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 Ael ‡ Don't forget that I don't care

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MessageSujet: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:07





ael nevenoe.
Du vert teinté de pourpre dans tes prunelles déchirées par la haine, celle qui t'anime depuis des années sans que tu ne parviennes à t'en départir. Tu plonges tes crocs dans la chaire noirâtre de la vengeance et tu continues de t'en nourrir, sans pouvoir échapper à cette terrible malédiction dans laquelle tu t'es enfoncée.


NOM : Nevenoe. Les lettres s'entrelacent puis coulent, en un nom qui ne m'a jamais particulièrement plut, probablement parce que je n'ai jamais su m'y identifier. Une famille depuis longtemps disparue, en ce sang versé qui a éclaboussé mon existence à jamais. Il n'est plus aujourd'hui qu'un tracé de plume sur un document que je ne mire jamais, ainsi qu'un rappel de tout ce que j'ai perdu, consciemment et inconsciemment.  PRÉNOM(S) : Ael, qui signifie dans cet obscur langage celtique, le messager. Dieu m'est témoin … même si je ne le porte dans mon cœur ni mes tripes, que je me suis demandé plus d'une fois les raisons d'un tel prénom. Quel était donc ce message que mes parents eussent aimer me voir porter, et à quels obscurs destinataires ? Des années durant, cette interrogation flotta légèrement dans un esprit qui ne s'y accrochait. Aujourd'hui, je sais que le seul message que mes prunelles ensanglantées porte est la mort.ÂGE : Les jours s'alignent mais ne se ressemblent parfaitement. Ils s'écoulent, temps qui s'échappent en ces grains de sables qui dégringolent dans un sablier lointain. Je ne les ai jamais compté, même si, par l'invention du calendrier et les mœurs de la société, je suis capable d'affirmer que je suis né trente ans plus tôt. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : En 1968, alors que la pluie tissait sa peine sur un ciel étouffé par la grisaille, ma mère me mit au monde en ce treizième jours qui se prénommait vendredi, à Londres. Nombreux sont ceux qui sont superstitieux en ce jour où chance ou malédiction peuvent se confondre et déterminer un destin. Je n'y ai jamais cru. Je n'ai jamais supposé que la suite était écrite, du moins par une main différente que la mienne. Libre de choisir. Et c'est dans la noirceur que je me suis noyé, en parfaite connaissance de cause, empruntant un chemin opposé à celui de mes parents jadis. Et le regret … n'a jamais existé.  STATUT DU SANG : Le pathétisme a habillé cette jeune irlandaise venue à Londres pour étudier, dans la modeste université du quartier moldu. Mais bien évidemment, elle est tombée folle amoureuse de cet inconnu, rencontré près d'une cabine téléphonique rouge qui semblait ne pas fonctionner. La sorcellerie a pénétré sa vie avant de poursuivre chacun de ses enfants, dont ceux qu'elle a lâchement abandonné, par peur, par manque de personnalité. Cependant et sans cracher d'autant plus sur des géniteurs assassinés, leur union a fait de moi un sang mêlé.  EMPLOI : Traqueur. Oh je n'ignore pas que ces imbéciles au Ministère ont nommé différemment ce poste que j'occupe. Mais plutôt que de me considérer tel un exécuteur je préfère le doux nom de traqueur. Quand à travailler en équipe … seul le sadisme mêlé à ma dextérité m'ont empêché jusqu'à ce jour de me faire tuer pour rébellion et manquement à la discipline. Mais, pour incliner la tête et frôler du menton mon torse, faut-il encore que la peur m'étouffe et que la mort me hante. Ce n'est le cas. Je suis un esprit vengeur qui n'a d'autre but que de se couvrir de sang. NIVEAU D’ÉTUDES : Des dizaines de diplômes dont je n'ai pas retenu le nom. Si je n'étais pas un amoureux des études, j'avais ce talent rare d'être doué naturellement au point de retenir sans y passer plusieurs heures. Du moins dans les matières pratiques. Quand à celles où il me fallait m'asseoir pour me contenter d'écouter, ou du moins devrais-je dire dormir ou discuter, les notes s'en sont ressenties. Toujours est-il que j'ai obtenu mes buses et mes aspics en nombre suffisant. LIEU DE VIE : Angleterre, Londres 1998. Je suis rentré il y a peu, posant mes prunelles sur cette cité à l'agitation sulfureuse. J'y ai retrouvé des habitudes d'antan mais je regrette déjà ces traques dans des paysages dépourvus d'immeubles crasseux. Cependant … j'ai toutes les raisons du monde de revenir, si ce n'est pour ce métier qui dessine à présent mon existence sanglante. Elle.   BAGUETTE : La baguette fut taillée dans du prunellier, dans lequel fut introduit un ventricule de dragon. Elle mesure trente six centimètres. Je la possède toujours ... que le premier qui s'en approche goûte à mes crocs. GROUPE : Killer Within. CÉLÉBRITÉ : Jensen Ackles. CRÉDITS : marleen & Bazzart


