I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Une vraie merde. C'est ce qui lui viendrait le plus facilement à la tête si on lui posait la question de vive voix. Malgré le sang qui coule dans ses veines, malgré les choix de ses parents, il n'a jamais supporter l'armée de Voldemort, au contraire, il a toujours voulu se battre pour l'ordre du phénix, il a cru en ce dernier parce que leurs idéaux ressemblaient plus à ceux qu'il avait. Le monde dans lequel il a grandi valait bien mieux que celui dans lequel il est bien obligé d'évoluer aujourd'hui. Il n'avait jamais cru pouvoir un jour se retrouver dans une telle position, lui qui s'était battu contre les mangemorts durant la bataille de poudlard, voilà qu'il devait se battre pour eux à présent. Il était né dans la mauvaise famille, celle qui l'avait prise au piège pour en faire ce qu'elle voulait, utilisant chacun de ses points faibles pour en faire un sorcier à leur image. Aujourd'hui encore et malgré le camp qu'il semble avoir choisi, il espère encore que quelqu'un pourra un jour renverser ce gouvernement.

II. TOUT-A-SAVOIR : il a beaucoup d'humour, par le passé, il avait tendance à essayer de tout régler avec des blagues, maintenant, il a bien compris que ça ne servait plus à rien et le garçon joyeux qu'il était auparavant à tendance à devenir de plus en plus sombre au fil des jours qui passent. ◊ bien que né dans une famille de sang-pur, il a toujours été très admiratif du monde des moldus, ainsi, il s'y est toujours intéressé de près, au points même de choisir le cours d'étude des moldus en troisième années.Aujourd'hui encore, il reste admiratif de leur monde et se dit qu'il aurait peut-être préféré être un moldu plutôt qu'un sorcier. ◊ à poudlard, il était plutôt de ceux qui s'amusent de tout et n'importe quoi et qui cherchent à faire des conneries juste pour s'amuser ou pour amuser la galerie, il doit admettre qu'au fil des années, il a fait perdre un nombre de points impressionnant aux poufsouffles ; pourtant à ses yeux, il s'agit sans conteste de la meilleure maison de Poudlard. ◊ il a occupé le poste d'attrapeur au sein de l'équipe de quiddicth de sa maison, pendant plusieurs années ; le quidditch était l'une de ses plus grandes passions, aujourd'hui encore il s'agit de quelque chose qu'il aime beaucoup, cependant, les matchs se font de plus en plus rares. ◊ il n'a pas connu son père dans son enfance, ce dernier étant enfermé à Azkaban, sa père cependant, lui a souvent parlé de lui comme un grand homme, elle disait qu'au moins, lui, il n'avait pas peur de s'affirmer, ce qu'il en a toujours pensé lui, c'était que son père était un meurtrier et souvent sur son front, il a eu l'impression qu'il y avait écrit "fils de meurtier", une annotation bien dérangeante. ◊ encore trop enfant sans doute, il ne supporte pas le gout du café et n'est pas encore très à l'aise avec les boissons alcoolisées, il ne s'est jamais pris de cuite au cours de sa vie et il espère bien que ça n'arrivera jamais. Ses boissons préférées sont le lait, le thé et le jus de citrouilles, des gouts dignes d'un enfant, mais il assume. ◊ sa mère lui a appris à jouer du piano, il maitrise donc plus ou moins bien cet instrument même s'il s'agit d'un talent peu connu de ses proches. ◊ bien que faisant parti des exécuteur, il n'a jamais tué personne, il voudrait pouvoir continuer comme ça, mais il a comme l'impression qu'à un moment où à un autre, ce sera comme un rite de passage que lui imposera son père. ◊ il possède un chat, une boule de poils toute noire, une femelle qu'il a appelé Mélusine, sa mère lui a offert ce chat quand il est entré à Poudlard, il s'agissait alors d'un tout petit chaton, maintenant, elle a sept ans, mais n'en reste pas moins pleine de vie. ◊ il aime beaucoup les chocogrenouilles, depuis tout petit il fait la collection des cartes, il en possède un grand nombre dont il n'a pas encore ne serait-ce qu'envisager de se débarrasser ; il a d'ailleurs ramené le carton de cartes chez son père et à présent elles lui rappellent ses jeunes années à Poudlard, une époque qu'il regrette amèrement.

