorsqu'elle le pouvait encore, et pratique le yoga depuis six ans à présent- ce qui, il ne faut pas croire, aide beaucoup pour la souplesse : très adepte des médecines douces et méthodes de relaxation variées, octavia se soigne principalement à l'homéopathie et à toutes ces sciences encore obscures, elle déteste les médicaments, et a une peur bleue des hôpitaux, ce qui ne l'aide pas pour ses examens habituels depuis qu'elle est enceinte ◊ elle a toujours eu plus une âme d'artiste qu'une âme de scientifique, octavia était brillante en biologie et en sciences telles que la physique et la chimie, mais ce qu'elle a toujours adoré, ce sont les matières plus littéraires : il a été difficile pour elle de se détacher des désirs de ses parents pour faire ce qu'elle voulait vraiment ; indéniablement, son salaire d'institutrice est loin de ce qu'elle aurait pu gagner en devenant médecin, mais peu importe, elle n'a jamais rien fait pour l'argent ◊ depuis qu'elle connaît l'existence de la magie, octavia y est très intéressée : elle a donc toujours fait son possible pour en savoir le plus possible dessus, grâce à l'aide de viserys, lui posant parfois toute une foule de questions : curieuse et impliquée de nature, octavia est très familiarisée avec le monde de la magie, ses us et ses coutumes aujourd'hui, on pourrait presque la prendre pour une sorcière tant elle comprend beaucoup de choses ; mais elle sait surtout que s'en approcher de trop près est risqué pour elle à présent ◊ depuis qu'elle est toute petite, elle a toujours rêvé d'une vie simple, idéale ; sa plus grande envie a toujours été de se marier, d'avoir des enfants et de connaître les choses simples de la vie - bien souvent octavia a idéalisé son futur mari, le voyant dans chacun des hommes qu'elle a côtoyés, quand bien même ils n'étaient pas nombreux. idéaliste et romantique, octavia s'est souvent retrouvée prise dans des relations qui l'ont brisée, mais elle a toujours eu la volonté de tenir bon ◊ son réflexe défensif est de parler, octavia a la capacité presque surnaturelle de faire de longs speech, des monologues où elle lâche tout ce qu'elle a sur le coeur, presque sans reprendre sa respiration - octavia est une fille qui a la capacité d'avoir des paroles très blessantes rien qu'en quelques sous entendus acerbes bien casés, elle a pour habitude de communiquer ses sentiments plutôt que de les cacher, ce qui a fait d'elle parfois une compagne encombrante, mais de naturelle et honnête ; irrémédiablement, c'est une très mauvaise menteuse, et quand elle ne parle pas, c'est généralement mauvais signe ◊ plutôt maladroite au quotidien, octavia est le genre de fille qui laissera échapper un secret sans y faire attention, elle a déjà ruiné plusieurs fêtes surprises entre amis de cette manière : elle n'en reste pas moins une amie très affectueuse et loyale, digne de confiance et à l'écoute - quand bien même son point de vue parfois trop optimiste sur les choses en agace parfois ; octavia a toujours aimé être en contact avec des gens, ses amis proches sont comme sa famille, et elle adore tout particulièrement retrouver les siens autour d'un bon plat : alors qu'on la persuade de quitter le pays pour se protéger, octavia ne se fait pas à l'idée d'abandonner sa famille ◊ c'est une grande amoureuse des animaux, elle adore tout particulièrement les chevaux, puisqu'elle a fait de l'équitation pendant un temps quand elle était enfant : octavia pourrait avoir trente chats et chiens si on le lui en donnait la possibilité, mais évidemment, tout est toujours plus compliqué que ça ◊ elle a ses habitudes et s'y tient très fermement, octavia aime regarder les mêmes films en boucle, écouter les mêmes chansons, faire les mêmes choses et, bien entendu, côtoyer les mêmes restaurants et autres petits endroits qu'elle affectionne particulièrement : la nouveauté fait souvent peur à octavia, elle n'est pas d'humeur aventureuse, plus pantouflarde qu'autre chose.


   TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ?

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Plus que jamais aujourd'hui, le monde de la magie a une influence sur le monde des moldus. Que pense votre personnage des catastrophes qui frappent le pays, de l'inactivité du Ministère pour améliorer la situation du Nord de l'Angleterre, ou les tensions se cachant dans la brume à Londres, la multiplication d'attentats et de meurtres inexplicables ? De nombreuses zones d'ombres gagnent peu à peu les pays moldus, précisez ici ce que votre personnage en sait, et ce qu'il fait vis à vis de tout cela. Minimum de cinq lignes.

   

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TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : déesse suprême, et non c'pas un nouveau compte c'est du recyclage. TON ÂGE : vingt-deux ans, le premier personnage de ma 23e année, fuck. PAYS : the enchanted forest. TU AS TROUVÉ PI PAR : breaking the curse. TON AVIS SUR PI : j'attends d'voir, j'suis un peu nouvelle hein. DÉSIREZ-VOUS UN PARRAIN ? : pas la meuf de la pub but sur deezer pliz, ni celle de avast. UN DERNIER MOT : ouech j'ai moins de muscles mais je suis toujours aussi sexy, et puis pouh, cette image, c'est l'incarnation de l'image parfaite du web.