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Ce Nouveau Régime offre une liberté que la morale interdisait à l'ancien. La morale … Celle qui déclamait les trois sortilèges interdit, celle qui tentait de mettre les sorciers sur les chemins de la paix et de l'amour, celle qui poussait chacun d'entre nous à agir avec altruisme. Des désirs hypocrites, teintées de superficialité, une faiblesse destinée à apaiser une conscience qui tenaillait les plus démunis de personnalité. Je n'en possède ou si elle existe, elle se tient silencieuse dans les replis d'un esprit aux aguets. Une humanité oubliée il y a des années, lorsque la morsure de la trahison s'est dessinée sur ma chaire sanguinolente. Je n'ai pas oublié. Je n'ai pas oublié cette rage qui m'a étouffé au point de commettre un crime dans un instinct qui m'a retiré tout plaisir, je n'ai pas effacé la perte, l'absence. La seule culpabilité qui m'étreigne fut de ne pas avoir pu la protéger correctement de ce danger que je n'avais entre perçue. Que je n'aurais imaginé jusqu'à ce qu'il nous poignarde. Jusqu'à ce que sa vie soit fauchée et que la vengeance n'imbibe mes veines et ne déchire ces quelques rares et bons sentiments qui un jour, m'ont étreint. Aussi y suis-je fidèle car ce régime m'offre la possibilité de faire couler ce sang épais qui éclabousse chacun de mes pas. Parce qu'il m'offre l'occasion de venger ardemment ce que je n'ai jamais su pardonner. Une vengeance qui a pris des proportions titanesques … probablement parce que je ne sais plus m'arrêter.

II. TOUT-A-SAVOIR : Il est franc, déloyal, audacieux, inconscient, égoïste, centré sur ses propres désirs, rebelle, acerbe, ironique, moqueur, bagarreur, impulsif, imprévisible, intouchable, dur, rancunier, agressif, provocant, cynique, brute, souple, méfiant, instinctif, orgueilleux.   Il est insomniaque depuis que l'accident a fait basculer son existence. Autrefois capable d'aligner plus d'une dizaine d'heures de sommeil sans qu'aucun être ne soit susceptible de l'éveiller, il ne dort à présent que deux à trois heures par nuit, et ce d'une oreille. Ainsi, et parfois, il lui arrive de s'endormir n'importe où pour rattraper ces nuits passés dans les bras du meurtre ou de la capture, plutôt que ceux de Morphée. Il éprouve un certain plaisir à utiliser les armes à feux humaines, ce qu'il tait aux autres. Aussi possède-il un flingue dans la boîte à gant de sa voiture, parfois plus plaisante à utiliser qu'une baguette magique. Cependant, il tait certaines de ses activités au Ministère, auquel il ne ramène que quelques proies. Mais que diraient-ils s'il s'apercevaient qu'un de leur pion rend justice à sa manière sans demander de compte ? Car Ael est à la frontière entre un fidèle et un hors la loi.   Il a un goût prononcé pour les fruits rouges, en particulier les baies cueillies et les framboises, acides. Cependant, c'est également un grand consommateur de boisson, la bière en particulier, qui lui tient compagnie lorsque la fatigue le rattrape et qu'il a besoin de se distraire autrement qu'en distillant la peur dans les yeux de ses proies. Car, il a comprit il y a bien longtemps que la vengeance était vide, et s'autorise ainsi, parfois, à la laisser de côté le temps de quelques verres et de quelques sourires.   Il est tombé amoureux lorsqu'il étudiait à Poudlard, de la petite sœur martyrisée d'un mec qu'il ne pouvait encadrer, fait qu'il ne cessait de lui montrer dans ce duel qui les opposait chaque fois qu'ils étaient en présence. S'il n'a jamais su les déclamer, il lui est cependant resté fidèle durant sept ans, pendant lesquels ils ont formé un couple atypique dans le plus grand des secrets, tel deux amants maudit. Cependant,et depuis son incarcération, il s'est détaché des sentiments dans les quelques relations qu'il entretient en ces nuits distillées qui l'éloigne de celle pour laquelle il se serait autrefois damné. En vérité, et même s'il ne l'acceptera jamais, il ne fait plus confiance en ce cœur écroué et déchiré depuis la mort de sa sœur aînée. Aussi ne veut-il s'attacher aux autres, en cet habituel instinct de préservation. Il est plus facile de tirer, d'appuyer sur une détente, de prononcer quelques mots pour retirer la vie d'autrui, apportant ainsi à une douleur vive cette compensation qui lui permet de se sentir utile … qui lui permet de rattraper cette erreur commise lorsqu'il n'a su empêcher son meurtre, que de donner la chance, à nouveau, à une personne susceptible de le détruire suffisamment pour qu'il plonge dans la folie.   Sa fierté le pousse à accepter tout et n'importe quoi. Aussi relève t-il les défis les plus incongrus dans des contextes partiellement dangereux. Mais ne vit-il pas d'adrénaline permanente ? C'est cette blonde d'un passé éloigné qui le pousse à rentrer, en dehors du devoir qu'il se doit de rendre au Ministère. Mais s'il désire ardemment la traquer, ce n'est pour ces raisons sanglantes qui en font traqueur dangereux doublé d'un meurtrier. Car si son cœur se consume, vague sanglante dans son organisme échauffé, ce n'est ce désir de la tuer … mais plutôt de la posséder. Ce qui contraste férocement avec cette volonté de ne plus éprouver sinon la vengeance et le mépris. Se croit-il donc assez fort pour échapper à cette attraction d'antan ? A moins qu'il n'ait trouvé dans la sexualité une manière définitive d'oublier la faiblesse qui  balafre son âme. Il porte un tatouage, un dessin noirâtre esquissé sur sa peau, près d'une clavicule nue. Une esquisse autrefois dessinée par une sœur disparue, un symbole d'espoir devenu celui de la désillusion et du désespoir.  Plusieurs cicatrices marquent son corps, dont plusieurs de plus d'une trentaines de centimètres dans son dos, résultat d'un combat contre un loup-garou. Une seconde où il a frôlé la mort, faucheuse qui n'est venu le prendre et qu'il envoi désormais à d'autre. Depuis, il l'attend simplement, sans crainte, ni impatience. Il sait simplement que son souffle mortifère rebondira sur son visage quand son nom apparaîtra sur la liste de Lucifer. Il vous dira qu'il se plaît d'être ainsi, d'éprouver de la haine et de ne voir son paysage tracé qu'au fusain grossier et noir. En vérité, il n'expie que cette douleur dont il n'arrive à se débarrasser, même en l'offrant à d'autre, plus ou moins profondément. Ne suffit-il pas d'un doute, parfois, pour flancher ? La preuve n'est-ce elle pas cette blonde qu'il n'a pas l'intention de livrer ?   Il lui est d'ailleurs déjà arrivé de ne pas ramener ces têtes demandées, car elle n'entrait dans cette ligne tracée d'une vengeance dessinée. En vérité … il ne travaille que pour lui-même et dans son seul intérêt. .



TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : IrlandeTON ÂGE : 23 ans. PAYS : en France TU AS TROUVÉ PI PAR : C'est Snow qui me l'a montré :bave:  TON AVIS SUR PI : je trouve le design et l'ambiance sombre magnifiques. UN DERNIER MOT : Et si je refuse? :siffle: 


Ael ‡ Don't forget that I don't care 479167ornement



Dernière édition par Ael Nevenoe le Jeu 24 Oct - 23:32, édité 35 fois
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:08





lorsque l'innocence se teintait d'humour
Tu vis simplement, en ayant une conception de la vie digne de ces quelques années enfermées dans une école  où ta plus grande préoccupation est de prendre le pas sur un ennemi tenace. Mais il suffit d'un événement pour te pousser à grandir.

Tu ne la sens planer, cette ombre mortifère, qui pèse sur une famille plus déchirée que tu ne te l'imagines. Car, dans ton conscient, tu es ce solitaire qui n'aime se mêler aux siens lors des fêtes, qui préfère la compagnie de ces amis d'un jour, parfois plus proche, avec lesquels tu échanges ces quelques remarques moqueuses sur les visages que tu vois, entre deux bièraubeurres. La seule qui trouve grâce à tes yeux, est cette sœur, à laquelle tu ne fais pourtant attention, elle qui s'enfonce dans cette obscurité maligne dont tu ne l'as sortie, trop préoccupé par tes envies adolescentes. Tu as traversé les années, t'éloignant d'elle, profitant d'une vie et d'une liberté que tu croques à pleine dents. Et tu ne te rendras compte que trop tard, qu'on ne peut protéger ceux qu'on aime en gardant le regard focaliser sur soi.

« Va te faire foutre. » Les mots avaient échappé à mes lèvres pleines tandis que mes prunelles au vert teinté d'obscurité ne quittait son regard, celui d'un adversaire qui se tenait fièrement dressé devant moi. Une énième querelle qui n'était du qu'à ces personnalités qui s'entrechoquaient, en ces différences d'opinion qui ne cessaient de se heurter. Sa mâchoire se crispa légèrement tandis que je me redressais, en glissant les mains dans cette robe de sorcier qui coulait sur mes jambes. « Quoi ? Tu as perdu ta langue parce que tu ne sais pas ce que ces quelques mots signifient ? » J'avais été un enfant élevé entre deux mondes, tantôt dans l'Irlande d'une mère moldue, coincé entre ses parents et ses cousins dont les insultes s'étaient étranglées suite aux bagarres déclenchées, tantôt dans ce monde de sorcellerie où j'avais échoué. Je me savais doué pour ces tours de passe passe qui effrayaient les autres, mais et étrangement, je m'étais toujours sentit plus proche de la force brute que des étincelles. Et en cet instant, alors qu'il me regardait fixement, les prunelles serties de noire, je ne pus m'empêcher de provoquer davantage ce camarade pris en grippe durant une première année terminée. Pourtant, nous n'étions pas franchement destinés à nous rencontrer, encore moins à nous haïr puisque nos maisons étaient opposées. Nous n'avions que quelques cours en commun mais les affinités se tissant plus facilement dans la salle commune de chaque clan, se mêler était une chose rare, si ce n'est occasionnelle d'autant plus que les Serpentard avaient la douce réputation d'être caractériels. Une maison qui se divisait elle-même en deux, entre ces sangs purs qui estimaient que la place des sang-mêlés n'étaient dans ces profondeurs teintées de vert. Plus d'une mâchoire avait été brisée, et les sanctions avaient plut, tant et si bien que je devais totaliser à moi seul la plupart des points perdus, ce qui nous avait valut de manquer la coup des quatre maisons l'année passée. Mais refréner mes impulsions reviendraient à me demander de me séparer de ma tête sans passer de vie à trépas. Mon regard fut alors attiré par le fantôme de Griffondor, dont la tête ne tenait qu'à un fil tout comme ce calme qui s'émiettait en lambeau. Plissant légèrement les lèvres, je revins sur mon problème, qui avait tiré sa baguette magique de sous sa robe. Je sifflais entre mes dents, avant d'applaudir. « Mais attends, c'est que tu vas nous faire quelques étincelles rougeâtres afin de me faire avaler ma langue ! Quoi, tu as peur que je la glisse dans la bouche de ta charmante sœur ? » L'écarlate vint teinter son regard soudainement, brusquement. Mais je n'attendis pas qu'il ait levé sa baguette pour lui rentrer dedans, le forçant à lâcher avant qu'un ballet de poing ne vienne enflammer notre duo. Le sien s'écrasa dans mon œil, le teintant de noir, tandis que sa mâchoire était attaquée et violacée par le mien. Ce moment fut choisit par l'un des professeurs pour s'interposer. Mon col fut attrapée, alors que j'étais fermement tiré en arrière, l’arcade sourcilière en sang, tandis que lui même était retenu par un colosse qui nous enseignait la « Défense contre les forces du mal ». « Vous n'avez pas honte ! Vous battre comme des Moldus dans l'enceinte de Poudlard ! » « Tu t'approches d'elle et je te tue ! » beugla t-il tout en se débattant, vainement dans des bras qui faisaient cinq fois les siens. « Et quoi ? » le provoquai-je férocement, « tu vas me jeter un des trois sorts impardonnables ? » Des paroles qui me coûtèrent quelques heures de retenues en plus, d'autant plus lorsque ses petits camarades attestèrent que j'étais le seul à avoir commencé. Peu m'importait le nombre de coupes à nettoyer ou de sales besognes offertes par un Rusard aux anges, sachant que je n'en effectuais pas même la moitié, peu intimidé, préférant m'adosser contre un mur plutôt que de jouer les esclaves … ce qui me coûta nombre de points … de nouveau. Peu étonnant que certain membres de ma maison eurent tôt fait de rêver de me faire trancher la tête. Cependant, mon tempérament belliqueux et « je-m'en-foutiste » les empêchait de s'en prendre directement à moi, sachant que j'avais tendance à régler douloureusement les choses plutôt que d'en rester à la magie. Quand à ce crétin … Je serrais les dents, avant de plaquer ma tête contre le mur. Je ne me souvenais même de l'origine d'une haine qui nous étouffait. Et, en vérité, ça n'avait plus d'importance, sachant que notre relation allait prendre un tour imprévu.

