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 NEVER LET ANYONE TELL YOU THAT YOU CAN'T ; SHOW THEM THAT YOU CAN.

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MessageSujet: NEVER LET ANYONE TELL YOU THAT YOU CAN'T ; SHOW THEM THAT YOU CAN.   NEVER LET ANYONE TELL YOU THAT YOU CAN'T ; SHOW THEM THAT YOU CAN. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 23:51


MARS 1998.
TOUR D'ASTRONOMIE, ÉCOLE DE SORCELLERIE POUDLARD.
TREASSA ADLER & ASTRID ADLER

______________________________________________

La jeune femme ressera son foulard autour de son cou, serrant les dents au point d’avoir mal. Les escaliers lui semblaient infinis tout autant qu’ils lui semblaient trop courts. À chaque fois qu’elle les montait, elle sentait son coeur battre plus vite et ses jambes s’engourdir. Non pas à cause de l’exercice, mais parce qu’elle savait ce qui l’attendait en haut. Ou du moins, elle savait qui l’attendait en haut. Elle redoutait déjà le regard scintillant de malfaisance, le faux sourire qui lui faisait grincer des dents, et de la voix perchée qui lui donnait des envies de meurtre. Ce n’était pas un secret ; Treassa n’aimait pas sa tante. Pas du tout. Et ce, depuis le début de l’année scolaire. Avant cela, les deux femmes partageaient une relation courtoise. Astrid était la tante éloignée qui était toujours en voyage. Treassa ne croyait pas son père lorsqu’il lui disait qu’il fallait se méfier de ses sourires enchanteurs. Elle lui semblait bien gentille, après tout. Jamais elle n’avait fait quelque chose qui avait mis la puce à l’oreille à Treassa. La jeune femme avait même toujours pensé qu’il devait s’être passé quelque chose entre Astrid et son père pour qu’il soit aussi distant. Une vieille querelle de famille, sûrement. Quelque chose qui ne la concernait pas. Mais Treassa n’aurait jamais pu se douter à quel point son père avait raison. À quel point tous ses avertissements s’avérerait véridiques. À quel point Treassa souffrirait si jamais sa tante avait un accès sans limite et sans surveillance à la jeune femme. À quel point les conséquences seraient terribles. Treassa n’aurait jamais pu savoir. Au début, lorsqu’elle avait vu Astrid assise à la longue table des professeurs, au banquet de début d’année, elle avait été surprise. Pas choquée, seulement surprise. Elle savait que sa tante était liée au Seigneur des Ténèbres, ses parents en avaient parlés durant l’été. Mais comment aurait-elle pu se douter qu’Astrid viendrait enseigner à Poudlard ? Elle l’avait immédiatement repérée, dès qu’elle avait passé les portes. Le sourire sur ses lèvres disait tout. Astrid savait que Treassa était à Poudlard et elle comptait bien ne pas passer ce fait sous silence. La jeune Serdaigle avait espéré qu’elle la laisserait un peu tranquille, par loyauté familiale, ou quelque chose comme cela, mais ce fut tout le contraire. Cela ne faisait que quelques jours avant qu’Astrid lui tombe sur la tête. Et ça avait dégringolé. Jusqu’à aujourd’hui, alors que Treassa montait les escaliers de la Tour d’Astronomie pour son cours privé avec sa Mangemort de tante. Un soupir s’échappa de ses lèvres.

Elle savait qu’elle était très peu douée en matière de Sortilèges, mais sa tante avait été si exaspérée par son manque de talent qu’elle avait ressenti le besoin de lui donner des leçons de plus. Déjà que les cours avec Fleming étaient difficiles, Treassa n’avait pas du tout besoin qu’on lui en ajoute sur les épaules. Elle s’entraînait toujours mieux avec l’AD. Parfois, elle remerciait le ciel d’avoir mis le groupe d’entraînement sur son chemin. Sans l’AD, elle serait encore moins douée, et les conséquences encore plus graves. Elle maîtrisaient bien les bases, et les sortilèges de défense. Mais pour l’attaque, c’était délicat. Et pour la magie noire... Disons que Treassa ne pouvait pas, et ne voulait pas en produire. Les formules peinaient à franchir ses lèvres, et donc sa baguette ne lui répondait pas, ou lui répondait mal. Elle s’était plus souvent fait mal qu’elle avait fait mal aux autres, ce qui ne la dérangeait pas trop lorsqu’elle se retrouvait face à un autre élève. Mais elle subissait les représailles. À l’AD, lorsqu’elle peinait à réussir un sortilège, on venait lui donner un coup de main en lui donnant des conseils, en pratiquant avec elle, en l’accompagnant et en l’encourageant. Avec Astrid, lorsqu’elle ne réussissait pas, elle croulait sous les insultes, les remarques désobligeantes et les menaces. La jeter en bas de la Tour d’Astronomie, raconter à tout le monde qu’elle était une incapable, ces dernières étaient nombreuses. Et combien de fois Astrid lui avait-elle dit qu’elle était une souillure sur le nom Adler ? Qu’une vraie Adler savait comment faire ceci, comment faire cela ? Treassa en avait plus qu’assez, mais elle ne pouvait rien faire. Lorsqu’elle ne se taisait pas et qu’elle répliquait à sa tante, c’était souvent pire. Elle avait donc pris la décision d’aller à ses cours, de se mordre la joue et d’encaisser.

