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 Une cuisine envahis (Raziel)

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MessageSujet: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeJeu 17 Avr - 15:15

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Le soleil n'était pas encore levée en cette matinée de janvier, quand Gabrielle sentit Raziel sortir du lit qu'ils partageaient. Elle n'ouvrit pas les yeux, se trouvant encore dans un sommeil léger. La jeune femme n'avait aucune obligation, contrairement à son fiancé, et n'avait donc pas spécialement de raison de se lever aussi tôt. Même si partager un petit déjeuné avec l'homme était une bonne raison, cependant elle se sentait bien trop fatiguée pour cela ce matin. Elle n'allait pas pour autant traîner au lit toute la matinée, ce n'était pas le genre de femme à glandouiller comme cela. Elle n'était pas une lève tard, mais elle trouvait quand même que Raziel devait se lever trop tôt. Ce qui était normal en fait, puisqu'il devait se rendre au ministère pour travailler. Ce n'était pas son cas à elle, elle ne travaillait plus depuis qu'elle avait suivit son fiancé en Angleterre. Oh, ce n'était pas qu'elle n'en avait pas envie. Même si le jeune Rookwood avait suffisamment d'argent pour subvenir à leurs besoins, Gabrielle n'avait aucune envie d'être le jeune de femme à se laisser entretenir. Cependant, elle ne connaissait pas grand monde dans ce pays, ce qui n'était pas très pratique pour trouver un travail. Et puis, tant qu'à faire un nouveau départ, elle n'avait pas envie de prendre le premier job qui s'offrait à elle, comme quand elle était en France. De toute façon, même sans travail, la française était toujours occupée. Elle faisait un tas de chose qui, elle le savait, ne plaisait pas forcément à Raziel. Toujours dans son demi sommeil, Gabrielle repensa à cette homme qu'elle avait rencontré dans la soirée de la veille. C'était un homme qui n'avait plus aucun endroit pour vivre depuis la guerre, il lui avait fait tellement de peine. Elle s'était sentit obligé de lui donner un coup de main, de ne pas le laisser comme cela.

Ce fut brusquement que Gabrielle ouvrit les yeux, réalisant qu'il risquait d'y avoir un souci. Raziel était entre temps déjà descendu dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Rapidement, la jeune femme sortit du lit et enfila une robe de chambre, avant de foncer hors de la chambre et de se rendre à son tour dans la cuisine. Sans grande surprise, malheureusement elle s'y attendait, elle vit Raziel dans la cuisine en compagnie de cet homme qu'elle avait accueillit la veille. En compagnie était un grand mot, le sans domicile fixe était assit à table, en train de manger presque tous ce qui se trouvait dessus et qui avait été préparé par l'elfe de maison. Le regard de Gabrielle se porta sur son fiancé, qui ne semblait pas vraiment heureux du spectacle.

« Heu... Raziel. » Commença-t-elle en jouant avec ses doigts. « Je te présente Robert. Il avait quelques problèmes, alors... je l'ai invité à passer la nuit ici. »

La nuit n'était pas vraiment ce qu'elle lui avait proposé, n'aillant pas spécialement réfléchit au conséquence de ses actes. La jeune femme avait vraiment tendance à se laisser emporter dans ses bonnes actions, à vouloir trop aider le monde entier. Gabrielle afficha un sourire gêné à son fiancé, avant que Robert ne lâcha l'un des rots les plus immonde qu'elle eu entendu dans sa vie. Et pour avoir travailler dans un bar, elle en avait entendu des beaux. Bon, il semblerait qu'elle allait avoir des problèmes.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeVen 18 Avr - 0:01


           
Gabrielle & Raziel

Le réveil magique avait à peine eu le temps de commencer à sonner que, comme à son habitude, Raziel l’avait éteint pour ne pas qu’il ne réveil Gabrielle. Après avoir déposé un baiser sur son épaule, il se leva et prit la direction de la salle-de-bain qui, malheureusement, ne donnait pas encore directement dans la chambre bien qu’elle en soit voisine mais les travaux pour y remédier étaient prévu. Raziel n’y avait jamais sérieusement réfléchit jusqu’à présent, ayant toujours vécu seul dans cette grande demeure que sont père lui avait offert après l’obtention de son diplôme universitaire mais maintenant qu’il envisageait d’y avoir une famille, la plus grande possible d’ailleurs, il commençait à penser plus sérieusement aux travaux d’emménagement dont avait besoin cette vieille bâtisse dont la décoration intérieur était pourtant, déjà, très moderne contrairement à son aspect extérieur qui avait tout de l’ancien petit manoir anglais typique.

Une fois douché, rasé et habillé, Raziel descendit et prit la direction de la cuisine, impatient de prendre son premier, et salvateur, café du matin. Tout en marchant, il eu un petit sourire en entendant de légers bruits dans la cuisine. Gabrielle avait dû se lever finalement.

Du haut de ses 26 ans, Raziel, bien qu’ayant plusieurs histoires sérieuses à son actif, avait toujours vécu seul à partir du moment où il avait quitté le manoir familial et il se surprenait à réellement aimer cette nouvelle présence à ses côtés. Bien sûr, il avait Evi, l’elfe de maison qu’il avait reçu avec la maison, mais ce n’était pas vraiment pareil.

Désolé de t’avoir réveillé mon ange
, lança-t-il, tout sourire, en entrant dans la cuisine… Avant de se stopper net.

Ce n’était définitivement pas Gabrielle qui était installée à la table de la cuisine. Ou alors elle avait subit un sort particulièrement cuisant pendant la nuit. L’homme, qui se tenait assit face à Raziel, regardait le maître des lieux avec un air de bovin mal réveillé, mâchant méthodiquement en s’appliquant bien à ouvrir la bouche alors que ses joues, couverte d’une barbe douteuses, tremblotait à chacun de ses mouvements. Non loin de là, Evi s’appliquait à refaire du café en lançant des regards implorant à Raziel. A son retour de France avec sa charmante fiancée, il avait expliqué à l’elfe que Gabrielle serait désormais la maîtresse de maison et qu’elle devait lui obéir comme à lui. De toutes évidences, Evi n’était pas trop sûr de savoir si nourrir un vagabond à une heure aussi matinale faisait partie de ses nouvelles attributions.

Y a pas d’mal…, répondit finalement la voix bourru de l’épouvantail attablé qui reportait à nouveau son attention sur son assiette bien remplie, ce qui eu le mérite de remettre le cerveau de Raziel en route.

Après s’être passé les mains sur la figure, quelque peu désappointé, Raziel tourna la tête en entendant la voix de Gabrielle résonner derrière lui. Le rot que lâcha alors le dénommé robert fit fermer les yeux à Raziel qui prit une très longue inspiration avant de faire signe à Gabrielle de le suivre dans le salon.

Si vous voulez bien nous excuser, lança-t-il machinalement au fameux Robert tout en prenant délicatement le bras de Garielle pour la forcer en douceur à lui suivre. Il l’a relâcha une fois un peu à l’écart de la cuisine et, face à elle, baissa la tête en se massant l’arrête du nez.

