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 the other side of me ✲ o&b

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MessageSujet: the other side of me ✲ o&b   the other side of me ✲ o&b Icon_minitimeDim 26 Jan - 0:57


Oswin & Benjamin


Life feels empty, my love, it pains me so to give you away, now I only wish I could hold you again. Being there with you I am whole again, being there with you is all I ever need, my one belief.
Vêtements moldus, transports en communs moldus, hôpital moldu. Un monde entier qui semblait hostile et que Benjamin n’avait que trop peu fréquenté, malgré maintes promesses qu’il avait faites à une certaine habitante de ce monde ainsi qu’à lui-même. Il habitait tout près, si près, et pourtant il se sentait absolument étranger ici. Ce n’était pas pour le mettre à l’aise, mais aujourd’hui il préférait affronter le métro moldu ainsi que leurs coutumes vestimentaires étranges plutôt que de se poser la moindre question sur les différences qu’il pouvait avoir avec tous ces gens. Il était au-delà du malaise, il était au-delà de cette gêne qu’il avait toujours ressentie envers ses voisins. L’angoisse lui serrait les entrailles, lui mettait le cœur au bord des lèvres. Il n’avait pas dormi de la nuit et ses cernes lui donnaient un air féroce qu’il ne tentait pas de dissimuler. Fatigué, terriblement inquiet, il bravait le monde moldu sans se soucier des règles qui le lui interdisaient, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre que de son but. Il risquait gros en venant ici de son plein gré, lui qui était fiché par les services de police pour avoir eu des contacts personnels avec des moldus, la race inférieure que les sorciers ne devaient pas toucher. Il était devenu extrêmement soucieux des lois, depuis quelques mois, et il veillait à les respecter. Il avait une famille sur laquelle il devait veiller, ses responsabilités ne concernaient plus uniquement que lui, mais également ses frères et sœurs à présent, alors les écarts de conduite il devait les éviter. Mais si sa famille avait la plus haute place dans le rang de ses priorités, elle la partageait avec une autre personne. Une seule autre personne qu’il n’avait pas revue depuis des mois, et pour qui il était prêt à risquer de se faire attraper par la brigade de police et tous ses mouchards. Ben n’avait pas eu de contacts avec Oswin depuis qu’il lui avait fait subir le sortilège d’amnésie – mais à quoi cela aurait-il servi de lui faire tout oublier s’il s’était précipité pour la voir à tout bout de champ ? Elle lui manquait effroyablement, c’était un fait, mais il lui suffisait de se souvenir de la mort de ses parents pour que la séparation avec la jeune femme devienne plus sensée. Cela n’enlevait rien à la douleur, ni au manque, mais cela lui rappelait pourquoi il l’avait quittée. Et surtout pourquoi il devait se tenir loin d’elle. A ses côtés, elle était en danger, tandis que de retour dans son monde, ignorante de l’existence de ses voisins, elle était en sécurité. Cela ne signifiait pas qu’il l’avait fait sortir de sa vie, il avait toujours le sentiment d’être redevable envers elle, et surtout, il avait toujours ces sentiments qui le poussaient à s’assurer qu’elle aille bien. Tant bien que mal, il était parvenu jusqu’à aujourd’hui à ne jamais perdre sa trace, à toujours avoir des petits indices lui assurant qu’elle était vivante et en bonne santé. A côté de ça, il ne savait rien de sa vie. Ce qu’elle faisait de ses journées, avec qui elle passait ses temps libres, autant de questions qui le torturaient, mais auxquelles il prenait bien soin de ne jamais avoir de réponses. Si elle avait un homme dans sa vie, il préférait encore l’ignorer … Mais la veille au soir, il avait reçu un message qui lui avait fait oublier toutes ses bonnes résolutions : Oswin avait été attaquée par un sorcier, elle avait été blessée et avait été emmenée à l’hôpital le plus proche. L’hôpital moldu, bien évidemment, et c’était la seule chose qui avait empêché Benjamin de s’y rendre au beau milieu de la nuit pour s’assurer immédiatement qu’elle allait bien. Après une nuit à tourner comme un lion en cage, ruminant toutes sortes de sombres pensées allant de l’inquiétude pour Oswin à la malédiction qu’il ferait planer sur celui qui avait osé lever sa baguette sur elle, il avait finalement vu le soleil se lever et il s’était empressé de se rendre à l’hôpital.