Elle était blonde. Banale. Son regard, sa manière de se tenir, une enfant au pli boudeur sur une bouche pleine et incarnate. Mes prunelles s'attardèrent, malgré moi, sur ce mini pousse dont certaines expressions me faisaient penser à celle de ce frère qui avait tant eu peur pour sa cadette. Nulle doute qu'elle ne se doutait pas que les histoires de son frère rejailliraient sur elle … quoique. Je penchai légèrement la tête vers elle, peu enclin à devenir le bourreau d'une gamine, d'une cadette de deux ans, féminine de surcroît. En revanche la taquiner, simplement pour faire naître la colère sur les traits d'un ennemi, n'était pas sans attrait. Je surpris le regard de celui ci et lui fis un léger signe moqueur, avant de revenir à cette fameuse petite sœur. Trop jeune. D'apparence si fragile qu'elle ne me donnait guère envie d'en faire une marionnette dans un conflit dont elle n'avait probablement entendu parler. Je plissais légèrement les lèvres avant de revenir à mon voisin de table, oubliant pour quelques secondes, cette fratrie qui allait définitivement bouleverser mon existence.

Je n'étais pas rentré, et les supplications de ma mère ne m'avait effleuré. Je ne m'étais jamais sentit proche d'eux et même les vacances d'été, fragmentées chez des amis ou bien passées auprès de grand-parents qui m'étaient plus sympathiques, ne me permettaient ainsi de les revoir. Ils ne me manquaient. Je n'aimais le regard d'une mère qui ne comprenait la sorcellerie, même si elle l'avait accepté par amour pour mon père, je n'aimais cette peur qui se distillait dans son regard chaque fois qu'elle m'effleurait, je n'aimais sa manière de poser des questions, savoir si nous en usions à bon escient, interrogations mêlées de morales qui n'en finissaient jamais. Elle était devenue une étrangère, tout comme ce père, ce mouton, qui acceptait sans rechigner chaque mot qu'il disait. Des inconnus. Des gens chez lesquels je ne me reconnaissais et qui ne m'intéressais. Je libérais la chouette que je tenais dans ma main, celle qui contenait entre ses pattes ce message destiné à lui faire comprendre. Elle s'éloigna à tire d'aile, sous le regard d'un propriétaire qui aimait la promener dans ce parc où nous nous tenions. Une ombre attira soudainement mon regard, prunelles qui voguèrent sur cette silhouette qui s'éloignait à l'ombre de ces arbres qui nous étaient interdit. Je plissai légèrement les lèvres, avant de suivre une impulsion. « Ne m'attendez pas. » lançai-je avant de m'éloigner, prenant la direction de cette forêt dans laquelle elle s'enfonçait. Mon pas était souple, rapide, si bien que je n'eus aucun mal à la rattraper, la prenant par surprise. Mais aucune parole ne fut échangée, car mon ouïe fut attirée par cette voix, ce pas furieux. Je tournai la tête, apercevant l'un de nos professeurs, un qui ne me portait singulièrement dans son cœur. Mes doigts entourèrent le poignet de Snow, tandis que je l'attirais derrière un arbre, n'hésitant à plaquer ma main contre sa bouche, la pressant contre mon torse, au cas où elle n'aurait compris qu'il ne s'agissait plus d'un duo basé sur la taquinerie. Car je n'avais jamais su résister au plaisir de me moquer gentiment de chacune de ses habitudes, de ses coiffures, la poussant dans une colère qui jaillissait inévitablement sur son aîné. Puis, au fur et à mesure, ces joutes étaient devenu tout aussi naturelles à mes yeux, sans que l'ombre de son frère ne vienne s'en mêler. Je l'entendis s'éloigner et je poussais un léger soupir avant de retirer cette paume qui l'empêcher de murmurer. « Si tu m'embrasses, je ne dirais pas que tu t'amusais à briser les règles.» Ce n'était qu'une boutade, une énième moquerie, tout simplement parce que j'étais parfaitement conscient qu'elle ne s'y risquerait. Et pourtant, sa main glissa derrière mon crâne, avant qu'elle ne se hisse sur la pointe des pieds afin de presser sa bouche à la mienne. Mes sourcils se froncèrent alors que la surprise tissait sa toile dans mes prunelles dérobées par des paupières qui se fermèrent. Et mes veines s'enflammèrent, alors que je glissai la main dans sa chevelure afin de l'embrasser