Par pitié dis-moi que ce Robert est ton oncle Bob ou au moins un ami de ta famille que tu connais depuis des années et non pas un parfait étranger que tu as ramené chez nous sans rien savoir de lui.

Le cœur d’or de Gabrielle était l’une des choses qui avait fait tomber Raziel fou amoureux d’elle mais il fallait avouer que là, il aurait tout de même préféré qu’elle ait un petit peu moins le cœur sur la main. Raziel n’était pas totalement imperméable au malheur d’autrui mais de là à se retrouver avec Robert le vagabond assit dans sa cuisine à 7h du matin, non. De plus, la fortune de la famille Rookwood n’était en rien un mythe et Raziel était un grand amateur d’art. La maison entière était décorée de tableaux, de sculptures et même de livres d’une très grande valeur.


mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeVen 18 Avr - 19:02

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Gabrielle avait le coeur sur la main, mais un peu trop sans doute pour Raziel. La jeune femme se doutait bien qu'il aurait du mal à accepter la présence de Robert et elle le comprenait un peu. La jeune femme avait surtout pensé qu'il ne le verrait pas, que l'homme serait en train de dormir dans la chambre qu'elle lui avait prêté et qu'il ne se lèverait qu'une fois le maitre de maison partit travailler. La française n'avait pas spécialement envie de mentir à son fiancé, mais elle pouvait attendre le départ du vagabond pour lui parler de cette petite aventure. Enfin, c'était raté puisque les deux hommes se trouvaient dans la cuisine en ce moment même. Gabrielle connaissait bien Raziel, cela se voyait qu'il n'aimait pas cette situation. D'ailleurs, il voulait lui parler en privé puisqu'il lui fit signe de le suivre vers le salon.

« Evi, tu peux te reposer, je m'occuperais de lui ! » Dit-elle rapidement à l'elfe de maison, alors que Raziel lui prenait le bras pour l'entrainer à sa suite.

La jeune femme avait parfois un peu de mal à se dire qu'il y avait un elfe de maison à son service, elle n'avait pas l'habitude. Ses parents n'avaient pas les moyens de se procurer un elfe de maison et au fond, cela l'arrangeait bien. Elle n'était pas le genre de personne à réellement trouver l'intérêt d'être servit dans sa propre maison. Cependant, elle devait bien faire avec Evi, Raziel tenait à son petit elfe après tout. Et puis, le petit être vivait pour travailler, ce qui était vraiment triste. Cela arrivait cependant assez souvent aux deux femmes (oui Gabrielle considérait Evi comme une femme) de se prendre un peu la tête. L'elfe n'appréciait pas que sa maitresse ne la laisse pas tout faire, comme elle avait l'habitude. L'arrivée de la sorcière avait grandement changé les habitudes du petit elfe, qui servait son maitre depuis sa sortit d'école.

« Il est un ami de ma famille et je le connais depuis des années... » Avait-elle dit, avec un sourire en coin et d'une petite voie. Bah quoi ? Il lui demandait bien de lui dire cela, elle ne faisait que faire ce qu'il lui disait. « Ne t'énerve pas mon chéri, il reste juste un peu et il s'en va je te le promets. Je ferais attention à ce qu'il ne vole rien... même si je suis sûr que cela ne lui passe même pas à l'esprit. »

Raziel n'était pas quelqu'un de radin et insensible aux malheurs des autres, mais Gabrielle savait bien qu'il tenait à ses affaires. Les Rookwood avait de l'argent, beaucoup d'argent, elle n'avait pas l'habitude de vivre dans ce monde de luxe, qu'elle trouvait très souvent malsain.

« Il a perdu sa famille et tout ce qu'il avait à cause de la guerre... il n'a plus rien ! »

La jeune femme jouait légèrement avec la corde sensible de l'histoire de Rober, mais ce n'était pas réellement une bonne chose d'avouer à Raziel que le vagabond n'était pas vraiment apprécié du régime en place. Même si l'homme n'avait aucune raison de s'en faire, Gabrielle n'aurait jamais risqué de causé des soucis à son fiancé. Surtout pas ce genre de soucis, elle n'était pas folle.


Dernière édition par Gabrielle Lefèbre le Lun 21 Avr - 19:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeSam 19 Avr - 17:21


         
Gabrielle & Raziel

D’accord, entendre Gabrielle dire à Evi de si bonne heure qu’elle pouvait se reposer fit très légèrement sourire Raziel. On voyait que sa fiancée n’avait pas l’habitude des elfes de maison et vu la tête effarée que tira la petite créature devant cet ordre probablement des plus absurde à ses yeux, il était évident qu’elle se demandait si sa future Maîtresse avait toutes les cases dans le bon ordre même si, bien évidemment, elle n’oserait jamais émettre ses doutes quant à la santé mentale de la future Madame Rookwood à haute voix. Ainsi, Raziel ne pu s’empêcher de songer au fait que durant les premier temps, il n’aurait pas fini de se précipiter pour empêcher la pauvre Evi de se fracasser la tête contre la porte du four.

Mais Raziel décida de régler ce problème plus tard, il y avait un souci bien plus important dont il devait discuter en cet instant en la personne de l’épouvantail qui vidait bien tranquillement sa cuisine.

Etrangement, quand Gabrielle lui annonça que le Robert était un ami de sa famille, Raziel eu beaucoup de peine à la croire. Autant il excellait dans le mensonge, autant cela ne semblait pas être le cas de sa chère et tendre. Mais ce ne fut pas son petit mensonge, débité avec un air fautive absolument craquant soit dit en passant, qui acheva Raziel mais ce qui vînt juste après son mensonge. Ouvrant des yeux comme des soucoupes, il regarda tour à tour Gabrielle et Robert qu’il voyait juste dans l’angle de la porte de la cuisine.

Comment ça il reste juste un peu ? Il n’est même pas censé être là du tout !, s’exclama-t-il à mit chemin entre l’effarement total et l’agacement. Il avait l’impression de nager dans la 4ème dimension.

Et voila que la jolie blonde en rajouta une couche en lui expliquant rapidement la situation de Robert le vagabond. Elle aurait tout aussi bien pu ajouter mesquinement un bon « et vlan dans les dents » à la fin de sa phrase. Raziel culpabilisé des évènements qui avaient eu lieu durant la guerre, s’en voulait d’avoir été du côté des mauvais mais vainqueurs ce qui lui valait désormais une place privilégié dans le monde magique et son adorable peste le savait très bien et jouait la dessus comme tirant sur une corde sensible.

Poussant un très long soupire, Raziel secoua la tête tout en se massant le front.

Ecoute mon Amour… Tu peux sauver tout les oisillons tombés de leurs nids que tu veux, ramener tout les chiens errants que tu croise et nourrir tout les chats affamés des environs mais des inconnus du genre de ce type, non.

Tendrement, Raziel se rapprocha de Gabrielle qu’il prit dans ses bras, appuyant son front au sien.