Une fois devant le bâtiment, il n’hésita pas une seconde et se dirigea droit vers le comptoir d’accueil. Il était beaucoup trop tôt pour les visites, mais il avait eu toute la nuit pour peaufiner son histoire – ainsi que ses papiers – et l’infirmière de garde ne posa pas plus de questions quand elle vit le sigle de la police moldue sur la carte qu’il lui présenta. De l’avantage d’avoir fréquenté une moldue travaillant dans la police : il avait gardé quelques-unes de ses affaires, et il suffisait d’un petit sortilège pour modifier les noms sur les cartes et les papiers officiels. Ayant obtenu le numéro de chambre qui l’intéressait, Ben prit l’ascenseur – cela ne changeait pas beaucoup de ceux du Ministère, en version plus basique tout de même – et se retrouva, enfin dans le couloir qui avait hanté sa nuit. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer la chambre, et il s’arrêta une seconde devant la porte, ses pires cauchemars refaisant surface à toute vitesse. Il ne pourrait pas supporter de la voir blessée, sa souffrance lui était douloureuse avant même qu’il n’en soit témoin. Il inspira profondément, vérifia que sa baguette était bien au fond de sa poche, et posa sa main sur la poignée. Il poussa doucement la porte en prenant soin de ne pas la faire grincer, et pénétra dans la chambre … Pour se retrouver nez à nez avec une paire d’yeux qui le fixaient, bien plus éveillés que ce à quoi il s’était attendu. Autant pour la visite à sa belle au bois dormant ! La surprise le laissa stupéfait pendant quelques secondes, juste le temps pour lui de scanner rapidement la jeune femme dans son lit. Il n’avait aucun moyen de déterminer l’ampleur de ses blessures, mais si elle était consciente, c’était une très bonne chose. Un peu moins bonne pour lui, bien évidemment, car il avait espéré qu’elle soit endormie tout le long de sa visite … La voir lui enlevait un poids immense de la poitrine, comme s’il respirait enfin après des semaines d’apnée. Mais sa conscience lui hurlait qu’il n’aurait pas du se trouver là, en aucun cas. Elle n’aurait jamais du le voir. Après un silence qui s’éternisa plus que de raison, Ben réussit plus ou moins à reprendre contenance. « Excusez-moi, j’ai du me tromper de porte … Il n’y a personne dans le lit à côté de vous ? On m’a pourtant indiqué ce numéro de chambre. » Sa voix n’était pas très assurée, il inventait à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Sa couverture policière était tombée à l’eau, il ne ferait jamais illusion face à Oswin, et il devait trouver rapidement quelque chose pour se sortir de là … Mais quoi ? « A moins que ce ne soit vous qui attendiez le m… clown ? Vous m’avez l’air un peu grande pour ça, mais je peux essayer quand même si vous y tenez. » Il avait faillit dire magicien ! Il se traita de tous les noms, abasourdi par sa propre stupidité. Il ne savait vraiment pas d’où il sortait cette excuse, un peu pitoyable, mais il se souvenait vaguement qu’Oswin lui avait raconté, bien des mois plus tôt, que dans certains hôpitaux moldus, des personnes venaient divertir les enfants malades avec des tours de magie. Cela n’avait rien à voir avec la magie qu’il était capable de créer, mais ça l’avait fait rire, à cette époque, d’imaginer Ben rendre visite aux enfants moldus. Pas certain qu’elle en rie autant aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: the other side of me ✲ o&b   the other side of me ✲ o&b Icon_minitimeLun 27 Jan - 19:34


I need you so much closer.

Benjamin G. Montausier  and oswin Wayne.

I was standing on the surface of a perforated sphere When the water filled every hole And thousands upon thousands made an ocean Making islands where no island should go. Most people were overjoyed; they took to their boats I thought it less like a lake and more like a moat The rhythm of my footsteps crossing floodlands to your door Have been silenced forever more The distance is quite simply much too far for me to row It seems farther than ever before. ~ Transatlanticism .