à pleine bouche. Et ce fut mon cœur qui tangua, dans cette cage thoracique qui fut compressée, alors qu'elle s'éloignait. Nos souffles se mêlèrent avant que d'un pas en miroir, nous nous éloignâmes l'un de l'autre. Et j'eus la sensation que mon regard se muait, sur les courbes d'une enfant devenue jeune adolescente de quinze ans. Mes émotions, tiraillées, me conduisirent à me détourner, à quitter cette forêt sans sa compagnie. J'étais troublé, par sa présence, par ce baiser qui me hantait. Chaque fois que je l’entrevoyais, je songeais à ce fugace instant dans un bois interdit, photographie qui me dépossédait au point que même son frère ne parvenait à retenir mon attention, insultes qui restaient sans réponses ainsi que les provocations. Une seule parvint à son but, sans qu'il n'en soit l'auteur. Je les aperçus au détour d'un couloir, enlacé, bras glissé sur ses épaules fines. Je n'aurais rien du ressentir. Quelques semaines plus tôt, je me serais contenté de commenter, d'humilier ce garçon en énumérant les défauts de celle qu'il avait choisit, et ainsi son goût des plus douteux. Mais les mots ne vinrent, au contraire d'une colère qui m'étouffa dans son poing. Et fuir une nouvelle fois ne fut la solution, tant et si bien que la revoir dans la grande salle suffit à ce que je me décide. Je la rejoignis, avant de prendre son bras tout en sifflant. « Viens avec moi. » Je ne lui laissai le temps de répondre, ni même de contre argumenter. Je la tirai, sans me soucier des regards, dont ceux d'un éventuel aîné. Prenant la direction des cachots, je la lâchai avant de me tourner vers elle, ivre … de colère, de désir ? Les mots ne vinrent pas, mais ma bouche vint couvrir soudainement la sienne. Passion et sauvagerie se disputèrent nos âmes, dessinant une relation qui vit le jour dans l'obscurité … pour y demeurer.

Des coups résonnèrent à la porte, frappés contre ce panneau de bois qui ne cessait de trembler. Puis, ce fut sa voix qui résonna, ce ton qui m'insupportait mais qui suffisait à la faire sourire … hormis lorsqu'elle se trouvait nue, contre moi, et ainsi en fâcheuse posture. Je tournai légèrement la tête vers elle, observant son minois qui se décomposait avant d'entrouvrir les lèvres, prêt à arguer qu'il était peut-être temps, après plusieurs années, de déclamer la vérité à sa famille sur l'amant qui occupait ses nuits. Mais elle fut plus rapide, se redressant souplement en hurlant qu'elle arrivait. S'habillant en toute hâte, elle ramassa mes vêtements, avant d'ouvrir la fenêtre et de m'y jeter, en me suppliant de me taire. Un regard qui suffit à noircir le mien, tandis que la colère prenait le pas sur l'amour et le désir ressentit plus tôt. Ils passaient, ces touristes et anglais qui ne pouvaient s'empêcher de regarder cet homme à moitié nu, en équilibre sur une fenêtre trop petite. Les mains pressées contre le rebord, j'attendis, incapable d'entendre ce qui se déroulait à l'intérieur. Une dizaine de minutes … puis un quart d'heure, alors que le froid attaquait mon épiderme. Une grimace faible se dessina sur mes traits, avant qu'elle n'ouvre enfin la vitre. Lui coulant un regard noir, je pris pied dans la chambre avant de m'habiller rapidement. Des mots … toujours des mots. Ecoeuré, je relevai la tête vers elle. « Tais toi. J'en ai marre Snow. Cette relation est aussi merdique que celle que tu entretiens avec ton frère. Pourquoi tu ne couches pas avec lui puisqu'il passe avant ta vie privée ? » Passant ma veste, je m'enfonçai dans la rage, probablement parce que mes sentiments se heurtaient difficilement à mon orgueil bafoué. Je n'excluais ressentir de la peine à l'idée d'être forcé de me dissimuler ainsi sans arrêt. « Si tu as honte de nous au point de ne pas pouvoir en parler avec fierté … oublie moi. » Sans l'écouter davantage, d'autant plus que mes paroles avaient du l'atteindre autant que son geste venait de me blesser, je saisis la poignée avant de la claquer dans mon dos, avec une force qui n'était maîtrisée. Cependant, je ne m'en souciais, préférant prendre les escaliers et m'éloigner d'elle et de cette attraction qui n'avait jamais cessée.