Tu sais que j’aime ton cœur en or et ta générosité chérie et je sais que tu veux toujours aider tout le monde et que tu veux juste bien faire mais pas ici. Ici c’est chez nous pas un refuge pour sans abris.


Raziel n’avait pas la sensibilité de sa fiancée à ce niveau-là, c’était un fait indéniable. Il avait toujours grandit avec une cuillère en or massif dans la bouche et même s’il voulait essayer de l’imaginer, il n’avait jamais su ce que c’était que de manquer de quelque chose. Il n’était pas purement égoïste, c’était juste qu’il n’avait pas eu le même type d’éducation.

Je ne veux plus jamais me retrouver avec de parfaits étrangers vagabonds louches dans ma cuisine ou dans n’importe quelle autre pièce de cette maison.

D’autant que si le Robert était entrain de prendre son petit-déjeuner de si bonne heure et que Gabrielle avait passé toute la nuit auprès de lui cela voulait donc dire que…

Attend une minute… Mais il est ici depuis combien de temps exactement ?, Demanda-t-il en pointant la direction de la cuisine du doigt, craignant déjà la réponse qu’il n’allait pas aimer, il le sentait déjà. Cet espèce de truc qui l'avait pas dû voir une douche depuis des mois avait-il passé toute la nuit chez lui à son insu ? Quand Gabrielle lui avait dit qu'elle l'avait invité à passer la nuit ici, sur le coup, Raziel avait pensé à la nuit à venir mais maintenant que le coup de la surprise était passée, son cerveau commençait a traiter correctement les informations.



mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeLun 21 Avr - 1:09

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Il y avait des choses que Gabrielle avaient encore un peu de mal à maitriser, comme la façon de faire avec un elfe de maison. La jeune femme n’avait pas eu la « chance » de vivre dans une famille avec un elfe de maison, elle n’avait donc aucune idée de comment réellement se comporter avec Evi. Elle ne voulait que son bien et quand elle lui disait qu’elle pouvait se reposer, cela partait vraiment d’une bonne intention. Malheureusement, le petit être avait tendance à prendre mal les paroles de sa maitresse, à penser qu’elle ne faisait pas un bon travail. Chose particulièrement idiote, Gabrielle ne pensait jamais cela. Elle avait besoin d’un peu de temps pour s’y faire, pour savoir comment se comporter avec Evi. Comme elle avait besoin de temps pour s’habituer à ce monde de luxe. Pour le moment, la futur Madame Rookwood avait un autre sujet sur le feu.

La jeune femme n’avait pas vraiment cherché à être crédible quand elle avait annoncé à son fiancé que Robert était un ami de la famille. Elle s’était contentée de répéter les paroles de l’homme, essayant un peu de détendre l’atmosphère. Gaby savait bien que Raziel n’appréciait pas la présence de l’homme dans sa cuisine, mais elle n’avait pas pu se retenir de l’inviter. C’était plus fort qu’elle. Elle expliqua à son fiancé que le sdf n’allait pas rester longtemps, mais cela ne lui plut pas plus. Raziel n’avait pas tort en disant que Robert n’était pas censé être là, mais quand même. Ce n’était pas trop grave s’il restait encore le temps de finir son petit déjeuné avant de retourner braver le froid de l’hiver. Gabrielle tenta de jouer sur la corde sensible de la guerre, sachant parfaitement la position de Raz à ce sujet. Il s’en voulait pour tout le mal qui avait été fait au sorcier. Elle ne faisait pas cela en pensant à mal, mais elle trouvait que s’en vouloir sans agir pour aider les plus démuni ne servait à rien.

Gabrielle écouta sans rien dire les paroles de son fiancé. Elle pouvait semble-t-il aider n’importe quel animal, mais pas un humain. Les deux amants n’avaient clairement pas la même vision de la générosité. Mais la jeune femme savait bien que c’était difficile pour Raziel ne penser comme elle. Il n’avait pas grandi dans son milieu, il avait toujours eu ce qu’il voulait sans manquer de rien. Il était donc plus difficile de se mettre à la place de ces personnes qui n’avaient rien. La française se laissa aller contre son fiancé, quand ce dernier vint la prendre dans ses bras. Elle avait exagéré en ramenant Robert chez eux, elle s’en rendait bien compte. Mais son cœur avait tendance à prendre le dessus sur sa tête, elle agissait avant de réfléchir.

« D’accord… je te promet que je ne ferais plus venir d’inconnu chez nous. » Avait-elle dit à mi-voix, comprenant bien qu’elle avait fait une bêtise. Malheureusement, alors qu’elle pensait que les choses allaient se tasser doucement, Raziel demanda à Gabrielle depuis combien de temps le vagabond était dans la maison. « Depuis… hier soir, il a dormit dans l’une des chambres d’amis. » Gabrielle afficha un sourire fautif, ses yeux se transformant presque à ceux d’un chien battu avant de reprendre rapidement, avant que Raziel ne s’énerve encore plus. « Mais il ne va pas rester, laisse lui juste le temps de finir son petit déjeuner et il s’en va d’accord ? Tu ne verras aucune trace de son passage ! »

Même si Gabrielle ne regrettait pas tant que cela d’avoir aidé Robert, ce dernier ne méritait pas tout ce qui lui était arrivé, elle se rendait bien compte qu’elle n’avait pas usé de la bonne méthode. Elle avait donc hâte qu’il parte de leur maison, pour qu’ils puissent oublier ce petit souci. Il était clair qu’à présent, elle allait réfléchir un peu plus avant de sauver la première personne venue. Elle n’avait aucune envie d’énerver son fiancé. Elle avait juste besoin de temps pour s’adapter à cette nouvelle vie, contrastant avec celle où elle devait se priver pour favoriser sa sœur ainée.

« Mon amour… je suis vraiment désolée. » La jeune femme vint prendre les mains de l’homme dans les siennes. « Je t’assure que ça n’arrivera plus jamais. Je te le promets ! » Elle était plus que sincère dans ces quelques mots. « C’est juste… cette maison, ta maison. Elle est si grande et quand je pense que nous ne sommes que deux dedans, avec toutes ces personnes sans un endroit où vivre… qui se retrouvent dans la rue par un froid pareil. Je sais bien qu’on ne peut pas aider tout le monde mais… imagine s’il t’arrive un jour de tout perdre. Tu apprécierais que quelqu’un tendre une main vers toi non ? »

Gabrielle en tout cas aimerait elle, qu’on l’aide si jamais elle se retrouvait au plus profond du gouffre.