L’hôpital ; comme un grand nombre de personne, c’était un lieu signe de trop de malheur pour beaucoup de personne, elle y comprit. Elle exerçait un métier à risque qui lui avait valu plusieurs blessures, plusieurs hospitalisation, mais à ses yeux, jamais elle ne s’était empêtrée dans autant de problèmes. Elle aurait dû laisser tomber l’affaire bien plus tôt, on le lui avait dit, on l’avait même mise à pied pour lui faire comprendre qu’il fallait qu’elle abandonne et qu’elle continue sa vie au lieu de continuer à s’intéresser à des histoires qui ne la concernait en rien. Mais évidemment, elle n’avait pas pu s’y résoudre. Elle était trop têtue pour écouter les conseils qu’on lui donnait, pire que ça, elle avait la fâcheuse manie de faire exactement le contraire de ce qu’on lui disait de faire. Il fallait croire que les [i]fais pas ci, fais pas ça[ /i], elle les percevait comme une provocation à laquelle elle se devait de répondre. Peut-être qu’il faudrait que l’hôpital envisage de l’envoyer en service de psychiatrie pour s’assurer que tout allait bien chez elle. Le fait était qu’il y avait bien un problème quelque part pour qu’elle s’entête à se mettre ainsi dans de beaux draps. Elle avait choisi de travailler pour la police, ainsi elle avait du mal à imaginer qu’elle puisse simplement laisser tomber alors même que l’enquête qu’on lui avait confiée précédemment traitait de meurtres. Des gens étaient morts et personne ne voulait rien faire. Elle avait tendance à penser qu’elle était la seule à vouloir comprendre le pourquoi du comment, élucider cette affaire et apporter ne serait-ce qu’un peu de soulagement aux familles des personnes décédées. Il n’y avait qu’elle que ça semblait inquiéter cette histoire et c’était au fond assez inquiétant. Peut-être que les autres avaient au moins compris les risques qui semblaient aller de paire avec cette enquête, ou bien, ils avaient peur de perdre la raison, car, c’était ce qu’elle avait l’impression d’être en train de subir alors que, plus elle avançait dans cette enquête, plus elle se retrouvait confrontée à des choses complètement folles. Elle s’interrogeait parfois sur son propre état mental. Elle finissait toujours par se dire qu’elle allait parfaitement bien et puis elle se sentait obligeait de fouiller d’avantage afin de trouver des explications rationnelles à tout ce qui, au premier abord n’en était pas. Il devait bien y avoir des explications rationnelles, c’était ainsi que ça fonctionnait dans son esprit c’était ainsi que ça avait toujours fonctionné. Son état mental était une raison de plus la poussant à continuer à creuser sans se soucier des risques auxquels elle pouvait se confronter. Elle n’avait en rien l’intention d’abandonner et cette hospitalisation d’urgence ne changeait rien, absolument rien à ça. Au contraire, maintenant, elle pouvait ajouter à toutes ses raisons, celle de découvrir pourquoi elle avait manqué de mourir. Elle pouvait cependant, entendre sa mère, l’une des rares personnes qui était venue lui rendre visite depuis qu’elle était là, lui répéter qu’elle ferait mieux de laisser tomber et de prendre des vacances pour se ressourcer. Sa mère ne savait même pas de quoi elle parlait. Avec elle, toujours, les choses étaient d’une simplicité à couper le souffle, quand ça n’allait pas, il suffisait de prendre des vacances et comme par magie, tous les problèmes devaient se résoudre. C’était peu probable que la pseudo solution miracle de sa mère ait déjà porté ses fruits. Elle voulait bien concevoir qu’elle ne voulait simplement pas perdre sa fille à cause de la police, tout comme elle avait perdu son mari, enfin, même les inquiétudes de sa mère n’étaient pas suffisantes pour l’arrêter. Déjà, au fond de son lit d’hôpital, elle n’avait pas tardé à se replonger dans cette maudite enquête. Elle n’avait pas envie de passer ses journées à simplement regarder la télévision en attendant que ça passe. Ce n’était pas dans ses habitudes ça. Elle préférait utiliser le temps qu’elle avait au profit d’un but utile et relire, en long, en large et en travers toutes les données qu’elle avait pu recueillir depuis le début de son enquête semblait être une bonne idée. Elle avait ignoré ses collègues qui étaient également venu lui rendre visite, qui une nouvelle fois, lui avait conseillé d’oublier cette affaire, elle avait également ignoré leurs questions sur ce qui lui était arrivé. Forcément, ils se posaient des questions sur son agresseur, mais elle refusait de répondre à leurs questions, se contentant de faire comme si elle ne se souvenait de rien. C’était plus simple que de tenter d’expliquer ce qui s’était passé là-bas.