Le fils d’une lâche et d’un meurtrier. Telle était la façon dont l’on définissait le jeune Eyron, dès ses premiers pas à Poudlard. Nombreux étaient ceux à savoir ou à supposer que la mère du jeune homme avait bien vite retourné sa veste à la fin de la première guerre. Elle avait été du côté du mage noir, c’était ce qu’on racontait, des faits que personne ne pouvait prouver, en effet la jeune femme n’avait jamais porté sur elle la marque des ténèbres. Il n’t avait qu’une preuve de son allégeance pour le seigneur des ténèbres, pourtant la rumeur disait qu’elle avait été de ceux qui s’étaient battus pour lui, elle disait elle-même qu’elle n’avait fait que l’envisager. D’une façon ou d’une autre, elle prétendait n’avoir jamais rien fait de mal et dès lors que le seigneur des ténèbres était tombé, la jeune femme, encore dans la fleure de l’âge était devenue aussi blanche qu’un agneau. Ses parents ne valaient pas mieux, pendant un temps, ils étaient les premiers à lui avoir reproché d’avoir fréquenté de trop près un Fleming, un mangemort qui pourrissait à présent à Azkaban. Eyron, l’avait souvent entendu bougonner dans sa barbe que pourtant, au début de sa relation avec le sorcier, ses parents semblaient penser qu’elle avait choisi l’homme idéal. Ils n’étaient guère plus loyaux qu’elle, elle avait de qui tenir, elle n’était pas la seule de toute évidence, a avoir retourné sa veste à la dernière minute. Souvent, elle disait que tous les choix qu’elle avait fait à la fin de la guerre, elle les avait fait pour son fils. Le petit Eyron avait encore des doutes là-dessus. Elle n’avait jamais nié qu’il était le fils d’un Fleming. Une partie de lui voulait bien la remercier pour ne pas lui avoir caché une si terrible vérité, l’autre aurait presque préféré qu’elle invente des histoires, qu’elle fasse de son père un héros tombé à la guerre dans le but de sauver des vies innocentes. Au lieu de ça, elle lui avait donné le nom de Fleming, elle lui avait donné le nom d’un homme qui était condamné à Azkaban pour avoir tué de sang-froid des innocents. Il restait à ses yeux un grand sorcier. Elle disait qu’il avait était beau, élégant, si sûr de lui. Elle semblait parfois encore admirer cet homme, tandis que d’autres fois, elle ne faisait qu’essayer de se justifier. Avec elle, Eyron ne savait pas vraiment sur quel pied danser. Ce qu’il savait cependant, c’était qu’elle était sa mère et que, malgré les erreurs qu’elle avait pu commettre, malgré ses nombreux défauts, elle l’aimait d’un amour profond. Il était son fils, son trésor, une partie d’elle et ça ne faisait aucun doute, elle serait prête à bien des sacrifices pour lui. Lui, il l’aimait aussi, bien que, souvent, il ait l’impression qu’elle le couvait un peu trop. Souvent, elle était lourde, agaçante parfois, elle était cette femme qui comblait sa solitude et étant toujours sur le dos de son fils. Il l’aimait, mais depuis qu’il avait découvert la magie de Poudlard, il était bien obligé d’admettre, qu’il était mieux au château que dans la maison familiale. Il était voué à finir dans cette école de sorcellerie. Ses deux parents étaient issus de famille de sang-pur, des nobles maisons, impossible avec un sang pareil qu’il puisse être un cracmol. Il n’en avait pas été un, il était à Poudlard depuis quelques années. Comme si ça avait été logique, on pensait qu’il finirait à serpentard. Mais les préjugés  ne voulaient rien dire. C’était chez les poufsouffles qu’il avait fini. Une maison respectable, la meilleure de toutes à ses yeux. Pourtant, elle ne semblait pas être celle qui lui serait le mieux adapté, le fils d’une lâche chez les poufsouffles ! Drôle de hasard. C’était cependant un endroit qu’il avait vite apprécié et plus le temps passait, plus Poudlard devenait sa seule maison, le seul endroit où il voulait être. Il y avait là-bas, bien des choses à découvrir et  avec innocence, entre les quatre murs du château, il devenait insouciant, c’était comme si, jamais les choses ne seraient amenée à être compliquées, comme s’il serait toujours en sécurité, là dans le château majestueux de Poudlard.