J'aurais aimé ne plus la revoir. Du moins avais-je tenté de m'en persuader. Mais j'avais tendance à oublier cette colère qui me rongeait lorsqu'elle se présentait devant moi, lorsque je la mirais, lorsqu'elle tentait de renouer contact avec cette voix sensuelle qui était sienne. Inévitablement, chaque fois que j'étais celui qui faisait la gueule, je cédais les armes, même avec difficulté. Et il en était de même pour elle. Et pourtant les conflits étaient nombreux, la rage, les poings lancés dans les murs ainsi que les objets lancés. La colère nous rythmait bien plus souvent que le romantisme, quasi inexistant, même s'il nous habillait de temps à autre, dans ces moments où l'intensité était différente, lorsqu'en réalité, on s'éloignait de notre monde et de nos familles. Mais ce ne fut la sienne qui finit par détruire ce que nous avions eu tant de mal à construire.

Ael ‡ Don't forget that I don't care 479167ornement



Dernière édition par Ael Nevenoe le Jeu 24 Oct - 15:30, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:08





avant qu'elle ne soit éclaboussée de sang
Je l'ai versé, celui qui coulait dans vos veines, suite à cette haine déclenchée, suite à ce meurtre … car à mes yeux, vous l'avez tué, jeté en pâture à des créatures qui l'avaient réduites à néant. Elle m'étouffe, en ce cœur broyé qui ne cesse de hurler.

Morte. Tuée. Et ils me l'apprenaient ainsi, détachés, comme s'il ne s'agissait de cette enfant qu'ils avaient élevé, comme si elle ne m'était chère. Mais elle n'avait été assassinée, dans un combat au hasard, elle n'était décédée de maladie, elle n'avait trépassée par accident. Un Mangemort .. elle avait eu l'indélicatesse, la honte de tomber amoureuse d'un des serviteurs de Voldemort, dont le nom était si craint que sa propre mère n'avait hésité à la vendre. Elle avait retenu sa fille avec des sourires et des sucreries, jusqu'à ce que ces sorciers ne débarquent et ne mettent la main sur elle. Puis, elle avait raconté ce qu'elle faisait, les tours, les histoires, les rendez-vous. Elle avait donné son journal, qui l'avait accusé également d'être l'une des leurs, et elle l'avait abandonné en reniant toutes ces années passées. Et je savais qu'au moment où la porte s'était refermée, sa fille avait cessé d'exister, simplement parce qu'elle ne correspondait plus à cette image qu'elle avait d'elle. La colère m'avait nimbé. Envahit. Elle m'avait lacéré de ses ongles acérés, puis elle avait percé ce cœur qui ne cessait de battre lentement, anéantit par le chagrin. Elle était la seule que j'avais aimé, la seule dont j'avais été proche, dans ce passé lointain où, pour échapper à cette saloperie qui nous avait enfanté, nous nous réfugions chez nos grand-parents, atterrés qu'ils puissent être liés. La morale s'évanouissait dans l'air et sa voix ne devint qu'un banal murmure lointain. Mais lorsqu'elle en vint à dire qu'elle remerciait le ciel de m'avoir, que j'étais ce qu'elle avait toujours désiré, le vase explosa en des milliers de morceaux de céramiques brisés. « Toi, tu es tout ce que je hais le plus au monde. » Elle fut brandie, cette baguette qui la terrifiait et les mots fut susurrés. Elle tomba à la renverse, aussitôt suivit d'un mari qui n'avait eu le temps de la défendre … et il s'effondra au côté de celle dont il partageait la malédiction. Alors, je tombai à genoux, attendant. Je n'étais ni un couard, peut-être un abrutis. Mais je ne bougeais jusqu'à ce qu'ils débarquent, jusqu'à ce qu'ils m'emmènes pour me traîner dans cet endroit où elle avait finit ces jours.