Ce qui s’était passé là-bas, au fond, elle n’en avait pas la moindre idée, tout était trop flou dans sa tête. Trop incohérent pour qu’elle puisse admettre que tout ça soit vraiment arrivé. Elle avait très certainement été victime d’hallucinations, même si c’était vrai de toute façon, elle ne pouvait clairement pas raconter ça à ses collègue, on la prendrait définitivement pour une folle et elle préférait éviter ça. Il y avait déjà suffisamment de personnes qui étaient persuadées qu’elle était cinglée, peut-être qu’il était plus sage d’essayer d’en rajouter une couche. Allongée dans son lit d’hôpital, elle s’était réveillée depuis un moment déjà, sans être capable de trouver le sommeil. Elle relisait encore ses dossiers, à la recherche d’une information capitale à côté de laquelle elle serait passée les nombreuses précédentes fois où elle était restée le nez plongé là dedans. Dans un soupire, elle avait refermé son dossier, le posant sans la moindre délicatesse sur la misérable tablette qui lui servait plus ou moins de bureau depuis son hospitalisation. Elle avait de quoi désespérer. N’importe qui de censé aurait lâché l’affaire depuis longtemps, ne serait-ce que par désespoir, elle aurait facilement pu devenir cette policière aigrie et alcoolique, coincée à jamais avec la même enquête. Ça n’avançait pas et puisqu’elle était suspendue, personne n’allait lui confier une nouvelle enquête qui lui permettrait de penser à autre chose. Elle n’arrivait pas à penser à autre chose, jour et nuit, il n’y avait que ça dans sa tête et ça en devenait énervant. Agacée ; elle ouvrit de nouveau les paupières pour rependre là où elle s’était arrêtée dans sa lecture. Une nouvelle fois elle tourna la problème dans tous les sens jusqu’à ce qu’une lueur d’espoir refasse surface. Elle prenait un peu tout et n’importe quoi pour des indices et enfin, elle pensait avoir mis la main sur quelque chose. Elle se pencha bien vite pour récupérer son sac, y ranger les dossiers avant de repousser les couvertures pour sortir de son lit. Elle perdait son temps en restant alitée, certes, elle n’était pas au meilleur de sa forme, mais elle tenait à peu près debout, c’était suffisant. Elle attrapa la valise que lui avait rapportée sa mère pour enfiler la première robe lui passant sous la main, c’était déjà mieux que les vêtements d’hôpitaux. Elle attacha rapidement ses cheveux avant de mettre ses lunettes sur son nez, déjà prête à quitter les lieux, même sans l’avis de son médecin. Elle détestait sa mère qui avait la fâcheuse habitude de voir le sens esthétique avant le sens pratique, mais elle enfila quand même les escarpins laissés par cette dernière avant de s’avancer difficilement vers la porte. Elle recula alors que cette dernière s’ouvrit sans même qu’elle n’ait eu le temps de mettre la main sur la poignée. Elle avait cru qu’elle allait se retrouver nez à nez avec un médecin doté d’un sixième sens, venu l’arrêter dans sa tentative d’évasion, mais au lieu de ça, elle vit un parfait inconnu qui n’avait en rien l’air d’un médecin. « Excusez-moi, j’ai du me tromper de porte … Il n’y a personne dans le lit à côté de vous ? On m’a pourtant indiqué ce numéro de chambre. » Appuyée contre son propre lit, elle jeta un regard derrière son épaule pour regarder le l’autre lit en question. Il n’y avait même pas de draps dessus, ça aurait du suffire à prouver qu’il n’y avait personne dedans. Heureusement qu’il n’y avait personne dedans, partager sa chambre avec quelqu’un d’autre, ça lui aurait rapidement tapé sur les nerfs et elle n’avait absolument pas besoin de ça. « A moins que ce ne soit vous qui attendiez le m… clown ? Vous m’avez l’air un peu grande pour ça, mais je peux essayer quand même si vous y tenez. » Elle retourna la tête vers son interlocuteur, les sourcils froncés. Elle ne put retenir un léger rire suite à sa réplique. En effet elle était trop grande pour avoir besoin d’un clown, en plus elle détestait ça et franchement, il avait plus l’air d’un chippendale que d’un clown. « Le clown ? Vous êtes un clown … Vous ? » Si lui, en effet, il était clown, elle voulait bien rester dans cette chambre quelques minutes supplémentaires pour voir ce que ça pouvait donner, parce qu’il n’avait définitivement pas l’air d’un clown. « Quand j’étais plus jeune j’avais ce jeu avec mon père, on prenait des personnes au hasard dans la rue et on essayait de deviner leur métier. Et bien clown n’aurait absolument pas été le métier que je vous aurez attribué. » Ses blessures encore douloureuses, elle sentit ses jambes commencer à trembler sous son poids, elle s’assit sur son lit l’air de rien tout en continuant de fixer le prétendu clown. « Vous savez faire quoi ? Des petits animaux en ballons ? Je pense que vous devriez aller en pédiatrie pour ça. » Les enfants avaient très certainement plus besoin d’un clown qu’elle, elle, elle avait simplement besoin qu’il se pousse de son chemin pour qu’elle puisse quitter cette chambre morbide. Elle fronça à nouveau les sourcils avant de reprendre, digne de la pipelette qu’elle avait toujours été. « Vous n’êtes pas strip-teaseur au moins pour de vrai ? Oh mon dieu ce serait totalement le genre de Sarah de m’envoyer un strip-teaseur pour me remettre de mes émotions. C’est elle qui vous envoie ? C’est autorisé au moins ça dans les hôpitaux ? Je ne suis pas sûre. » Elle marqua un temps d’arrêt alors qu’elle avait l’impression d’être définitivement en train de s’enfoncer. « Bref. Je parle trop et je dis n’importe quoi,  non ? » Il y avait des chances en effet. Certes, l’idée du strip-teaseur, ça aurait bien été le style de son amie Sarah, mais si elle avait un tant soit peu réfléchi avant de dire ça, elle en serait venu à la conclusion qu’elle était dans un hôpital et non pas dans une boite de nuit.
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MessageSujet: Re: the other side of me ✲ o&b   the other side of me ✲ o&b Icon_minitimeLun 24 Fév - 21:27

