001. NOM DE FAMILLE Ҩ	LESTRANGE, UN NOM PUR DE TOUTE POURRITURE MOLDUE.
002. PRÉNOM(S) Ҩ	BELLATRIX, DU LATIN GUERRIÈRE.
003. ÂGE Ҩ	QUARANTE-SEPT ANS.
004. STATUT DU SANG Ҩ	SANG PUR, BIEN ENTENDU.
005. EMPLOI Ҩ	MANGEMORT A TEMPS PLEINS.
006. DIPLÔMES OBTENUS Ҩ	ELLE A SES PROPRES CRITÈRES
007. BAGUETTE Ҩ	BOIS DE NOYER, VENTRICULE DE CŒUR DE DRAGON, 31.8 CM, DURE ET IMPLACABLE, TRÈS ADAPTÉE AUX SORTS IMPARDONNABLES.
008. ÉPOUVANTARD Ҩ	CHERCHE, CHERCHE
009. PATRONUS Ҩ	AUCUN

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“it takes a great deal of bravery to stand up to your enemies, but a great deal more to stand up to your friends.”

“l'avis de votre personnage sur voldemort”

Si la dévotion pouvait avoir une limite, Bellatrix en serait des années lumière au-delà. Nul homme sorcier n'a autant de stature, de charisme que son Maître, et son entier asservissement ne saurait être dirigé vers un autre que celui-ci. Implacable, puissant et d'une verve sans pareille, c'est au-delà du respect qu'elle va, se plongeant avec délice dans la vénération. Ses frissons à elle, lorsqu'elle a l'insigne honneur de sentir son regard sur elle, ne sont pas emprunts de peur, mais d'une confiance à nul pareil. Elle le savait, qu'il reviendrait pour elle. A Azkaban. Elle est son fidèle lieutenant, son guerrier avisé, celle prête à redorer l'infâme blason que porte la famille de sa sœur depuis trop longtemps déjà. Les geôles d'Azkaban n'ont pas eu raison de sa témérité, de son dévouement et chaque fois encore, elle est toujours plus insatiable, prête à étirer un brin de satisfaction sur les traits de son unique Seigneur. Le Roi de son esprit, le détenteur de ses pensées et l'unique dompteur de sa folie. Sans nul doute, elle doit être la seule assez atteinte mentalement pour ne pas craindre son Maître, mais plutôt craindre chaque instant où il se détourne d'elle.

“que pense-t-il de l'ordre du phénix ?”

De méprisants imbéciles, indignes de leur statut. Il y avait son traite de cousin, malhabile à mener sa barque de sorciers ridicules. Il y a toujours sa nièce, mièvre sang-mêlée à qui elle compte bien régler le compte une bonne fois pour toute. C'est un rassemblement d'indignes vermines, de sorciers à exterminer... ou tout juste dignes, pour certaines, de susciter son amusement. Une graine de folie, immiscée dans son esprit dérangé depuis des années, et le plaisir de faire souffrir ces traîtres à leur sang, à leur rang, à la gloire du monde magique, se transforme en véritable drogue. Cette guerre serait moins plaisante sans ces piètres personnages pour faire opposition et l'attention de son Maître n'est, de toute manière, que très peu focalisée sur ceux-ci. Si l'intention de Bellatrix pourrait être de rayée de l'existence la fille de sa bâtarde de sœur, sa dévotion la pousse à se concentrer sur Potter. Potter, encore Potter. Trouver Potter et le ramener à son Seigneur. Le confronter à sa mort imminente, et voir enfin son Maître s'élever au-delà même des limites d'une misérable prophétie. L'Ordre ne sera alors qu'une poussière sur le chemin de son vénérable Maître, qu'elle prendra tout autant de plaisir que lui, à balayer, du siège droit où elle trônera victorieuse avec le Mage Noir.

“comment vit-il la situation actuelle ?”

Une délectable bataille à la gloire de son Maître : les combats magiques ont le don d'exacerber le caractère instable de Bellatrix. Enflammer des corps misérables ployés à ses genoux, laisser derrière elle un sillage de victime est, après tout, devenu comme une seconde nature chez elle. C'est une aubaine pour elle, l'accomplissement de ce qu'elle avait toujours hurlé haut et fort du fin fond de sa prison, mais ce que personne n'avait osé écouté. Ce de quoi tous s'étaient détournés : Le Seigneur des Ténèbres est de retour. Grand, glorieux, et cette guerre le montre bien. L'ombre a gagné le monde, ces misérables sourds et sots sont désormais agenouillés devant leur Maître incontesté. Elle le sait, elle le savait. Depuis toujours. Il ne pouvait pas avoir disparu, et il revient aujourd'hui plus glorieux que jamais. Agenouillez-vous devant sa Gloire. Ou luttez, et c'est avec une jouissance sans pareille que Bellatrix vous fera tâter de ses dons magiques, et de sa baguette, toujours excellemment affutée pour faire souffrir.

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“every year is the same, muggles are everywhere.”

