001. NOM DE FAMILLE Ҩ	ATWELL
002. PRÉNOM(S) Ҩ	ROSALYNN, BEATRICE
003. ÂGE Ҩ	VINGT-ET-UN ANS
004. STATUT DU SANG Ҩ	NÉE MOLDU
005. EMPLOI Ҩ	ATTRAPEUR (HARPIES DE HOLYHEAD)
006. DIPLÔMES OBTENUS Ҩ	7 BUSE & 7 ASPICS
007. BAGUETTE Ҩ	BOIS DE ROSE, CHEVEUX DE VÉLANE, 31.2 CM.
008. ÉPOUVANTARD Ҩ	LA FOULE
009. PATRONUS Ҩ	UNE BICHE

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“it takes a great deal of bravery to stand up to your enemies, but a great deal more to stand up to your friends.”

“l'avis de votre personnage sur voldemort”

Il fut en temps où j'étais fascinée par Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Durant ma scolarité à Poudlard, je m'intéressais à lui (malgré le fait que je sois née moldue, oui) ; je ne compte plus le nombre de livres que j'ai lu pour en apprendre d'avantage sur Vous-Savez qui. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui, je ne ressens plus une once de fascination à son égard et à celui de ses larbins. Il n'y a plus que de la haine, une haine qui ne s'atténuera que lorsque le Survivant nous aura enfin débarrassé de lui.

“que pense-t-il de l'ordre du phénix ?”

Rien ne me destinait à rejoindre l'Ordre et pourtant, voilà qu'aujourd'hui j'y suis. Certains sorciers souhaitent rejoindre l'Ordre pour la gloire qu'ils pourraient y trouver, mais je me fiche de cela. Pour moi, c'est surtout un moyen de renverser Vous-Savez-Qui. À chacune des missions qui me sont confiées, je sais que je pars pour risquer ma vie, ce qui m'importe peu. La mort ne m'effraie pas ; tout ce que je souhaite est la fin de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, rien de plus, rien de moins.

“comment vit-il la situation actuelle ?”

Je me répète peut-être, mais je n'ai pas peur de la mort et ce n'est pas mon genre de m'enfermer chez moi en attendant que les choses se calment (si c'était le cas, je n'aurais pas ma place dans l'Ordre). Je ne peux pas rester les bras croiser avec une situation pareille; je ne peux m'empêcher de m'en mêler, de faire mon possible pour mettre fin à cette guerre qui dure depuis bien trop longtemps. Il est possible que je meurs demain, mais je m'efforce de ne pas y penser.

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“every year is the same, muggles are everywhere.”

001. TON WEB PSEUDO Ҩ	SPARKSWAVE
002. TON ÂGE Ҩ	20 ANSI
003. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ	LEVEN FLAWLESS RAMBIN
004. PERSONNAGE Ҩ	INVENTÉ
005. TON AVIS Ҩ	J'ADORE ! AUTANT LE CONTEXTE, QUE LE DESIGN ; J'EN SUIS FAN.
006. TROUVÉ PAR Ҩ	BAZZART
007. DERNIER MOT Ҩ	JE VOUS AIME DEJA TOUS o/
008. CONNEXION Ҩ	7J/7 (HORS PERIODE D'EXAS)

« Rosalynn Atwell. » C'était elle. C'était son nom. La fillette avala difficilement sa salive. Lentement, elle quitta les nouveaux élèves pour s'approcher de l'enseignante à l'air sévère qui se tenait devant elle, un étrange chapeau dans la main. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre ; elle n'y connaissait pas grand chose. Tout ce qu'elle savait sur l'école dans laquelle elle se trouvait, elle l'avait lu dans des livres. Elle n'était pas comme la majorité des élèves ici ; ses parents étaient des moldus et n'avaient jamais mis les pieds à Poudlard - ils avaient d'ailleurs eu du mal à digérer le fait que leur fille cadette soit une sorcière. Rosalynn avait donc tant bien que mal essayé d'en apprendre plus sur l'endroit où elle allait étudier.
Comme les élèves qui l'avaient précédés, elle s'installa sur le tabouret et attendit que le professeur pose le Choixpeau sur sa tête. Puis, une voix raisonna dans sa tête. Celle du Choixpeau. « Intéressant. Très intéressant. » commenta-t-il. « Une intelligence toute particulière et une envie d'en apprendre toujours plus, ainsi qu'une fascination pour les forces occultes et une soif de pouvoir rare. Serdaigle et Serpentard seraient ravis de t'accueillir parmi les leurs.. » La fillette essaya de réfléchir, de se rappeler ce qu'elle avait lu sur ces deux maison dans les livres. Mais le Choixpeau avait déjà fait son choix : « Serdaigle ! » annonça-t-il. La jeune fille se leva sous les applaudissements et alla s'asseoir à la table de sa nouvelle maison. Lorsqu'elle arriva, une fille lui adressa un grand sourire. « Bienvenue, Rosalynn ! » « C'est Tris. » corrigea-t-elle avec un sourire. Rosalynn, c'était la moldue, la fillette bien élevée issue de l'aristocratie anglaise. Et ici, Rosalynn n'aurait pas sa place. « Moi, c'est Cassia. »