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   La magie de l’amour ; elle était prête à définitivement laisser tomber. Les larmes ayant abondemment trempé son visage, la brune venait de claquer la porte sur son énième histoire brisée. Le dos collé contre la porte d’entrée, Octavia ne pouvait s’empêcher de penser à tout ce qu’elle avait vécu avec Eric, tout ce qui l’avait poussée à croire que les choses pouvaient être différentes avec lui. Mais que ce soit avec Eric, James, William, Andrew ou n’importe quel autre homme ; tous ses espoirs étaient promis à être réduits à néant, écrasés au creux d’une main bien sadique. Elle qui avait tant idéalisé ça, elle qui avait toujours eu pour modèle le couple ultime que représentaient ses parents, voilà qu’elle se retrouvait, à bientôt trente ans, toujours célibataire. Et à des kilomètres et des années de connaître encore la moindre histoire sérieuse, le moindre bonheur sentimental... et dire qu’à cet âge déjà, sa mère avait déjà eu ses deux enfants, et s’occupait de les élever comme la femme modèle qu’elle avait toujours semblé être. On frappa à la porte, juste dans son dos : qu’est-ce qu’elle pouvait espérer y retrouver si elle ouvrait ? Eric lui demandant de lui filer son trousseau de clés parce que, le pantalon sur les genoux, il n’avait pas eu l’occasion de l’embarquer quand elle l’avait fichu à la porte ? Il allait voir. Rageusement, elle avait essuyé d’un revers de main ses pleurs, pour brusquement ouvrir la porte, prête à saisir le premier objet qui lui passerait sous la main, et le balancer sur la personne qui se retrouvait sur le seuil : à tous les coups, si elle avait agi ainsi, elle aurait sans doute assassiné Eric à coup de vase ou de bibelot, et aurait fini son désastre amoureux en prison, enfermée pour le restant de ses jours. A sa grande surprise cependant, ce n’est pas le regard sombre et séducteur d’Eric qu’elle croisa dès qu’elle ouvrit la porte, prête à avoir une réplique acerbe, mais bien le regard quelque peu interloqué et bienveillant d’un parfait inconnu. Ou semi-inconnu. Octavia l’avait déjà croisé de loin à plusieurs occasions, et avait entendu certains voisins parler du petit nouveau qui avait débarqué ici. Lui. Sans doute. Elle l’observa un moment, peu consciente qu’elle devait être la plus ridicule des deux, les cheveux décoiffés, des traces de maquillage sous les yeux. Pathétique, la pauvre fille qui venait de se séparer d’avec son mec des trois dernières années. L’amour, aussi longtemps pouvait-il durer, n’était finalement qu’un beau connard. « Désolé de vous déranger. » Il semblait être bien plus prévenant que la plupart des garçons sur lesquels elle était tombée jusque-là : à ce qu’elle avait réussi à glaner comme informations, son nouveau voisin de pallier était célibataire - quel hasard, elle aussi - mais déjà elle n’y croyait plus : à tous les coups, une fiancée tout sourire allait débarquer d’ici quelques jours. Bref. « J’ai vu vos affaires devant la porte, alors... » Elle avait baissé les yeux, se sentant légèrement rougissante sous les yeux d’un bleu profond de son voisin, et Octavia put se rendre compte qu’en effet, Eric avait abandonné certaines choses derrière lui, surtout des vêtements, en partie ceux qu’elle avait arrachés des tiroirs par hasard, sans réfléchir, et qui s’avéraient être les siens. « Oh mon dieu, merde. » Lui avait échappé d’entre les lèvres, sans qu’elle ne se contrôle en quoique ce soit ; habituellement, tout le monde la voyait comme la gentille Octavia, douce institutrice, arrivée chez elle, elle avait bien souvent le réflexe de jurer comme réponse à tout. Elle se baissa prestement, se retrouvant bien ridicule au moment de traîner ses affaires à l’intérieur, pousser du pied tout ce qui pouvait être gênant, pour se redresser de toute sa superbe devant son voisin. Nouveau voisin. Elle n’avait plus qu’à déménager, sans doute.