L'obscurité se déployait sur les lieux, tel un sinistre étendard, que je fixais sans sentiment, les bras glissés entre les barreaux d'une cage qui me retenait loin d'une liberté assassinée. Plissant légèrement la bouche, je le sentis alors, ce gardien, cette âme sombre et désincarnée qui glissait froidement sur le sol, en cette promesse éternelle d'un chagrin qui ne m'effleurait. Je m'accrochai à la haine … à la colère, des émotions dont ils ne pouvaient se nourrir, des sentiments qui me permettaient de me maintenir sur mes deux jambes sans sombre dans une folie qui n'était meurtrière.Mon front vint se presser contre le barreau froid tandis que je plissais les narines sous l'odeur mortifère qui envahissait à présent le couloir. Et son ombre glissa jusque devant ma cellule, tandis qu'un mal être engourdissait mon être. Et une fois de plus, je plongeai, sans me soucier des conséquences sur une âme atrocement noircie. « Désolé vieux, si je me tape une fille dès le premier soir, j'attends au moins dix ans pour échanger le premier baiser avec un détraqueur. Parce que sans vouloir t'offenser, tu n'es pas vraiment mon type. » ironisai-je en le fixant, de ce regard défaillant, mais qui tenait bon. La créature ne s'arrêta, passant son chemin, ne trouvant aucun intérêt aux dires de ce déchet qu'il s'efforçait de garder depuis plusieurs mois. La lumière revint, du moins dans une ombre plus humaine que celle qu'il traînait tel un boulet dans la crasse de ses pas, et je me surpris à respirer de nouveau et normalement. La faim me tenaillait ainsi que cette irrépressible envie de liberté à laquelle je n'avais plus droit. Mais qui étaient les vrais assassins ? Ces gens renfermés qui s'étaient proclamés nos parents avant de jeter leur propre fille dans une prison délavée. Je ne m'étonnais plus qu'elle n'ait su résister à cet endroit, elle qui était si fragile … La douleur vint frapper mon cœur meurtrit tandis que je pressais férocement ses parents d'une tête qui s'y enfonçait, ma chaire marquée à vif par des mouvements sadomasochistes destinés à me tenir éveillé. Quelque soit le nombre d'année durant lesquelles je croupirai dans ce trou à rat, j'allai tenir et faire payer dûment à chaque sorcier responsable de sa condamnation, à chaque moldu incompréhensif, cette mort qui pesait également sur une conscience déchirée. Je n'avais pas su la protéger. Un son de porte, puis de pas. Elle m'était familière, cette démarche féline, ce bruit si léger qu'on doutait de son existence. Je relevai la tête et croisait son regard, si limpide, celui que je n'aspirai plus à voir depuis de nombreuses semaines. Ce fut un poignard qui s'enfonça dans ce cœur qui battait à peine, tandis que mon souffle se raréfiait. L'espoir venait de l'envahir, ainsi que ce flux brûlant qui me rappelait une histoire que j'avais assassiné d'un acte impulsif que je ne regrettais que lorsque je mirais ses traits angéliques. L'ombre se glissa, amère, dans un regard au vert délavé, tandis que le désir inconsidéré de la toucher m'envahissait. L'espoir .. le bonheur. Le froid s'insinua aussitôt dans mes veines, ainsi que la faiblesse, suite à cet élan d'humanité. Je le bridais. Je l'enchaînais à un passé fuit, tandis que, fermant les yeux, je me raccrochai à la seule émotion qui pouvait me sauver la vie. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Âpre et dure étaient ma voix, enrobée de glace. Plus dure que je ne l'avais désiré. Je la sentis blêmir devant cet accueil qu'elle ne pouvait comprendre, avant qu'elle n'ouvre la bouche. Que je ne la coupe férocement. « Quel courage. » persiflai-je, « tu es venu admirer ton ex enfermé ? Quoique je devrais dire l'un de tes potes puisque nous n'avons jamais été réellement en couple n'est-ce pas ? » Je m'appuyai sur ces ressentis vécu véritablement, sur cette frustration de n'avoir jamais pu nous afficher en raison d'un frère qu'elle avait toujours fait passer avant. Un frère dont j'allais me servir contre elle pour qu'elle abandonne. « Va donc retrouver ton connard de frangin adoré et oublie moi. Parce que personnellement, ça fait des mois que je n'en ai plus rien à foutre de ta gueule. » Mes iris se sertirent de noir, ombre qui ressemblait à celle d'une cage dans laquelle je m'étais égarée. « Dégage Snow ! » Ce fut un cri d'une puissance grave qui acheva une relation née dans la douleur. Une relation tuée car je n'étais plus qu'un meurtrier. Un homme qui avait besoin de sang et certainement plus de baisers. Elle disparut, telle une ombre, emportant des souvenirs poignardés. Et alors que je baissai la tête vers un sol de pierre, je me surpris à lâcher prise et à laisser ce fameux désespoir m'envahir. Juste quelques minutes. Quelques secondes. Un instant avant de devenir cette machine pour laquelle un cœur s'arrêterait.

J'eus des échos de la guerre, cette bataille liée au retour du monarque sombre, de cette malédiction que chacun craignait. Personnellement, je m'en moquais. J'étais à des années lumières de ce nom que je n'avais jamais craint de prononcer, des dizaines d'années de cette bataille qui, au fond, servait davantage mes intérêts. Je souhaitais la mort de ces sorciers venus l'arrêter, de ce gouvernement qui n'avait su reconnaître son innocence. Le sang ne serait versé et pourtant leur mort me contenterait … peut-être. Les yeux fermés, assis contre les parois d'une prison devenu habituelle, depuis six ans, je me contentai d'attendre et d'écouter. D'écouter les cris de joie de ses partisans sur l'avancement d'une bataille qu'il finit par gagner. Et le gouvernement chuta, en ce léger sourire qui vint parer mes lèvres tandis que mon bras reposait continuellement sur mon genoux relevé. Jusqu'à ce que la porte de ma cage ne soit ouverte. Quelques uns, ces compagnons de cellule qui avait traversé ces quelques dernières années avec moi, connaissait mon tempérament enflammé, avait goûté à ma haine et à cette colère qui ne cessait de déborder d'un regard qui n'avait su oublier. Aussi me proposèrent-ils un emploi, telle une manipulation qui n'était que trop évidente. Il me voulait tel un larbin,un esclave prêt à user de force à leur place. Mais bien que j'en avais conscience, j'acceptai sans hésiter. Non par peur, ni même par plaisir. Simplement parce que j'y voyais là cet exécutoire à une haine depuis trop longtemps enfouie. Voyageant plus que de raisons, je finis par prendre des libertés, voyageant plus comme un moldu que comme un sorcier, préférant me fondre dans une population pour abattre mon arme au dernier moment. On me prenait parfois pour un flic, parfois pour un chasseur, ainsi armé de ce flingue qui reposait sur mon siège avant. Mais les sorciers ne se doutaient jamais de ma nature, moi qui était habillé à l'arrache et tombaient dans ce piège où, parfois, ils dépérissaient, en particulier s'ils s'amusaient à me parler de ce régime auparavant si idyllique. De ce régime qui m'avait pris beaucoup plus que donner. Quelques mois … avant que je n'entende de nouveau parler d'elle, visage recherché. Avant que je ne sache qu'elle était sur une liste dont je détenais également les noms. Ce fut une impulsion, éloignée d'une haine que je prônais. Et pourtant … la décision se grava dans mon esprit au fer rouge. C'était son tour.