Se retrouver face à une Oswin totalement réveillée n’était absolument pas ce que Benjamin avait souhaité. Il ne s’était pas préparé à la revoir, à lui parler. Après une nuit blanche à entretenir une angoisse grandissante, il avait pensé à beaucoup de scénarios mais aucun ne prenait en compte la possibilité qu’il doive justifier sa présence à celle qu’il n’était plus censé revoir. Il avait été pris par surprise, et il était bien difficile de trouver comment réagir face à la demoiselle qui hantait ses jours et ses nuits depuis de longues semaines. Les mots se bousculaient, tous plus inappropriés les uns que les autres, tout comme l’envie de la prendre dans ses bras, celle de fuir en courant ou juste de poser sa main sur sa joue pour s’assurer qu’elle était bien là, bien vivante et bien réelle. C’était une véritable tempête qui avait pris naissance dans sa tête, le déchirant de tous côtés et le laissant incapable de la moindre réaction. Il en avait rêvé de ces retrouvailles, pendant les moments où il s’autorisait à imaginer ce qu’il se passerait s’ils se revoyaient … Mais jamais ce genre de fantasme ne prenait lieu dans un hôpital, et cela se terminait toujours d’une façon tout à fait impossible dans l’état actuel des choses. Et les dialogues tournaient souvent court, ce qui ne l’aidait absolument pas à trouver quoi dire devant elle. Retirer son t-shirt pour abréger la discussion n’était jamais une technique très efficace dans la réalité … Il fallait trouver quelque chose de plus terre à terre, quelque chose qui ne fasse pas fuir Oswin, ou qui n’éveille pas sa suspicion et sa méfiance. Elle était très douée pour ça. Mais une fois ses pulsions masculines les plus basiques mises de côté, il ne restait plus grand-chose dans son cerveau chamboulé. Et ce qui en ressortit n’était pas sa plus brillante improvisation. « Le clown ? Vous êtes un clown … Vous ? » Il écarta les bras d’un air un peu penaud, pas surpris pour une noise qu’elle n’y croie pas. Il avait du clown comme il aurait pu dire astronaute : il n’avait pas suffisamment de connaissances dans le monde moldu pour s’inventer en si peu de temps une identité crédible. Elle lui faisait perdre tous ses moyens ! « Ne vous moquez pas ! C’est la première fois que je fais ça, et j’ai suffisamment le trac pour que vous en rajoutiez ! » Se défendit-il du mieux qu’il pu. « Quand j’étais plus jeune j’avais ce jeu avec mon père, on prenait des personnes au hasard dans la rue et on essayait de deviner leur métier. Et bien clown n’aurait absolument pas été le métier que je vous aurez attribué. » Ben sentit son cœur se serrer à cette évocation lancée innocemment par la demoiselle. Quand ils étaient ensemble, elle parlait souvent de son père, lui racontant ce genre de petites anecdotes qui aidaient le sorcier à se créer une image plus concrète de son géniteur. Il aimait bien qu’elle lui parle de son passé, cela les faisait sortir de leur quotidien de terreur pendant quelques instants, pour se plonger dans la vie insouciante qu’elle avait eu bien des années plus tôt. Il apprenait ainsi à la connaître et découvrait en même temps le monde où elle avait grandi, qui lui était en majorité inconnu. Ces petits moments lui manquaient terriblement … Comme tout le reste. « Et vous m’auriez attribué quel métier, alors ? » Demanda-t-il en la regardant s’asseoir sur le lit. C’est seulement à ce moment qu’il réalisa qu’elle était debout, habillée … Prête à partir. Il fronça imperceptiblement les sourcils en se remémorant ce que son contact lui avait dit, sur son état de santé et ses blessures. Il n’avait pas dit grand-chose, certes ! Mais Ben se souvenait très bien qu’il n’avait pas mentionné sa sortie aussi rapide de l’hôpital. Et il lui en aurait bien fait immédiatement la réflexion s’il n’essayait pas de rester crédible dans son rôle de parfait inconnu. Il aurait peut-être du choisir une carrière de médecin plutôt que clown !