Elle gravit rapidement les dernières marches, soupirant de soulagement en voyant que sa tante n’était pas encore arrivée. Treassa essayait toujours d’arriver en avance. Elle voyait ça un peu comme une insulte, et parfois, elle brûlait de regarder la Mangemort dans les yeux et de lui dire qu’elle était en retard. Mais Treassa se doutait que ce genre de remarque lui vaudrait un Doloris, ou même pire, alors elle se taisait. Cachant ses mains gelés dans ses manches, elle marcha jusqu’à la rembarde, observant la vue magnifique qui s’étendait devant elle. Comme cela, dans la douceur du printemps, le soleil s’abaissant tranquilelemtn dans le ciel, le château paraissait serein. C’était incroyablement silencieux. Treassa eut presque envie de sourire. Elle retrouvait presque l’ancien Poudlard. Le Poudlard rassurant, le Poudlard enchanteur, celui qui la remplissait de joie, celui qui lui avait donné tant de souvenirs, tant de sourires, tant de moments précieux. Le Poudlard qui était comme une maison. Le Poudlard qu’elle chérissait, et pour lequel elle se battrait jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se relever. Treassa secoua la tête. Non, ce Poudlard était parti. Peut-être reviendrait-il, peut-être pas. Au fond de son coeur, la lueur d’espoir ne s’éteignait pas. Elle ne la laisserait pas s’éteindre. Car ce serait abandonner. Ce serait baisser les bras sur une cause pour laquelle elle s’était tant battue, pour laquelle elle se battait en ce moment même. Non, Treassa ne laisserait pas Poudlard tomber. Beaucoup de gens murmuraient que le château était une cause perdue. La jeune fille n’y croyait pas. Il y avait Harry, Hermione, Ron, McGonagall, l’AD, tous ces braves gens qui tenaient encore tête aux forces du Mal. Des gens courageux, solides, forts, qui ne se laisseraient pas marcher sur les pieds par des Mangemorts en soif de pouvoir et de sang. Même si les temps étaient sombres, Treassa se rappelait toujours les mots de Dumbledore. Il suffit de trouver la lumière. Et elle la gardait bien précieusement dans son coeur endolori.

Elle sursauta en entendant des bruits de pas dans l’escalier. Astrid arrivait. Elle serait là dans quelques secondes. Treassa se sentit flancher. Elle n’était pas du tout d’humeur. Elle avait froid, elle était fatiguée, et s’entraîner pendant des heures, assaillie par les commentaires et les insultes de sa tante ne l’intéressait pas. Elle toucha sa baguette dans la poche de son jeans, s’assurant qu’elle était bien là, puis la pris entre ses mains pour l’observer une énième fois. Les baguettes magiques l’avaient toujours fascinée. Leur contenu, leur flexilibité, leur polyvalence, tout cela avait toujours épaté Treassa. Même si sa baguette n’était pas la meilleure pour produire des sortilèges, elle l’était en Métamorphose. La jeune fille se rappela avec bonheur des cours avec McGonagall les années précédentes. Des essais, des succès, des échecs, oui, mais Treassa avait toujours été douée en la matière et la professeure l’avait toujours apprécié. Certes, elle était sévère et parfois dure avec les élèves, mais c’était une femme admirable. Treassa l’admirait du fond de son coeur, tout comme elle avait admiré Dumbledore. Elle s’inquiétait parfois pour elle, entourée de professeurs Mangemorts, mais Treassa se doutait bien que McGonagall s’en sortirait bien avec son caractère bien trempé. Treassa s’inquiétait pour tout ceux qui restait. Elle s’inquiétait pour Harry, pour sa mère, pour son père, pour Rearden et Ainsley et tout ceux qu’elle connaissait. Mais l’inquiétude ne la mènerait nulle part, Treassa en était bien consciente. Il fallait absoluement qu’elle reste positive, ou du moins, aussi optimiste que possible. Toutes les guerres sont temporaires. La première avait durée, puis s’était éteinte. Il en serait de même avec celle-ci. En attendant, il fallait serrer les dents et affronter les obstacles, aussi pénibles pouvaient-ils être.

En voyant la silhouette d’Astrid apparaître à son niveau, Treassa releva la tête, tenant fermement sa baguette entre ses doigts. Elle se sentit prise d’une envie soudaine de montrer à sa vieille mégère de tante ce dont elle était capable. Elle était membre de l’AD, n’est-ce pas ? L’armée de Dumbledore. Elle avait du potentiel. Du moins, elle devait, si Hermione était venue la voir en personne il y a deux ans. Elle n’était pas bonne à rien, elle n’était pas une souillure comme le disait toujours sa tante. Non, c’était Astrid qui souillait le nom Adler, après tout. Ses parents, son oncle, c’étaient des gens biens, des gens qui se battent, et Astrid avait choisi la voie facile. Elle s’était laissée embobiner par un homme tout aussi idiot qu’elle. Treassa se demanda si parfois elle regrettait sa décision. Mais en voyant sa tante lui sourire comme elle le faisait toujours, la jeune fille se dit que non, une âme aussi perfide que la sienne ne pouvait pas avoir de telles pensées. Elle était dans la noirceur jusqu’aux os. Treassa devait seulement lui rappeler qu’elle était dans la lumière, et qu’elle ne réussirait pas à l’embobiner dans ses filets. Elle observa alors sa tante, lui laissant l’honneur de débuter la conversation, comme à son habitude. Comme si elle allait lui sourire et lui souhaiter bonsoir comme une vieille amie...
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