Les hiboux s’engouffrent dans la grande salle, livrant le courrier aux élèves de Poudlard. Comme chaque matin, Tris levait les yeux, fascinée par les volatiles. Elle ne recevait jamais de lettre ; elle n'avait pas de nouvelles de sa famille depuis son arrivée à Poudlard, trois mois auparavant. Ce matin pourtant, un hibou vient déposer quelque chose devant ses yeux : un journal moldu accompagné d'une lettre. Cassia s'empara du journal alors que Tris ouvrait l'enveloppe. « C'est drôle ça. Ton nom, c'est bien Atwell, non ? » Tris acquiesça : « Pourquoi? » Elle sorti une lettre de l'enveloppe, dans laquelle se trouvait. Elle y trouva une adresse, ainsi qu'une simple phrase. Ne reviens plus à la maison. Lorsqu'elle leva les yeux vers son amie, celle-ci lui tendait le journal. Tris pu alors y lire les gros titres. Mort tragique de la cadette Atwell. Son coeur se serra et Tris sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle tint bon. Sa famille avait décidé. Ils ne voulaient pas d'une sorcière dans la famille ; ils avaient préféré la réputation de leur famille à leur fille cadette. Ils avaient décidé d'enterrer Rosalynn Atwell. Elle n'existait plus.


« Qu'est-ce que tu lis? » demanda Cassia. C'était un après-midi du mois de septembre tout à fait ordinaire ; il faisait encore chaud et la demoiselle était installée au pied d'un arbre, un livre à la main. Sa meilleure amie venait de la rejoindre.
Tris ne leva pas les yeux de son livre, elle se contenta de lever celui-ci afin que son amie puisse lire le titre - elle était bien trop absorbée par sa lecture. C'était un livre qui traitait de magie noire ce qui, depuis de nombreux mois déjà, passionnait la jeune fille. Le Choixpeau lui avait prédit une passion malsaine pour cet art-là, Tris l'avait confirmé. « Serieusement Tris, tu vas mal finir avec ce genre de truc. Tu-Sais-Qui et ses Mangemorts te tueraient en un clin d'oeil s'ils t'avaient en face d'eux. » Tris leva les yeux au ciel et ferma son livre. Cette histoire la fascinée, malgré ses origines Moldues. Et, au fond, elle regrettait de ne pas être née dans une famille de sorciers - peut-être aurait-elle pu rejoindre les rangs du Seigneur des ténèbres - car oui, elle était persuadée qu'il se terrait à quelque part, attendant le moment opportun pour faire son grand retour. Bien entendu, elle ne disait pas ce genre de chose à voix haute. Elle savait que ce serait extrêmement mal vu. « Je sais. » soupira Tris. « Bref, qu'est-ce qu'il y a ? » Aussi chaleureuse qu'une porte de prison. Mais Tris n'y pouvait rien, elle avait été élevée comme cela et aujourd'hui encore, elle continuait à se renfermer sur elle-même. Même à Cassia, elle ne disait pas tout. Non pas par manque de confiance - elle avait totalement confiance en elle - mais elle n'aimait pas se confier. Tout comme elle détestait l'idée de dépendre de quelqu'un. Mais la demoiselle voyait très bien que son amie voulait lui parler de quelque chose.
Les joues de Cassia prirent une teinte rose. « Hum, Lukaël m'a donné rendez-vous. » Lukaël. Les deux jeunes filles convoitaient le même garçon et elles le savaient. Elle s'étaient simplement souhaité bonne chance et que la meilleure gagne. Il faut croire que Cassia l'avait battue sur ce plan-là. La jeune fille adressa un sourire franc à son amie. « C'est génial ! Tu dois le voir quand? » « 23h, ce soir. » Tris haussa les sourcils. Cassia était le genre de personne à suivre le règlement à la lettre et voilà qu'elle lui annonçait qu'elle quitterait le dortoir le soir-même. « Mademoiselle Sheathes, seriez-vous malade? Que ferait une élève modèle comme vous hors de votre dortoir à une heure pareille? » Cassia éclata de rire : « Oh, la ferme ! »