Dernière édition par Gabrielle Lefèbre le Lun 21 Avr - 19:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeLun 21 Avr - 18:56


Gabrielle & Raziel

Quand Raziel avait annoncé à ses parents sont intention d’épouser une jeune serveuse française dont l’unique point positif aux yeux des sélectifs Rookwood était le sang, Raziel avait eu à faire, en privé aux membres de sa famille. Son frère avait éclaté de rire en annonçant qu’après sa scolarité à Gryffondor, il n’aurait pas pu trouver mieux pour achever le reste de la famille. Son père, bien entendu, s’était montré le plus dur, décrétant froidement que cette union n’avait pas lieu d’être, que Gabrielle n’avait pas sa place dans le clan Rookwood. L’avis le plus nuancé fut celui de sa mère. Ravie de voir son fils cadet heureux et amoureux, elle l’avait toutefois mit en garde sur les deux mondes différents d’où ils venaient, le mettant en garde contre cet éventuel genre de surprise. Gabrielle est un cœur pur mon chéri, lui avait-elle dit dans l’intimité de la bibliothèque du manoir principal de la famille. Ne la contamine pas de ton âme si sombre…

Ces paroles pouvaient paraître dures, surtout de la part d’une mère à son fils, mais Raziel avait comprit où elle avait voulu en venir et avait été obligé de lui donner raison. Et encore plus en cet instant alors qu’il discutait avec elle du vagabond dévalisant leur cuisine. Il était tombé amoureux de Gabrielle comme elle était, dans sa totalité, il ne voulait pas la voir changer à son contacte. Mais ce n’était vraiment pas évident pour lui. La simple idée d’imaginer ce Robert dormant dans les draps de la chambre d’amis l’horrifiait. Ce type devait être couvert de poux et autres morpions en tout genre !

Pour couronner le tout, Gabrielle, en vraie petite traitresse, lui sorti son air de chiot malheureux. Ce même air qui faisait que Raziel espérait commencer par avoir un fils parce que si la mère et la fille se mettait à lui faire se regard, il n’était pas prêt de s’en sortir dans le futur, même s’il espérait avoir une fille pour qu’elle soit aussi jolie que sa maman. Mais la question n’était pas là dans l’immédiat.

Alors que Gabrielle lui prenait les mains en faisant tout pour se faire pardonner, Raziel poussa un long soupire et finit par la prendre dans ses bras, déposant un baiser dans ses cheveux.

Je ne suis pas en colère c’est juste… Que je ne pensais pas me retrouver un jour avec un épouvantail miteux au milieu de ma cuisine au moment d’aller prendre mon petit-déjeuner.


Tendrement, il passa un doigt sous le menton de Gabrielle pour lever son visage afin de la regarder dans les yeux.

Notre maison, pas ma maison, rectifia-t-il avec un sourire. Et cette maison ne restera pas vide indéfiniment. J’espère bien qu’on la remplira d’enfants bientôt. Tu imagine nos enfants vivre avec Robert et ses amis ?

Mais Gabrielle marquait un point, il faisait encore un temps hivernal dehors. D’ailleurs, Raziel pouvait voir la neige tomber depuis la grande baie vitrée du salon.

Que veux-tu qu’on fasse ?, demanda-t-il avec un soupire de réédition. Il n’existe pas… des foyers pour se genre de personnes ?

Parce que mine de rien, avec sa mine de chien battu, Gabrielle avait presque réussie à culpabiliser Raziel pour de bon sur le sort de ce pauvre vieux Robert.



mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeJeu 24 Avr - 14:47

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
S'il y avait une chose que Gabrielle ne voulait, c'était se disputer avec Raziel. Depuis qu'ils s'étaient rencontré, la vie de la jeune femme avait prit un tournant bien étrange. Elle avait quitté sa famille et son pays pour venir s'installer avec son fiancé. Elle ne l'avait pas fait sur un coup de tête pour n'importe qui, mais bien parce qu'elle pensait que l'homme était son âme sœur. C'était une évidence, ils le savaient tous les deux. Et la jeune française avait bien dû mal avec ces moments où ils n'étaient pas toujours d'accord. Pour autant, elle ne pouvait pas non plus changer. Les deux sorciers ne pouvaient pas toujours être sur la même longueur d'onde et il y avait forcément des moments plus difficile que d'autre. Gabrielle savait bien qu'elle avait fait une erreur, elle aurait dû parler de Robert avant de l'inviter ainsi chez eux. Mais bon, elle savait bien que Raziel n'aurait jamais accepté d’accueillir le vagabond. C'était bien d'ailleurs pour ça qu'elle ne lui avait rien dit et qu'elle avait espérait qu'il ne tombe pas sur l'homme, chose ratée bien sûr.

Gabrielle fut soulagée d'entendre son fiancé lui dire qu'il n'était pas en colère, même si cela se voyait qu'il n'aimait pas la situation pour autant. Cependant, elle appréciait quand même de l'entendre dire qu'il n'était pas énervé contre elle. La jeune femme s'en voulait énormément de ce qu'elle avait fait, elle n'avait pas l'intention de recommencer. Elle avait bien comprit que cela ne plaisait pas à Raziel de se retrouver avec un sans domicile fixe dans sa cuisine, mangeant tous ce qu'il y avait en réserve. Mais en même temps, elle ne savait pas si elle était vraiment capable de refuser une hospitalité à une personne se retrouvant ainsi dans la rue, par un froid pareille. Elle avait le cœur sur la main, elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir venir en aide aux autres. C'était dans sa nature, elle était comme cela, elle voyait toujours le bien dans une situation. Du moins, elle cherchait bien souvent à le voir, là où les autres ne le voyait pas. Gabrielle n'avait pas eu la chance de vivre dans une famille riche jusqu'à présent, dans la quasi certitude de ne jamais se retrouver dans ce genre de situation. Elle se mettait bien souvent à la place des autres et c'était pour cela qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation.

« Non... pas vraiment en effet. »

Raziel venait de marquer un point en parlant de leur potentiel enfant vivant au côté de Robert. Ces enfants dont ils parlaient de temps en temps, mais qui n'était pas vraiment en projet encore. Pas tout de suite en tout cas, pas dans l’immédiat. Cependant oui, l'homme venait de marquer un point. Mais cela ne changeait rien au fait qu'il y avait des personnes qui se retrouvaient dehors à dormir dans le froid horrible de l'hiver. Gabrielle fut presque étonnée d'entendre son fiancé lui demander ce qu'elle voulait qu'ils fassent. Non pas que cela soit étrange de la part de l'homme, mais elle ne s'y attendait tout simplement pas. Pas comme cela en tout cas. Peut-être que la jeune femme était parvenu à quelque chose avec son air de chien battu.


« Pas vraiment. » Commença-t-elle. « Je ne pense pas que... le régime en place se préoccupe vraiment de ces personnes. »


Raziel savait bien ce qu'elle pensait du régime en place, comme elle savait bien sa position par rapport à tous cela. Elle n'en parlait qu'à lui bien sûr, elle n'était pas folle au point de vouloir se mettre des personnes sur le dos, ou de causer des problèmes à son fiancé. La jeune femme s'apprêtait à rajouter quelque chose quand la voix de Robert s'éleva dans la cuisine.