Mais il n’avait pas droit au chapitre : la seule chose qu’il pouvait faire, c’était essayer de la retenir, continuer de discuter en espérant qu’un vrai médecin finirait par arriver pour l’empêcher de partir. Et par chance, Oswin était de naturel bavarde, elle ne rechignait pas à entamer la discussion avec des inconnus. Benjamin ne savait toujours pas à quel point elle était blessée, mais visiblement ce n’était pas suffisant pour entamer son babillage enthousiaste. « Vous savez faire quoi ? Des petits animaux en ballons ? Je pense que vous devriez aller en pédiatrie pour ça. » Il n’avait pas besoin qu’elle le lui dise pour se douter que l’endroit n’était pas idéal pour un clown, mais il regarda autour de lui comme s’il le réalisait juste maintenant, et haussa finalement les épaules. « Je ne sais pas faire d’animaux en ballons. Je n’ai jamais fais ça, soyez indulgente ! Moi normalement je lis des histoires aux enfants, je suis plus doué pour ça que pour faire le clown, mais je remplace un ami qui est tombé malade … Et c’est bien ma veine, visiblement personne n’a besoin de moi dans cette chambre. » La partie sur les histoires était plus ou moins vraie : en ayant eu trois frères et une sœur, il était devenu un véritable maître dans l’art de raconter des histoires. Il leur avait lu des centaines de livres quand leurs parents étaient absents, et il savait jouer les personnages des contes sorciers à la perfection. Il pouvait devenir très bon acteur quand il se glissait dans le rôle, et ses cadets avaient toujours adoré ça. C’était sans doute également pour ça que son mensonge devenait de plus en plus fluide et que les excuses lui venaient plus naturellement, il commençait tout doucement à reprendre de l’aisance et à en oublier son blocage face à Oswin. Il était presque content de lui-même d’avoir pu trouver quelque chose justifiant sa nullité en matière de clowneries, si jamais elle exigeait une démonstration. « Vous n’êtes pas strip-teaseur au moins pour de vrai ? Oh mon dieu ce serait totalement le genre de Sarah de m’envoyer un strip-teaseur pour me remettre de mes émotions. C’est elle qui vous envoie ? C’est autorisé au moins ça dans les hôpitaux ? Je ne suis pas sûre. » Elle le prit pourtant par surprise, et il eut un temps de réaction avant de se mettre à rire. Un peu jaune, il fallait l’avouer. C’était donc comme ça qu’elle le voyait, en réalité ? « Parce que j’ai plus l’apparence d’un strip-teaseur que d’un clown ? Je ne sais pas comment je dois prendre ça … » Il ne savait vraiment pas, mais il valait mieux qu’il évite de trop se pencher sur la question. Il était un inconnu pour elle, après tout. « Bref. Je parle trop et je dis n’importe quoi,  non ? » Ben fronça à nouveau les sourcils. Bien sûr que non, elle ne parlait pas trop ! Il serait bien resté là toute la journée à l’écouter parler de ses amies, de strip-teaseur ou de n’importe quoi d’autre. Quoi qu’elle dise, il était heureux qu’elle lui parle, et il le réalisait à peine qu’elle voulait déjà se taire ! Il n’en était pas question. Même s’il n’était pas venu pour discuter avec elle, il ne voulait plus que ça cesse. « Oh non, ne vous inquiétez pas ! Au moins, vous venez de me mettre la puce à l’oreille, parce que même si je ne suis pas une farce envoyée par votre amie, j’ai l’impression que quelqu’un s’est fichu de moi. » Lâcha-t-il d’un ton dépité. Il enfonça ses mains dans ses poches, puis regarda Oswin avec un petit sourire. « Vous êtes sûre que vous ne voulez même pas une petite histoire pour vous endormir ? Ou … Pour vous aider à mieux sortir, vous allez l’air prête au départ … » Remarqua-t-il, comme s’il s’en rendait à peine compte. « Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, vous êtes sûre que vous allez bien ? Vous m’avez l’air un peu pâlichonne pour quelqu’un qui doit sortir de l’hôpital. » La technique serait peut-être un peu trop évidente, mais il n’avait pas pu s’empêcher de faire la remarque. Tout son être se rebellait contre le fait qu’elle soit déjà debout, et il ne pouvait pas se taire, même s’il n’était personne pour elle.
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MessageSujet: Re: the other side of me ✲ o&b   the other side of me ✲ o&b Icon_minitimeDim 30 Mar - 16:25


I need you so much closer.

Benjamin G. Montausier  and oswin Wayne.

I was standing on the surface of a perforated sphere When the water filled every hole And thousands upon thousands made an ocean Making islands where no island should go. Most people were overjoyed; they took to their boats I thought it less like a lake and more like a moat The rhythm of my footsteps crossing floodlands to your door Have been silenced forever more The distance is quite simply much too far for me to row It seems farther than ever before. ~ Transatlanticism .