« Cedric est mort et ils ne trouvent rien de mieux à faire que de nous donner des cours de défense contre les forces du mal aussi efficace que si c’était ma grand-mère qui les faisait et c’est une moldue ! » Un sourire se dessina aux coins des lèvres du jeune homme devant la réplique de son amie. Elle avait raison. Quelqu’un était mort à Poudlard, on disait que le seigneur des ténèbres était revenu à la vie ; Harry Potter le disait. Beaucoup de gens le croyait, bien que le ministère lui, il voulait simplement étouffer l’affaire. Sa mère semblait également convaincue qu’il était revenu. Elle semblait nerveuse ses derniers temps. De nombreux mangemorts s’étaient évadés  d’Azkaban. Elle disait qu’enfin, elle allait pouvoir revoir son père qu’il pourrait le rencontrer et que peut-être qu’enfin ils formeront une famille. Elle pouvait rêver. Su un mangemort passait le seuil de la porte de leur maison, il avertirait le ministère de la magie sans chercher à comprendre. Il n’avait pas envie de connaitre son père et qu’importe ce que sa mère pouvait en dire, il s’agissait d’un meurtrier. Sa place était derrière les barreaux. Il ne comprenait d’ailleurs pas qu’on puisse douter du retour du seigneur des ténèbres alors même que la moitié des mangemorts enfermés à Azkaban s’étaient échappés. Ce n’était pas juste un hasard aux yeux d’Eyron, enfin, le ministère de la magie était comme ça, il ne voyait que ce qu’il voulait voir. « Eyron doit bien savoir ce qu’il se passe, ton père ne t’as rien dit ? » Le jeune homme laissa échapper un long soupire, levant les yeux au ciel d’un air agacé. Fleming était sur la liste des personnes à s’être échappés de Poudlard et forcément, il fallait que lui, il porte le nom de Fleming. Si seulement il avait pu se séparer de ce Fleming dans son nom. Nott, ça aurait été mieux. Pas forcément parfait, mais déjà beaucoup mieux. Agacée, il se leva de la table de la bibliothèque à laquelle il était assit. Il n’avait pas envie de parler de ça, pas avec cet imbécile. Il ramassa bien vite ses affaires avant de quitter rapidement la bibliothèque ignorant le son de la voix d’un de ses amis qui l’appelait dans l’espoir sans doute de le voir rester. Il préférait partir. Il ne voulait pas se lancer sur le sujet de son paternel. Même sans jamais l’avoir vu de sa vie, ce dernier rendait compliquées chacune de ses journées, surtout depuis les dernières évasions. C’était presque comme si certains le pointait du doigt, comme s’il était mêlé à ses histoires parce que son père faisait parti des évadés. Lui-même, il aurait préféré que son père reste derrière les barreaux. Il était après tout très bien à Azkaban. Après un soupire il monta rapidement vers la tour d’astronomie. Là-haut, on voyait tout le parc de poudlard,  c’était un endroit qui offrait une vue magnifique et en dehors des cours d’astronomie, il était rare d’y croiser du monde. Pourtant, là-haut, il reconnu bien vite une chevelure rousse familière. « Harkness. » Se contenta-t-il de dire alors qu’il l’avait rejoint. « Fleming. » Il laissa échapper un long soupire suite à cette appellation. C’était son nom il ne pouvait pas lui reprocher de l’avoir appelé ainsi. Elle avait légèrement tourné la tête vers lui. « Nott ? » Il haussa légèrement les épaules. Il ne savait plus si c’était vraiment mieux. Ces derniers temps, grand nombres des Nott semblait s’agiter, si le seigneur des ténèbres étaient vraiment revenus, ils allaient le rejoindre, ça ne faisait aucun doute. Elle sourit avant de tourner à nouveau la tête vers l’horizon. « Eyron. » Enfin, il hocha la tête. C’était la seule appellation qui semblait lui convenir ces derniers temps. Un prénom simple qui n’avait aucune signification néfaste. « Tu es en avance pour le cours d’astronomie. » Lança-t-il avec un sourire. Si elle l’était, il l’était aussi. Le soleil n’était pas encore couché. Lentement, il descendait derrière l’immense forêt interdite. « Toi aussi. D’autant plus qu’on est samedi. » Il rigola légèrement, elle n’avait pas tord. Souvent, il râlait quand il fallait aller en cours en pleine semaine alors il y avait peu de chance pour qu’il décide d’y aller un samedi soir. « En vérité, j’avais juste envie de venir admirer le coucher de soleil avec toi. » Elle rigola à son tour. Dans un sens, c’était peut-être vrai, il avait peut-être su, inconsciemment qu’elle serait là. Dans ce genre de moment, Cersei-Jane était la seule personne avec qui il voulait bien être, simplement parce qu’elle était la seule à pouvoir le comprendre. Elle était mal vue, depuis un moment déjà, parce que son cousin avait été enfermé à Azkaban. Lui, il y était encore. Il ne savait pas au fond si c’était mieux, après tout, elle disait qu’il était innocent, ce n’était pas le cas de son père à lui et en revanche, lui était bien libre.