« Hey poupée, tu me fais cuire des saucisses j'ai faim encore ! »
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeDim 27 Avr - 13:53


       
Gabrielle & Raziel

C’était dans ce genre de situation que Raziel était heureux d’être le plus patient des hommes de sa famille. Il préférait ne même pas imaginer la même scène avec son père présent dans les environs. Déjà qu’il lui en voulait d’avoir ramené Gabrielle en rentrant de France au lieu de se fiancé à la faille d’un de ses richissime ami. Mais même avec Robert dans leur cuisine, Raziel ne regrettait pas son choix. Bon il aurait préféré évité ce genre de surprise quant à faire mais ma foi. Il espérait juste que cela ne se reproduirait pas tout de même.

Mais tout semblait rentrer dans l’ordre alors que Gabrielle convenait qu’héberger des SDF alors qu’ils avaient pour projet dans le futur de fonder une famille, ce n’était pas vraiment compatible. Après, toutes relations de couples demandait des compromis d’une part et d’autre et Raziel était prêt à en faire mais il avait ses limites quand même et dans le cas présent, la limite en question était clairement délimité par le muret entourant la propriété dans laquelle ils vivaient.

Mais maintenant que le fameux Robert était-là, il fallait encore savoir quoi faire de lui.

Lorsque Gabrielle fit référence au régime en place, Raziel poussa un soupire en secouant la tête. C’était plutôt inconfortable comme situation pour lui. Il faisait parti intégrante de se régime, il avait contribué à sa mise en place et même s’il ne partageait pas l’avis du Ministère sur plusieurs points, il restait convaincu que, sur le long terme, cela serait une bonne chose. Du moins, il voulait vraiment y croire parce que sinon, en sachant tout le sang qui avait été versé pour ce nouveau gouvernement… Il préférait ne pas y penser dans l’immédiat.

Et des fondations privées qui auraient acheté des maisons pour en faire des foyers, il n’y en a pas ?

C’est là que Raziel s’apercevait d’à quel point il avait toujours vécu coupé de certaines réalités de ce monde. Jusqu’à présent, il devait être honnête, il ne s’était jamais inquiété du sort des sans-abris. Au mieux, il avait une fois ou l’autre donné un peu de monnaie à un mendiant en passant dans la rue.

C’est pourquoi, il commença vraiment à se prendre un peu de pitié pour le type qui se gavait dans sa cuisine. Il en était même à regretter sa réaction jusqu’à ce que le fameux Robert se décide à se rappeler à eux de sa voix bourrue… Et rompit instantanément tout début d’élan de sympathie chez Raziel.

C’est à toi qu’il parle comme ça ?, demanda-t-il en retrouvant aussitôt un ton sec. Il se prend pour qui ce type ? Tu le loge, tu le nourris et il te parle comme si tu n’étais qu’une vulgaire bonne ?

Définitivement envolé le petit élan de pitié, cela se voyait dans le regard de Raziel qui se refit plus dur et dans ses muscles qui se tendirent. De toutes évidences, il était à deux doigts de le flanquer dehors de lui-même.




mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeVen 2 Mai - 10:40

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Gabrielle avait énormément de chance avec Raziel, c'était un homme bon et patient. Elle se doutait bien qu'une autre personne n'aurait pas réagit aussi calmement en voyant Robert dans sa cuisine, même si la femme avait bien sentit l'énervement dans les gestes de son fiancé. Il s'était contenu et avait expliquait calmement les raisons de son embêtement. La jeune femme l'avait bien sûr compris, elle acceptait évidemment de remettre en cause son point de vue. Elle n'aurait pas dû inviter l'homme à dormir chez eux, mais elle avait fait cela sur un coup de tête. Elle avait eu tellement de peine pour cet homme, qui se retrouvait dans la rue, dans ce froid sans avoir eu l'occasion d'avoir un bon repas chaud remplissant son ventre. Ce n'était pas normal de se retrouver dans ce genre de situation, même pour la pire des crapules. Cela dépassé bien sûr le régime en place aux yeux de la française, elle savait bien que même le plus doux des régimes ne pouvaient pas aider tout le monde. Celui actuellement était juste un peu plus dur et fermait sans doute bien plus les yeux que les autres.

Gabrielle appréciait l'intérêt que l'homme portait à son désir d'aider les autres. Même s'il se trouvait dans une position plutôt délicate. La jeune femme sourit aux paroles de son fiancé, qui ne connaissait vraiment pas certaine réalité du monde réel. Raziel n'était pas complètement coupé du monde évidemment, mais il ne voyait pas tout de la hauteur où il se trouvait. C'était normal après tout et c'était même ce qui faisait son charme.

« Je ne crois pas non... » Répondit-elle au sujet des foyers privés. « Du moins, s'il y en a, ce n'est pas dans le coin. »

La jeune femme ne pouvait pas non plus être certaine à cent pour cent de ce qu'elle disait, elle venait à peine d'arriver dans ce pays. Cependant, elle s'était un peu renseigné et elle n'avait rien trouvé qui pouvait aider ces pauvres sans abris. Ils devaient se débrouiller seul, espérant que les sorciers seraient de temps en temps assez généreux pour leur donner un peu d'argent. Ce qui ne devait pas arriver bien souvent en réalité en ce moment, pas au vu des personnes qui dirigeaient le pays.

Les choses s'arrangeaient entre les deux sorciers, l'un comprenant parfaitement le point de vue de l'autre. Cependant, Robert avait décidé d'intervenir maintenant et ce n'était clairement pas de la meilleure manière. Il n'en fallut pas plus pour énerver de nouveau Raziel, qui se raidit juste à la fin des paroles de l'homme. Gabrielle ferma les yeux, ce n'était en effet clairement pas le moment idéal qu'avait choisit Robert pour intervenir. Gabrielle posa une main sur le bras de son fiancé.

« Ça va aller. » La française vint déposer un baiser sur les lèvres de Raziel, avant de se diriger vers la cuisine. D'un geste de baguette, la jeune femme alluma la cuisinière et y déposa des saucisses à cuire.  D'un coup d'oeil, elle vérifia qu'Evi ne se trouvait pas dans les parages. L'elfe de maison n'allait pas réellement apprécier la voir ainsi faire ce genre de tâche. Elle vint ensuite s'installer près de Robert, qui avalait à grosse bouché du pain et ses œufs. Qu'est-ce que les petits déjeuners anglais étaient étranges. « Vous savez, j'ai accepté de vous héberger pour la nuit Rober, mais vous n'allez pas pouvoir rester. »

« Ouais je sais, je finis mon dej et j'y vais ! » Gabrielle tourna son regard vers la poêle où les saucisses étaient cuite maintenant. Elle donna un nouveau coup de baguette pour que les saucisses sautent dans l'assiette de l'homme. « Je vous héberge Robert, mon fiancé également, la moindre des choses est de faire preuve de politesse, vous ne croyez pas ? »
Le ton de Gabrielle était doux, sans aucune fermeté, mais il était largement clair pour qu'elle se fasse comprendre sans avoir besoin de se montrer dur. Robert s'arrêta dans son geste avant de lever les yeux vers la française, avant de tourner son regard vers Raziel. Il avala ce qu'il avait dans la bouche avant de reprendre. « Ouep... Hum... J'suis désolé. Merci. » Ce fut en regardant l'ancien mangemort qu'il reprit. « Merci beaucoup ».
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeDim 11 Mai - 20:19


Gabrielle & Raziel

Dingue… Elle allait finir par le rendre dingue. Si ce n’était pas déjà fait d’ailleurs à bien y réfléchir. Après tout, il ne la connaissait que depuis peu lorsqu’il avait prit la décision de la ramener avec lui en Angleterre quand il était rentré, lui proposant d’emblée de s’installer chez lui. Oui, s’était un fait indéniable, cette fille le rendait dingue et Raziel, il devait bien l’avouer, adorait ça.