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Dernière édition par Ael Nevenoe le Jeu 24 Oct - 15:57, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:10

JENSEN :bg: BIENVENUUUUUE :red I love you :puppy: 
bonne chance pour ta fiche (a) si tu as des questions, n'hésite pas :héé:
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Lachlan Moriarty
Lachlan Moriarty
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 1895
≡ date d'arrivée : 14/10/2013
≡ tes points : 135 points.
≡ ta disponibilité rp : disponibles 2/3.
≡ ton avatar : david tennant
≡ tes crédits : tearsflight (avatar).
Ael ‡ Don't forget that I don't care Tumblr_ny6yj6ThIq1qenumho3_250
≡ âge du perso : quarante-cinq ans.
≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:13

SEXY JENSEN :bed: 
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche :red: du coup, garde moi un lien au chaud :jotem: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:20

Je n'hésiterais pas, c'est promis :héhé: :bed: 

Quand au lien, je viendrais moi même te le réclamer :siffle: :bave: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:21

Bienvenue parmi nous. :calinchou: I love you 

Bonne chance pour ta fiche & très bon ( parfait même ) choix d'avatar, j'espère que tu te plairas sur le forum ! :red: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 19:49

Bienvenue sur le forum :coeur: 
& bon courage pour la rédaction de ta fiche :puppy: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 20:50

JENSEN I love you Bienvenue :smile: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 21:44

Bienvenue parmi nous ! :calin:  Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 22:01

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :puppy:
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeSam 19 Oct - 22:12

bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 1:25

Malefoy: Et toi, quel personnage :bave: Je n'en doute pas même une seconde, merci :héhé: 

Pansy & Helena & Lincoln : Merci les filles :héé: 

Phineas : Merci :please: 

Treassa : Quel prénom original :fall:  Merci :héé: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 15:05

Bienvenue sur le forum :puppy: !
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 16:58

Bienvenue sur le forum, bonne continuation pour ta fiche :smile: 
Il est sexy Jensen :bave: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 18:59

Bienvenue ! :panda:
J'adore le prénom, très original :puppy:
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 19:28

miam miam, bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, j'espère que tu te plairas sur pi :bril: :bril: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 20:43

JENSEN :coeur: :please: :fall: :angel: I love you :red: :bed: :bave: :lolove: Bienvenuuuuuuuue parmi nous & bon courage pour ta fiche :puppy:
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeDim 20 Oct - 22:53

Meera : Merci :bave:

Astrid : Et que dire de Lana :bave: Elle te sied à merveille :héhé: 

Oberyn : Merci :héhé: 

Ainsley : Dois je en conclure que je te met en appétit? :hum: :arrow: merci beaucoup :héé: 

Daley : Klaus :bave: réserve moi un lien ... badass comme le dit si bien Dora :héé: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeJeu 24 Oct - 23:20

Aaaaah, quelqu'un qui travaille pour Moses :bg: :siffle: même si ça tend à la rébellion là-dedans What a Face bref, désolée pour l'attente aussi :a:





bravo, bravo, tu es validé !
yeah t'es trop swag, tu as finis ta présentation !

Tu as la classe, te voilà validé et même Voldemort il te fais une petite danse sexy, roh lala, trop de bonheur mon enfant. Comme tu es validé tu peux mater ce truc débile :mdr: ou encore te préparer à envoyer des fringues à Harry parce que le pauvre quand même :fall:

Cependant, tu peux aussi faire un scénario si jamais tu en as l'envie, en faisant bien attention à respecter les quelques règles. Tu dois recenser ta famille, afin que toutes les familles soient bien répertoriée et si tu en as envie, comme ça, d'autres membres pourront rejoindre ta famille et vous pourrez passer des supers noëls tous ensemble. Pense également à remplir ton profil, ça parait peut-être secondaire, mais ça permet d'en savoir plus sur ton personnage, en un seul coup d’œil, alors c'est plus utile que ça en à l'air.

Ton personnage, s'il est à l'école, il pourra être préfet ou même rejoindre un club. S'il est adulte, il aura besoin d'un travail pour payer ses factures. Dur dur d'être un adulte. Tu pourras aussi bénéficier d'une capacité spéciale et d'un patronus si jamais du en à l'envie. Il est également temps pour toi de te trouver des liens parce que c'est mieux d'avoir des liens sur un forum rpg quand même. N'hésite donc pas à en demander. Bien sûr tu pourra aussi gérer tes rps parce que le rp c'est important sur un forum rp, sinon, on appellerait pas ça un forum rp, CQFD. En plus de tout ça, tu pourra faire gagner des points à ta maison, que tu sois encore étudiant ou non et, que la meilleure maison gagne les petits.

Voilà, donc, maintenant que tout ça c'est fait, il ne faut pas hésiter à rejoindre le flood, c'est très bien pour l'intégration, ça permet d'apprendre à connaitre les gens et finalement de s'intégrer dans la communauté, ne soit pas timide, on n'a jamais mangé personne. Enfin, je crois :bg: Pour aider prior incantato, mais aussi parce que ça t'aidera à remporter des points, tu peux voter sur les tops sites, mais aussi nous laisser un mot doux sur bazzart.

Nous te souhaitons encore la bienvenue sur PRIOR INCANTATO, en espérant que tu te plaises parmi nous. Si tu as le moindre soucis, n'hésite surtout pas à contacter le staff du forum qui est bien entendu à la disposition de ses membres :a:


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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitimeJeu 24 Oct - 23:25

Je ne vois pas de quoi vous parlez Boss :siffle:  Thank you :héé: :angel: 
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MessageSujet: Re: Ael ‡ Don't forget that I don't care   Ael ‡ Don't forget that I don't care Icon_minitime

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