« Tu vas obéir à ton père d’accord ? Tu sais que l’ordre du phénix est tombé, ça ne sert plus à rien de se lancer dans des mouvements pareil. Eyron, soit raisonnable. » Il leva les yeux au ciel suite aux paroles de sa mère. L’ordre était tombé, c’était bien vrai. Lui ainsi qu’un grand nombre de sorciers, certains avaient son âge, d’autres étaient encore plus jeunes que lui. « Je t’aime mon chéri. » Comme la mère poule qu’elle était, elle déposa un baiser sur son front. Elle était persuadée qu’il valait mieux pour lui qu’il suive une formation avec son père, parce qu’il fallait qu’il s’endurcisse, parce qu’il fallait effacer de son profil toutes traces d’appartenance à un mouvement rebelle, d’après elle, c’était pour son bien. Il valait mieux que ce qu’il était en train de devenir, lui qui travaillait dans une animalerie magique sur le chemin de traverse, une boutique dans laquelle il n’y avait presque plus de clients. Avec son père, il aurait accès au ministère de la magie et forcément, c’était mieux pour lui. « Olivia. » La voix tranchante de l’homme lui servant de père fit reculer sa mère.  Les gestes d’affection qu’elle avait pour son fils, ce n’était de toute évidence pas dans les mœurs de Moses Fleming. Elle pinça légèrement les lèvres avant de s’éloigner, quittant la maison dans un sanglot à peine dissimulé. Le jeune homme laissa échapper un long soupire avant de se tourner vers son père dont il venait à peine de découvrir l’apparence. Il l’avait vu à Poudlard pour la première fois, lors de la dernière rentrée, alors qu’il était devenu le nouveau professeur de sortilèges. Maintenant, il allait vivre avec lui et pourtant, ils n’avaient rien en commun. « Demain, tu viendras au ministère de la magie avec moi. Pas question de te laisser travailler dans une ménagerie. Je te trouverai une place parmi les exécuteurs. » Les exécuteurs une création dont le sorcier semblait être particulièrement fier. Le dernier endroit au monde où il avait envie de travailler. Même récurer les toilettes de Poudlard lui semblerait moins horrible comme métier. Il laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres, comme s’il s’agissait simplement d’une blague qu’on voulait lui faire. « Je ne pense pas être très doué pour ça, je préfère rester dans la ménagerie. » Son père semblait aussi froid que le marbre, le regard qu’il posait sur lui l’aurait presque fait frissonner. « On va faire les choses autrement dans ce cas, viens avec moi » Sans ajouter un mot, il quitta la pièce s’éloignant vers son bureau. Le jeune sorcier hésita un court instant avant de le suivre et de prendre place sur la chaise en face du bureau auquel son paternel était installé. Sans attendre il lui présenta un dossier. « Serah Kingston. Elle est enfermée à Azkaban. » Eryon eu l’impression soudaine que son cœur venait de manquer un battement. La main tremblante, il ouvrit le dossier pour voir la photo de la dite Serah, sa petite amie. Elle aurait du s’enfuir en France, c’était ce qui était prévu, il était persuadé depuis plusieurs moi qu’elle avait réussi. Sur la photo, elle avait l’air tellement fatiguée, son visage était dénué de sourire, ce sourire si beau qu’elle affichait toujours d’habitude. Il avait l’impression que son cœur venait de se briser. « Elle a été attrapée peu de temps après son arrivée en France. Il y a de nombreux rafleurs là-bas qui recherchent les déserteurs. » Ilse fichait des paroles de son père, son attention était concentrée sur cette photo. Pourquoi est-ce qu’il lui montrait ça ? Il releva les yeux vers l’homme en face de lui, persuadé qu’il n’allait pas tarder à lui fournir une réponse. « Elle a refusé la marque. Elle va passer sa vie à Azkaban. Tu peux encore la sauver. » Encore une fois, le jeune homme fronça les sourcils. Il ne voyait pas comment il pouvait l’aider, il avait bien une petite idée, mais il avait comme l’impression que ce serait trop facile. « Si j’accepte de travailler avec toi, tu la laisseras sortir ? » Un sourire malsain se dessina sur les lèvres de son père. Evidemment, ça ne pouvait pas être aussi simple et dans son expression, il pouvait facilement le deviner. « Je la laisserai sortir quand je serais pleinement satisfait de ton travail. Par contre si tu me déçois, elle sera exécutée. » Il disait ça avec tellement de calme que ça en était vraiment dérangeant. Il avait l’impression que son cœur battait tellement vite qu’il n’allait pas tarder à lâcher. « D’accord. » Il n’avait rien d’autre à ajouter. Bien vite, le sorcier en face de lui récupéra le dossier et lui, il était à présent coincé entre les griffes du monstre qui lui servait de père.