Il lui tendit une bouteille qu'elle prit afin de boire une gorgée. Elle aimait ces soirées-là, seule avec lui. Elle se sentait bien. Elle se sentait vivante, libre. Malgré le fait qu'il lui était insupportable de mentir à sa meilleure amie. « Tu sais que ce qu'on fait est vraiment mal? » demanda-t-elle. « Et toi, tu te rends comptes que tu me poses cette question à chaque fois? » se moqua-t-il. Tris leva les yeux au ciel alors que le garçon la tirait vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Tris passa une main derrière la nuque du garçon, l'autre dans ses cheveux, et répondit à son baiser avec autant d'ardeur qu'à l'accoutumée. Ses pieds avaient quitté le sol et, perdue dans un autre monde, elle n'avait pas entendu la porte de la salle s'ouvrir. Ce qu'elle entendit en revanche, ce fut un sanglot et la porte de la pièce se refermer dans un claquement sonore. Cela la ramena à la réalité. « Cassia... » murmura-t-elle.
Et elle laissa Lukaël seul, quittant la pièce à la hâte. Elle avait eu raison. Elle trouva sa meilleure amie assise sur les marches, le visage enfoui dans ses mains, sanglotante. « Cassia, je... Ce n'est arrivé qu'une fois. » Mensonge. Cela faisait un an que Cassia et Lukaël sortaient ensemble et presque autant que Tris et le garçon avaient commencé ce petit manège. La première fois, ça avait été après un match de Quidditch. Gryffondor contre Serdaigle. Un simple baiser. Et puis, Tris s'était promise de résister. Car elle tenait à Cassia plus qu'elle n'aimait Lukaël. Mais elle n'avait pas pu.
Cassia leva ses yeux plein de larme sur Tris et esquissa un semblant de sourire. Mais celui-ci était froid, différent de ceux qu'elle lui adressait auparavant. « Ne me mens pas. J'ai toujours eu un doute. » « Cass... » « Tais-toi ! Tu avais tout pour toi, Rosalynn. » Tris dégluti. Elle n'avait pas entendu ce nom depuis si longtemps. Même ses professeurs avaient commencé à l'appeler Tris. Là, c'était personnel. Cassia l'utilisait pour la blesser. Pour lui faire comprendre qu'entre elles, c'était terminé. « Alors pourquoi? Pourquoi, pour une fois, ne pouvais-tu pas accepter que je sois meilleure que toi pour une chose? » Tris s'apprêtait à lui répondre, mais Cassia ne lui en laissa pas l'occasion: « Non, tu sais quoi? Je m'en fiche. Mais ne m'adresse plus la parole, Rosalynn. Il n'y a plus de "Tris et Cassia". Je préfère être seule plutôt que d'avoir une amie comme toi. » La jeune fille se leva et s'en alla. Et ce fut Tris qui s'effondra. Sur ce coup-là, elle n'avait pas été très intelligente. Elle venait de perdre celle qu'elle considérait comme sa seule vraie amie.


Lorsqu'elle reprit conscience, elle était chez elle. Ou plutôt, dans la maison où elle avait passé ses onze premières années. Elle ne comprenait pas. Que faisait-elle là? Cela faisait près de huit ans qu'elle n'y avait plus remis les pieds. Et soudain elle les aperçus et tout lui revint en mémoire. Le corps de ses parents, de ses deux grands frères qui gisaient sur le sol - elle était tout de même soulagée de voir que sa grande soeur n'était pas là ; elle au moin survivrait. Elle les avait tué. Elle s'en souvenait maintenant. On l'avait forcée à les tuer. Les Mangemorts. Alors, pourquoi elle-même n'avait pas été assassinée, une fois le travail terminé? Elle ne saurait le dire. Elle était pourtant une née Moldue.
Elle qui avait été fascinée par Vous-Savez-Qui durant de longues années, voilà qu'elle se trouvait être l'une de ses victimes. Elle n'était pas morte, mais c'était bien pire que cela. Mourir ne l'effrayait pas, mais elle allait devoir vivre avec le poids de son crime sur les épaules.
Tris s'assit sur le canapé et ferma les yeux un moment. Elle en avait toujours voulu à ses parents de l'avoir reniée, mais pas au point de vouloir les tuer. Finalement, son attirance pour l'obscurité avait eu raison d'elle. Mais elle ne devait pas se laisser abattre. Elle allait se venger, elle le devait. Elle allait rejoindre la résistance, se battre contre Vous-Savez-Qui. Mais elle allait également se venger du Mangemort qui lui avait fait commettre l'irréparable. Le visage de cette personne était gravée dans sa mémoire. Cassia.