Avant Gabrielle, sa vie était réglée comme du papier à musique. Son boulot, son rôle de bon fils de bonne famille, toujours garder la tête haute tout en s’accommodant de la terrible sensation de culpabilité qui le rongeait de l’intérieur. Puis était arrivée Gabrielle et son sourire avait été comme un baume sur sa conscience brisée. Elle était son rayon de soleil, sa bouffée d’espoir… Et son lot de surprises aussi apparemment ! Mais voyons les choses comme elles étaient, sans elle, il n’aurait jamais vécu ce genre de situation qui, même si elle l’exaspérait dans l’immédiat, avait le mérite de briser sa routine mortelle.

Ainsi, en cet instant, Raziel était partagé entre l’envie de ficher Robert dehors séance tenante et celle d’épouser Gabrielle sur le champ. Certes, il n’aimait pas savoir ce type chez lui mais cet acte de bonté ne faisait que rendre Gabrielle encore plus parfaite à ses yeux.

Raziel ne s’était jamais demandé s’il existait des infrastructures pour accueillir les SDF, surtout en hiver, dans les environs. C’était le genre de constat que l’ont faisait en éprouvant une certaine honte de ne pas s’être posé la question plutôt mais qui ne faisait que vous placer au milieu de milliers d’autres individus ne se posant eux non plus jamais la question tant qu’ils n’y étaient pas confronté de force.

Tu pourrais peut-être te renseigner ? Faire un peu le tour des associations des environs et voir ce qu’elles proposent comme infrastructure ?
, lui dit-il d’une voix redevenue douce alors qu’il la couvait du regard.

Mais l’accalmie fut mise à rude épreuve avec Robert qui jugea opportun de se rappeler à leur bon souvenir au même instant. Déjà que Raziel n’appréciait toujours pas la présence du vagabond dans sa cuisine, la manière dont il parla à Gabrielle, a future Madame Rookwood, l’acheva. Elle avait beau lui assurer que cela allait en déposant un baiser sur ses lèvres, Raziel n’était pas du tout convaincu alors qu’il la suivait jusqu’à la cuisine. Mais alors que sa Belle se mettait aux fourneaux, Raziel resta sur le pas de porte. Bras croisés sur la poitrine, il appuya son épaule contre le chambranle de la porte, observant la scène en fronçant des sourcils. Heureusement que sa famille ne voyait pas cela, il imaginait que trop bien les hurlements indignés de son père, l’exhortant de virer le Robert ainsi que Gabrielle sur le champ, ainsi que les moqueries de son frère. Un ange dans une famille de Mangemort, l’avenir risquait de s’annoncer tumultueux mais Raziel était bien décidé à la protéger son ange blond.

Le sorcier senti sa colère fondre pour de bon en écoutant Gabrielle discuter avec le vagabond. Elle faisait preuve d’une telle patience et d’une telle douceur que personne ne pouvait en rester insensible, encore moins les deux hommes se trouvant dans la pièce. Raziel se retrouva même touché par les remerciements de ce type que, quelques minutes plus tôt, il voulait chasser séance tenante de chez lui.

C’est ma fiancée qu’il faut remercier, répondit-il sur un ton bien plus calme tout quittant la porte pour venir se poster derrière Gabrielle. Tendrement, il passa un bras autour de sa taille, posant son menton sur son épaule pour murmurer à son oreille.

Tu sais que tu feras une maman parfaite toi ?




mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeDim 18 Mai - 0:06

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
La vie de couple était loin d'être une chose facile, il y avait toujours des hauts et des bas. Même entre deux âmes soeurs qui s'aimaient à la folie, cela ne se passait pas toujours parfaitement bien. Gabrielle le savait bien, elle savait qu'elle devait faire parfois des concessions. Tout le monde devait en faire, Raziel également et c'était ce qu'ils allaient faire. L'homme faisait preuve d'énormément de patience en ce moment même par rapport au sans domicile fixe qui prenait un petit déjeuné dans leur cuisine. La jeune femme se rendait bien compte qu'elle avait un peu trop abusé sur ce coup, elle allait devoir faire attention dans l'avenir. Il n'était en effet pas raisonnable qu'elle invite des personnes qu'elle ne connaissait pas dans leurs maisons, surtout qu'ils avaient bien l'intention de fonder une famille.

Raziel se montrait très compréhensif, il s'intéressait au sujet de ces refuges pour les sans-abris. Gabrielle savait bien que cela n'était pas bien simple pour lui, il avait vécu toute sa vie dans le luxe. Il ne voyait pas le monde comme la jeune femme le voyait, c'était ce qui les rendait bien différent. La française n'avait pas eu la chance de vivre dans une famille riche, avec une cuillère en argent dans la bouche. Au fond, elle ne regrettait pas cela, elle aimait l'enfance qu'elle avait eu. Mais elle devait bien avouer que cela apportait quelques avantages d'être issu d'une famille avec de l'argent. L'homme proposa à sa fiancée de se renseigner sur les institutions qui permettaient d'aider les personnes dans la situation de Robert. Comme cela, elle pourrait savoir un peu ce qu'ils proposaient et ce qu'elle pourrait faire pour eux. Ce n'était pas une mauvaise idée, bien au contraire.

« Oui tu as raison, je devrais faire ça. »

L'atmosphère c'était adoucie entre les deux fiancés, mais cela ne dura pas puisque Robert décida d'intervenir. Par chance, Gabrielle garda la situation entre ses mains. Elle savait bien que l'homme n'était pas méchant, il était simplement un peu plus nature que la plupart des personnes, ne prenant pas de gant quand il s'adressait aux autres. Ce n'était pas de sa faute s'il était comme cela, il n'avait pas de la chance comme beaucoup d'autre sorcier de ce pays. Cela ne servait à rien de se braquer contre les attitudes de l'homme, il n'avait rien fait de mal après tout. Gabrielle régla donc l'affaire, parlant tranquillement avec le sans-abri. Elle faisait preuve d'énormément de patience, parce qu'elle en avait beaucoup et qu'elle était toujours patiente. Gabrielle sourit quand Robert remercia Raziel et qu'elle vit que son fiancé s'était bien calmé en quelques secondes. Après que Raziel se soit adressé au vagabond, ce dernier se remit à manger ce que Gab venait de lui préparer.