Oswin avait simplement eu l’intention de quitter discrètement les murs de l’hôpital. Elle n’avait pas envie de s’attarder ici. Elle était blessée, il fallait qu’elle recouvre ses forces, qu’elle laisse le temps à ses blessures de guérir, qu’elle se repose. Elle détestait l’idée de rester chez elle dans son lit à rien faire, c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas se résoudre à faire, alors, rester dans un lit d’hôpital, certainement pas. Elle se fichait bien des conseils des médecins, elle avait encore du travail à faire et si elle s’était retrouvée dans de telles circonstances, ce n’était pas pour rien. Elle se plaisait à croire qu’elle s’était simplement retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, mais une partie d’elle lui disait que c’était trop facile. Avec tout ce qu’elle vivait ces derniers temps, elle avait sans doute tendance à devenir légèrement paranoïaque mais elle commençait même à se demander si ce n’était pas volontaire et que quelqu’un n’était pas en train d’essayer de se débarrasser d’elle. Si c’était bel et bien le cas, elle n’avait pas envie de rester là à se tourner les pouces. N’importe qui pouvait venir jusqu’à cette chambre pour menacer sa vie, or, elle n’avait pas franchement envie d’y passer. Quelqu’un d’aviser lui dirait que dans ce cas, elle aurait dû laisser tomber cette enquête depuis longtemps déjà ou qu’elle devrait se ménager et vraiment se reposer en vue des blessures dont elle était victime, mais elle n’était pas du genre à écouter qui que ce soit, même ceux qui, de toute évidence étaient plus avisés qu’elle. Elle avait décidé qu’elle allait sortir de cet hôpital, même sans l’accord des médecins alors elle le ferait et elle avait bien l’intention de ne laisser personne la retenir. Elle était parfois beaucoup trop entêtée et il était clair que, dans de telles situations il s’agissait de l’un de ses pires défauts. Elle ne pensait clairement pas que quelqu’un viendrait la déranger à une heure pareille, elle était censée dormir après tout et puisqu’on se souciait tant de son niveau de sommeil, il était logique que personne ne viendrait la déranger. Personne sauf, un prétendu clown. Prétendu, parce qu’à ses yeux il n’avait pas du tout l’air d’un clown. Elle ne savait pas d’où il sortait ni même ce qu’il voulait concrètement, mais franchement, un clown ? Un vrai clown serait déjà arrivé déguisé dans l’hôpital en plus, il n’aurait pas débarqué dans la chambre d’un enfant habillé comme ça à demander s’il avait besoin d’un clown. Vraiment, il manquait de crédibilité. Quoi qu’il puisse bien lui vouloir pour de vrai, elle espérait vivement qu’il se contente de la laisser tranquille le plus rapidement possible. Elle voulait partir de là, et chaque minute qu’elle perdait avait tendance à l’agacer. Elle détestait les hôpitaux sans doute plus encore qu’elle restait à rien faire, alors les deux combinés ensemble forcément, ça jouait avec force sur ses nerfs. Elle avait encore bien des choses à faire, bien des choses à découvrir et une enquête, peut-être dangereuse, qu’elle avait l’intention de mener jusqu’au bout. La jeune femme ne tarda pas à lui expliquer qu’elle n’avait pas franchement l’impression qu’il s’agissait d’un clown. Elle aurait pu lui attribuer de nombreux métiers, à le voir comme ça, mais certainement pas celui de clown, c’était presque comme s’il venait de lui annoncer qu’il était danseur dans un balais. Quoi que ça aurait peut-être été plus crédible, elle n’en savait rien, juste qu’elle le l’imaginait pas plus en collants qu’en habits de clown. Elle était suffisamment curieuse cependant pour accepter de perdre quelques minutes de son précieux temps pour le voir habillé en clown cela dit, ça devait être assez bizarre. Enfin, les habits amples et une bonne couche de maquillage faisaient un travail fabuleux parfois. « Et vous m’auriez attribué quel métier, alors ? » Assise sur le lit, la jeune femme croisa les bras sur sa poitrine avant de hausser les épaules. Elle en avait plein en tête en cet instant précis, mais elle avait bien conscience qu’elle ferait mieux de garder certaines de ses idées pour elle-même. Ce serait certainement plus raisonnable. « Je ne sais pas, plutôt … Rugbyman ou … Pompier. » Il en avait la carrure de toute évidence. Elle avait plus tendance à imaginer les clowns, tout maigrichons et frêle ce qui était loin d’être le cas de l’homme qui lui faisait face. Enfin, chacun sa vocation, s’il avait pu suivre ses rêves tant mieux pour lui, enfin de on propre avis, elle préférait les rugbymans ou les pompiers, ça faisait moins peur que les clowns.