Elle n’arrivait pas à dormir : encore et encore passaient dans l’esprit de la jeune femme des milliers d’informations qu’elle ne parvenait pas à trier de manière logique. Son premier songe s’accrochait irrémédiablement à la bague qu’elle avait au doigt : à ce moment-là, son pouce triturait ce nouveau bijou que Viserys lui avait offert en même temps que sa demande. Parfois, il lui arrivait de lever la main en l’air, silencieuse, d’observer dans la pénombre le diamant qui scintillait. De penser à des choses simples. Puis revenaient d’autres complications à l’esprit de la jeune femme : quand elle posait son regard sur un Viserys endormi à côté d’elle, elle se demandait si les choses seraient toujours aussi faciles. Si ça pouvait marcher comme ça ; si ce n’était pas trop beau pour être vrai. Viserys était... était un sorcier. Et elle ne l’était pas. Et elle ne savait pas vraiment ce que cela représentait : Viserys lui avait assuré que ça ne changerait jamais rien, elle se plaisait à y croire. Il lui avait fait comprendre que bien des couples s’étaient mariés et avaient fondé une famille, mélangeant le sang sorcier à celui des non-sorciers. Demeurait en Octavia toujours ce noeud au creux de son estomac, cette sale impression que les choses tourneraient mal : et s’ils en venaient à avoir des enfants, seraient-ils, eux aussi, des sorciers ? Toute une partie de leur vie qui lui échapperait totalement à elle, qui n’y connaissait rien dans ces histoires. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’assez maladroitement, Viserys avait pendant longtemps essayé de lui cacher son secret ; qu’il avait bien souvent fait des faux pas, tant et si bien qu’elle l’avait suspecté de le tromper, de monter des affaires obscures, d’avoir une autre famille en secret. Elle avait imaginé tellement de choses. Certainement pas ça. Mais le souffle paisible de Viserys à côté d’elle lui laissait croire que les choses pouvaient bien finir. Finiraient bien. Ils étaient ensemble, il l’avait demandée en mariage, elle avait la bague au doigt : c’était tout ce qui comptait à présent, n’est-ce pas ? La brune ferma les yeux un long instant, tout son esprit tentant de calmer l’océan d’inquiétudes qui l’avait prise. Elle n’avait pas hésité un seul moment à dire non, bien évidemment ; mais avec Viserys tout semblait parfait, tout semblait idéal. Comme un conte de fées. Forcément, les choses allaient mal tourner. Forcément ; parce que c’était ainsi que le monde fonctionnait toujours. Parce qu’elle portait la poisse. Mieux valait être réaliste. Si elle l’avait été pourtant depuis le début, elle n’aurait jamais pu croire les histoires de son fiancé : pivotant sur elle-même pour s’allonger sur le côté, Octavia observa longuement le visage endormi du jeune homme, l’analysant comme elle le faisait bien souvent, quand ils se regardaient. Elle se perdait souvent dans son regard, ne remarquant qu’à peine la petite fossette au coin de ses lèvres, la façon dont son menton se dessinait, la courbe de son nez. Elle sourit. Tout était parfait. Elle ne voulait pas que ça s’arrête ; ça ne s’arrêterait pas, n’est-ce pas ?

Les choses avaient finalement mal tourner - pourrait dire cette petite voix dans sa tête, tant l’amertume l’envahissait, du fin fond de ses entrailles. Les joues humides, les yeux nimbés de ces mêmes larmes que la veille, Octavia ne pouvait même pas penser : tout s’était effondré peu à peu, comme un château de cartes, dans son esprit, et aucune bribe de son cerveau n’était capable de construire la moindre idée logique. Sans Viserys, il lui semblait que réfléchir à quoique ce soit lui semblait être la chose la plus horrible qui soit : irrémédiablement, son esprit prendrait le dessus sur son coeur broyé, ses jambes flageolantes et tout le reste ; mais pour quoi ? Pour penser au traiteur qu’elle devait décommander pour le mariage, aux fleurs qu’elle n’avait plus qu’à envoyer promener. A ranger les affaires de Viserys quelque part, là où elles ne traîneraient pas éternellement. A faire un deuil qu’elle n’était pas prête à accomplir : pour le moment, la jeune femme ne pensait même pas à ce qui allait plus loin de quelques secondes - sans quoi, elle penserait à l’irrémédiable moment où elle devrait rentrer chez elle. Se confronter au silence ; à la solitude. Aux photos d’eux, figées, accrochées sur les murs, encadrées - sur le meuble dans le salon, sur la table de chevet ; celle dans sa voiture. Une main se posa sur son épaule, et Octavia sut immédiatement de qui il s’agissait ; non pas de son fiancé, mais, paraissait-il, de son meilleur ami : celui qui était venu jusque chez eux, frapper à la porte pour annoncer à la jeune femme le sort qui avait été réservé à son fiancé. Et au combien elle ne le reverrait jamais. Avec lui, elle avait découvert toute l’étendue dramatique de cette guerre au sein du monde magique : jour après jour, Viserys était retourné travailler dans ce Ministère de la Magie où tous ces mauvais sorciers avaient pris le pouvoir, assurant à Octavia que tout allait bien et que les choses seraient vite réglées. Il lui avait menti. Mais quand bien même elle aurait été en colère après lui pour ça, de son vivant ; maintenant qu’elle n’aurait plus jamais la possibilité de revoir son fiancé, toute rage, toute colère s’était envolée. Ne restait que ce vide, ce trou béant, une solitude atroce et insoutenable - l’amour qu’elle avait toujours su ressentir pour lui, écraser du plat d’une main. La main du destin, la main du bon dieu, ou de n’importe quel univers parallèle magique qui décidait de qui vivait et qui mourait.