« Ah oui ? » Dit-elle en souriant quand Raziel vint se coller elle, pour lui parler à l'oreille. « J'espère que je vais être digne de tes espoirs. »

Gabrielle n'était pas certaine elle qu'elle serait une bonne maman. Elle doutait énormément d'elle évidemment, mais elle aurait sans aucun doute l'occasion bientôt de voir ce qu'elle valait en tant que mère. Un bruit de chaise s'éleva dans la pièce, alors que Robert se levait. Il se tourna vers le couple, souriant avec ses dents manquantes.

« Merci encore, je vais vous laisser tranquille... Gabrielle... vous êtes un ange. »

Sur ces mots, l'homme n'attendit pas la réaction des deux fiancés pour prendre la direction de la porte pour sortir du manoir.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeMar 27 Mai - 17:08


Gabrielle & Raziel

A bien y réfléchir, proposer à Gabrielle de se pencher sur la question des sans-abris des environs n’était pas une si mauvaise idée. A ce qu’il en savait, elle avait toujours travaillée après ses études et il doutait qu’elle accepte très longtemps de rester cloitrer à la maison. D’ailleurs, Raziel lui-même ne souhaitait pas qu’elle le fasse mais il avait conscience qu’elle était dans un pays étranger où elle ne connaissait pour ainsi dire personne. Peut-être trouverait-elle une association à rejoindre ? Cela lui permettrait de s’occuper pendant que lui-même était au boulot et de se faire de nouveaux amis ? Certes, le chef de famille du clan Rookwood risquerait de voir d’un mauvais œil cet élément issu d’un milieu modeste mettant son temps libre au profit des plus démunis mais Raziel ne doutait pas un seul instant qu’il arriverait à la convaincre que cela serait une excellente image pour eux, histoire de montrer que les Rookwood se souciait des autres et redorer un peu leur blason.

Cela te permettrait de rencontrer un peu d’autres personnes… qui ne soient pas forcément de mon milieu, ajouta-t-il tendrement en lui souriant, réellement soucieux du bien-être de sa Belle. Et ce n’était pas en restant seule coupée de tout qu’elle pourrait se sentir bien dans sa nouvelle vie. Il ne voulait pas que Gabrielle devienne comme un bel oiseau, prisonnière d’une cage dorée.

Et il ne voyait aucune objection à ce qu’elle continue d’avoir une vie active lorsqu’ils auraient leurs, l’espérait-il, nombreux enfants. Même si cela n’était pas prévu pour dans un avenir proche. Une chose à la fois. D’abord le mariage. Déjà que le fait que Gabrielle emménage chez lui comme concubine avait fait grincer des dents les plus âgés et conservateurs membres de sa famille… Il valait mieux qu’ils commencent par le mariage avant les enfants. Bien que Raziel n’aille pas du tout l’intention de précipiter les choses si Gabrielle devait tomber enceinte avant leur union.

Je n’en doute pas un instant moi. Tu es faite pour être maman, ça saute aux yeux, lui répondit-il tendrement tout en chuchotant à son tour.

Il s’apprêtait à déposer un baiser sur ses lèvres rosées lorsque Robert, le fameux Robert, se leva soudainement pour prendre congé d’eux.

En lui rendant son salut, Raz le regarda s’en aller puis tourna un regard penaud vers Gabrielle avant de soupirer.

T’es contagieuse… Voila que je me demande ce qu’il va advenir de lui maintenant. Une heure de plus dans cette cuisine et je me serais retrouvé à l’appeler Bobby…



mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeJeu 29 Mai - 20:57

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Gabrielle devait bien avouer qu'elle aimait bien l'idée de Raziel, elle allait sans doute faire comme il lui suggéré. Comme cela, elle allait savoir exactement ce qu'il en était pour les sans-abris dans ce pays contrôlé par un régime qui n'avait rien à faire des personnes démunies. La jeune femme ne serait pas vraiment étonnée d'apprendre que la plupart des personnes qui se trouvait dans une telle situation était des personnes aux sangs impurs et indignes du nouveau régime. Elle se doutait que cela n'allait pas plaire à sa belle-famille, mais si elle avait le soutien de son fiancé, elle ne craignait rien. Ce n'était pas les Rookwood qu'elle épousait, c'était Raziel tout simplement. Elle allait porter la nom de cette illustre famille, mais elle serait avant tout la femme de Raziel. Le reste, elle n'en avait que faire. Elle avait rarement fait attention aux regards des autres, elle vivait pour elle et s'en fichait bien de ce que les autres pouvaient bien penser d'elle. La seule personne qui comptait vraiment de toute façon, c'était bel et bien Raziel. L'homme n'avait pas tort en plus, ainsi elle allait avoir l'occasion de rencontrer un peu d'autres personnes. Elle ne fréquentait pas grand monde depuis qu'elle était arrivée en Angleterre, ses connaissances étaient très limitées. Elle n'avait pas spécialement d'ami ici, elle n'avait que son fiancé. D'ailleurs, elle passait de longue journée dans sa maison à attendre le retour de son futur époux. Cela était parfois bien ennuyeux, elle avait besoin de voir du monde. Comme en plus elle ne travaillait pas, elle n'avait pas souvent l'occasion de sortir. Oui, Raziel avait eu une très bonne idée.

L'homme rassura également sa future femme sur les capacités qu'elle avait d'être maman. Gabrielle avait hâte d'avoir des enfants, elle en rêvait depuis qu'elle était petite. Cependant, elle devait bien avouer que cela lui faisait un peu peur. En dehors des soucis physiques de la grossesse et de l'accouchement, la femme craignait un peu de ne pas être à la hauteur. Ce n'était pas rien de s'occuper d'un enfant, de l'élever. Cependant, la jeune femme ne serait pas seule, parce qu'elle serait en compagnie de son fiancé.

« Et toi pour être père ! »

La jeune femme tourna son regard vers Robert, qui partit de la maison des deux jeunes sorciers. Elle se demandait où il allait se rendre. Elle le saurait sans doute assez vite, elle se doutait qu'elle allait le rencontrer de nouveau un jour. Elle allait avoir bien l'occasion de le voir dans le futur. Les paroles de son fiancé là firent rire, de bon coeur. C'était bien de pouvoir rire maintenant, après la légère tension qu'ils avaient traversée.

« Alors vous avez un coeur Monsieur Rookwood ? » Evidemment, la jeune femme était en train de taquiner son fiancé, sachant qu'il ne prenait pas mal sa remarque. « Et je me demande aussi, mais il va s'en sortir assurément. C'est un battant ce Bobby ! » Gabrielle marqua une pause avant de reprendre.  « Dis, tu es obligé d'aller travailler aujourd'hui ? »

Maintenant qu'elle était levée, la jeune femme avait bien envie de profiter un peu de l'homme qu'elle allait bientôt épouser. Une journée entière avec lui, cela serait particulièrement agréable.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeDim 8 Juin - 17:40


Gabrielle & Raziel

Autant Raziel était persuadé que Gabrielle serait une mère fantastique, autant il avait quelques doutes à son propre sujet en revanche. On disait toujours que généralement, on calquait son comportement de parents selon celui de nos propres parents et cela n’était pas vraiment pour le rassurer. Il ne pensait pas être frivole et superficiel comme sa mère, certes mais craignait quelque peu de tenir de son père. Autrement dit, d’être démissionnaire la majorité du temps et trop exigeant pour le reste. Il ne voulait pas que son fils ou sa fille grandisse avec cette pression constante qu’il avait lui-même subit, et qu’il subissait toujours !, mais il savait que son père la lui mettrait et craignait, par conséquent, de la répercuter sur ses enfants. Autrement dit, Raziel avait réellement hâte de fonder une famille avec Gabrielle mais craignait également de ne pas être à la hauteur comme père.