S’il était vraiment un clown, il devait savoir faire des trucs de clowns, Oswin n’était pas une spécialiste dans le domaine, mais aussi loin que remontait ses souvenirs d’enfance, elle se souvenait en avoir croiser quelques uns dans des cirques ou des fêtes foraines, elle avait reçu de leur part des animaux en ballons, ou elle les avait vu faire les pitres, des blagues qui aujourd’hui lui semblaient parfaitement stupides. Finalement, elle avait peut-être du temps à perdre, une légère crainte d’être incapable de tenir sur ses jambes bien longtemps si jamais elle se levait du lit sur lequel elle était assise, sans quoi, elle n’aurait certainement pas chercher à se lancer dans une longue conversation avec cet inconnu qui était apparemment un clown, chose qu’elle n’arrêtait pas de se répéter dans sa tête tellement ça semblait impossible. « Je ne sais pas faire d’animaux en ballons. Je n’ai jamais fais ça, soyez indulgente ! Moi normalement je lis des histoires aux enfants, je suis plus doué pour ça que pour faire le clown, mais je remplace un ami qui est tombé malade … Et c’est bien ma veine, visiblement personne n’a besoin de moi dans cette chambre. » Les bras toujours croisée sur la poitrine, elle arqua légèrement un sourcil. C’était un métier ça de lire des histoires aux enfants malade ? Ça ressemblait plus à du bénévolat qu’à autre chose, les clown aussi d’ailleurs, est-ce qu’il y avait vraiment des gens pour donner de l’argent à des gens tout juste bon à faire les pitres ? Sans doute que oui. Enfin, d’une façon ou d’une autre il avait raison, elle n’avait pas besoin d’un clown ou même qu’on lui lise une histoire. « Désolée, je pense que j’ai passé l’âge pour ça. » Elle ne pensait pas, elle en était sûre. Elle n’était clairement pas une grande fan des clowns et si elle avait besoin de lire quelque chose, elle était assez grande pour le faire toute seule et ce depuis des années maintenant. Cette situation lui paraissait tout de même tellement invraisemblable qu’elle se posait de nombreuses questions, trop nombreuses, à tel point qu’évidemment, elle fini par sortir des âneries plus grosse qu’elle. En même temps ça ne serait pas forcément étonnant que sa fameuse amie Sarah lui envoie un stripteaseur et franchement on pouvait dire ce qu’on, voulait, même si elle n’avait pas cité le métier précédemment, elle l’imaginait beaucoup plus facilement stripteaseur que clown. De son propre avis, il aurait pas mal de succès en tant que stripteaseur. Enfin, mieux valait qu’elle évite de penser à ce genre de choses, c’était après tout, parfaitement déplacé. « Parce que j’ai plus l’apparence d’un strip-teaseur que d’un clown ? Je ne sais pas comment je dois prendre ça … » Elle décroisa les bras pour laisser ses mains se rejoindre et tourner nerveusement l’une de ses bagues autour de son doigt. Qu’est-ce qu’elle pouvait être idiote parfois. Elle hésita un cours instant avant d’esquisser un léger sourire. « Il ne faut pas le prendre mal. C’était un compliment. » D’un geste rapide de la main, elle désigna son torse tout en le reluquant de haut en bas avant de venir poser son regard dans le sien. « Je veux dire, je préférerai vous voir retirer vos vêtements qu’avec un habit de clown. » Elle ferma les yeux un cours instant avant de reposer ses mains sur ses cuisses. Sérieusement il y avait des moments où elle ferait mieux de se taire et là, ça en faisait décidément partit. Elle le signala, sans doute dans une tentative désespérée de ne pas passer complètement pour une grande folle. Mais c’était sans doute trop tard maintenant. A la place de ce pauvre type, elle, elle aurait déjà pris ses jambes à son cou, il avait du courage de ne pas avoir peur d’elle tellement elle était cinglée. Ou alors elle allait juste passer pour une vieille fille, manquant cruellement d’un homme dans sa vie là. Sa mère n’arrêtait pas de lui dire qu’il fallait qu’elle se trouve quelqu’un, il fallait croire qu’elle avait raison finalement. « Oh non, ne vous inquiétez pas ! Au moins, vous venez de me mettre la puce à l’oreille, parce que même si je ne suis pas une farce envoyée par votre amie, j’ai l’impression que quelqu’un s’est fichu de moi. » Elle sourit légèrement d’un air désolé, si quelqu’un l’avait vraiment envoyé dans cette chambre pour qu’il puisse faire le clown ou lire des histoires, c’était clair qu’on s’était fichu de lui. « Désolée pour vous. Sachez quand même quand je ne suis pas toujours comme ça, c’est la morphine ça me fait délirer un peu. » Elle était carrément tout le temps comme ça, elle n’était absolument pas sous l’effet de la morphine, heureusement, elle serait encore pire sinon. Enfin, il ne la connaissait pas, alors il pouvait la croire quand elle lui disait qu’elle n’était pas aussi cinglée que ça d’habitude. Ils ne se reverraient peut-être jamais, mais elle avait une certaine dignité qu’il fallait qu’elle rétablisse. « Vous êtes sûre que vous ne voulez même pas une petite histoire pour vous endormir ? Ou … Pour vous aider à mieux sortir, vous allez l’air prête au départ … » Elle laissa échapper un petit rire pensant franchement qu’il plaisantait quand il parler d’histoire mais apparemment non, elle était la seule à rire. Elle reprit son sérieux avant de pincer légèrement les lèvres. « Vous étiez sérieux, vous voulez vraiment me lire une histoire ? » Elle n’avait pas l’air d’une gamine quand même, en plus elle avait raison, elle n’avait pas envie de dormir, juste de quitter cet hôpital. Alors pour l’histoire, elle passait son tour sans soucis. « Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, vous êtes sûre que vous allez bien ? Vous m’avez l’air un peu pâlichonne pour quelqu’un qui doit sortir de l’hôpital. » Elle adressa un léger sourire avant de se relever du lit, ravivant les douleurs de ses blessures encore à vif. Elle grimaça légèrement avant d’attraper son sac à main pour le mettre sur son épaule. « Je vais bien, je suis toujours pâlichonne, ma mère dit toujours que je devrais prendre d’avantage le soleil. Si ça tenait qu’à elle, elle m’enverrait en vacances aux caraïbes. » Des vacances qu’elle, elle n’avait pas envie de prendre. Elle n’était peut-être pas normale mais elle n’avait pas envie de partir aux caraïbes faire bronzette au soleil. « Vous savez ce qu’on dit, si une fille arrive à tenir debout sur des escarpins, c’est qu’elle va bien. » Personne ne disait ça. Enfin, c’était ça façon à elle de dire qu’elle allait bien. Elle tenait – pour le moment – debout, elle allait parfaitement bien. Elle essaya en tous cas de s’en convaincre. « Donc, c’était sympa de discuter avec vous, mais je vais y aller. » Elle sourit légèrement dans l’espoir de le voir quitter la chambre afin qu’elle puisse partir après lui en longeant le mur s’il le fallait. Mais elle ne voulait pas prendre le risque d’avancer dans la pièce tant qu’il était là, elle ne voulait pas perdre toute sa crédibilité en s’effondrant devant ce type ce qui risquait quand même d’arriver mine de rien.

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