Ça, je n’en suis pas aussi sûr que toi. Mais je ferais mon possible, répondit-il en espérant que « faire son possible » suffirait.

La question, posée sur le ton de l’humour, de Gabrielle prit Raziel de court. Techniquement, il était censé être un Mage Noir. Un assassin de surcroit, donc pas vraiment le genre de personne devant avoir un cœur. D’une certaine manière, il aurait d’ailleurs préféré ne pas en avoir, cela lui aurait grandement facilité la vie.

Uniquement quand tu te trouve à proximité
, finit-il par lui répondre avec un sourire. Et tu vois, toi aussi tu te retrouve à l’appeler Bobby… Hors de question qu’on appel un de nos fils comme ça en hommage à ce type, je te préviens !

Raziel imaginait déjà la tête de ses parents en ramenant un fils appelé Robert, surnommé Bobby. Cela risquait d’être un peu trop « moldu » pour son père comme nom. Et il risquerait de les achever en leurs expliquant les raisons de ce prénom.

Il fronça les sourcils quand Gabrielle lui demanda s’il était obligé d’aller travailler. La réponse qui lui passa en tête en cet instant coulait de source pour lui : oui.

Raziel n’avait jamais manqué un jour de boulot à moins d’être vraiment trop malade pour sortir de chez lui et jusqu’à présent, cela ne lui était même jamais venu à l’idée de faire l’école buissonnière, ou plutôt le travail buissonnier.

Et bien maintenant que tu le dis, j’ai l’impression d’être entrain de couver un microbe ce matin. J’ai la gorge qui me gratte, je risque d’être contagieux tu ne crois pas ?

Lui-même s’en revenait pas, voila qu’il était à deux doigts d’envoyer son elfette de maison au bureau pour se faire porter pâle juste pour profiter de passer une journée improvisée avec Gabrielle. Quelques semaines plus tôt, cette idée ne lui aurait même jamais traversé l’esprit. Gabrielle commençait à déteindre sur lui. Avant elle, il n’avait pour ainsi dire que son travail, un moyen comme un autre d’oublier les horreurs commises lors des attaques, mais à présent, tout semblait si différent. Il s’imaginait si bien se prendre une journée de congé maladie.

Qu’est-ce que tu ne me ferais pas faire mon Ange
, lança-t-il en riant.



mocking jay.
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MessageSujet: Re: Une cuisine envahis (Raziel)   Une cuisine envahis (Raziel) Icon_minitimeMer 11 Juin - 20:50

Raziel & Gabrielle
Une cuisine envahis
Gabrielle accueillit avec un sourire les paroles de son fiancé. Elle n’avait aucun doute, elle, sur les capacités de l’homme à être un bon père. La jeune femme savait bien qu’il doutait énormément par rapport à sa famille, ses parents surtout. Son père principalement qu’il trouvait trop dur. Gaby devait bien avouer qu’elle n’était jamais vraiment à l’aise en compagnie de Monsieur Rookwood, mais elle savait bien que son futur époux ne serait pas comme lui. Déjà, il l’avait accepté elle et c’était une énorme chose. Elle n’était pas issue d’une famille riche, elle n’avait donc normalement pas sa place aux bras d’un Rookwood. Mais Raziel la défendait, il se battait contre son père pour leur amour. Sans doute que l’homme acceptait plus ou moins l’union simplement parce qu’elle avait un bon sang et qu’un sang pur était plus que bien vu ces derniers temps. Mais Gabrielle savait bien qu’il ne l’aimait pas et pourtant son fiancé était bien avec elle. Elle vivait même avec lui, alors qu’elle n’aurait pas dû le faire avant son mariage normalement. Raziel ne ressemblait donc pas à son père et Gabrielle savait parfaitement qu’il serait parfait dans ce rôle. Elle avait pleinement confiance en lui et ce n’était pas parce que l’amour avait tendance à rendre aveugle. Ils étaient fait l’un pour l’autre, ils ne pouvaient donc que s’en sortir à merveille ensemble.

« Je le suis pour deux alors. »

Se contenta-t-elle de répondre, sachant bien qu’elle ne pouvait pas faire taire les doutes de son fiancé. Il en aurait toujours, tout comme elle. Gabrielle doutait d’être une bonne mère, Raziel d’être un bon père, ils faisaient donc une bonne paire. La jeune femme se permit un peu d’humour qui aurait sans doute pu blesser un peu Raziel, mais ce ne fut pas le cas. Elle savait bien qu’il n’était pas à l’aise avec sa condition de mangemort, d’assassin. Mais la jeune femme savait bien qu’il avait un cœur, même s’il était sans aucun doute moins grand que celui de sa future femme. Mais ce dernier était trop grand lui, pour le monde dans lequel elle vivait. Gabrielle savait bien qu’être aussi bonne avec autrui n’allait pas lui être toujours bénéfique. La française ne put s’empêcher de rougir un peu en entendant son fiancé lui dire qu’il avait un cœur simplement en sa présence, avant de se mettre à rire de ses paroles.

« Ne t’en fais pas, je n’ai pas du tout envie qu’on le fasse ! »

Robert ne l’avait pas dérangé, mais ce n’était pas pour autant que la jeune femme avait l’intention d’appeler son fils par ce prénom. Enfin, le sujet passa rapidement à la trappe quand la française demanda à son futur époux s’il devait vraiment aller travailler. Depuis qu’elle était venue vivre avec lui, elle avait vraiment l’impression de ne pas pouvoir profiter pleinement de lui. Evidemment, elle savait que son travail était important et qu’il devait être sérieux. Mais en même temps, prendre un peu de repos de temps en temps ce n’était pas non plus criminel. L’homme passait son temps à travailler, il n’était pas une machine.

« Si je crois bien, il vaut mieux éviter de contaminer tout ton bureau… et il faut que tu te reposes. » Gabrielle comprit vite où venait en venir son fiancé, qui avait donc l’intention de se faire porter pale. Elle devait bien avouer qu’elle n’y avait pas cru avant de l’entendre le dire lui-même, Raziel était si sérieux et passionné. La française vint déposer un baiser sur les lèvres de son fiancé. « Je n’ai rien fait moi. » Et effectivement, elle s’était simplement contentée de poser une petite question à Raziel,  elle était donc complètement innocente.
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