001. TON WEB PSEUDO Ҩ	NOUS SOMMES LES ANONYMOUS.
002. TON ÂGE Ҩ	(30x5-12x7/2) -14
003. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ	VOTRE REINE, HBC
004. PERSONNAGE Ҩ	LE PLUS TOP DE LA SAGA
005. TON AVIS Ҩ	71 *O*
006. TROUVÉ PAR Ҩ	SI TU SAVAIS...
007. DERNIER MOT Ҩ	[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
008. CONNEXION Ҩ	5J/7

Un frisson lécha son échine, lui arrachant un sursaut à peine perceptible. C’était le vent, l’insoutenable froideur du centre de l’océan qui venait s’infiltrer entre les murs de sa cellule. La glacer de part en part, c’était, pour ainsi dire, le but de cet endroit. Aspect miteux, Détraqueurs à chaque recoin, chaînes rouillées, et sol humide. N’importe qui aurait dépéri dans un endroit pareil, mais chaque sursaut de vie arrachait à ses lèvres blanchâtres, un rictus de victoire. Patiemment. Elle attendait son heure, cloîtrée dans un donjon d’où Il viendrait la libérer. Elle et les autres. Ses plus fidèles serviteurs, Ses alliés à nul autre pareil. Un râle s’extirpa de sa gorge, tandis qu’elle levait la tête vers le noir de sa prison, ses yeux se souvenant de Lui. Sa mémoire, retraçant inlassablement chaque instant qu’elle avait passé en Sa présence. Bellatrix l’insatiable. Il avait le don, par Ses manières, Ses actes, chacune des paroles qu’Il susurrait entre Ses lèvres, de la complaire parfaitement. Et ici, au milieu du chaos, il n’y avait que les dernières images de Lui, qui l’aidaient à tenir. Elle survivait, parce que c’était ici qu’elle devait être. Ici, que sa servitude et sa dévotion étaient à leur apogée.

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L’odeur était âpre, désagréable. La lumière trop agressive, et le brouhaha avait le don de quelque peu la perturber. Entourée d’une troupe d’Aurors aux aguets, elle s’apprêtait à être jetée à la fosse aux lions. Ces sorciers droits comme des I, vêtus d’une manière bien ridicule, qui s’apprêtaient à tous diriger leurs regards vers elle. Aucune échappatoire n’était à portée de main, elle le savait. On le lui avait fait comprendre de nombreuses façons. Les Détraqueurs à l’entrée, les sorciers aux aguets partout, ces regards noirs rivés sur elle. Et tout ce qu’elle faisait, alors que c’était avec force qu’un lasso de chaînes vint s’entourer autour de son corps, c’était sourire. De ce rictus qui ne la quittait que lorsqu’elle laissait à sa langue, le privilège de glisser sur ses dents dores et déjà jaunies. « Bellatrix Lestrange, vous êtes jugée ici pour trahison envers la communauté magique et pour la torture par le sortilège Doloris, des aurors Alice et Frank Londubat. Avez-vous quelque chose à déclarer pour votre défense ? » Le regard inquisiteur que l’homme trônant au centre de la pièce posa sur elle, aurait eu pour effet de lui faire comprendre de se taire, que son cas était déjà traité avant même qu’elle n’arrive ici. Si seulement, elle était occupée à le regarder lui, et non pas à laisser vaquer son regard de serpent parmi la foule. Ancrant chaque visage dans sa mémoire. Retenant chacune des identités qui se trouvaient ici : ceux qu’elle s’appliquerait à faire particulièrement souffrir une fois libérée. Ceux, qui allaient avoir l’insigne honneur d’être les premiers informés. Ses yeux, d’un noir profond, sondèrent enfin celui qui venait de s’adresser à elle. « Le Seigneur des Ténèbres reviendra, Barty. Et il s’élèvera à nouveau ! Envoie-nous à Azkaban, nous attendrons ! Il reviendra pour nous, et il nous récompensera comme personne ! Car nous seuls, sommes ses fidèles serviteurs ! Nous seuls, cherchons à le retrouver. » Impossible de l’empêcher de parler, de proférer ces menaces à l’adresse de la foule. Ses derniers mots se firent suaves, emprunts d’une saveur mielleuse, alors qu’elle avait posé le regard sur son indigne beau-frère. Misérable, Lucius Malefoy, pathétique vermisseau qui avait détourné le regard. Le ricanement qui naquit entre ses lèvres se mua bientôt en un rire éclatant sa victoire à venir. Patience, patience. Il arrivait.

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Ses pieds décharnés raclaient le sol en silence, et quelques traces de sang frais vinrent écorcher ses pieds. D’un doigt, elle recueillit quelques gouttes du liquide rougeâtre, avant de porter celui-ci entre ses lèvres. Le bordeaux de son sang teinta quelque peu ses lèvres blanchies par le temps, ponctuant ainsi, le charnu de celles-ci par rapport à la noirceur de sa peau. C’est une brûlure vive, au niveau de son avant bras, qui la ramena à la réalité. Un ricanement victorieux, rictus d’une jouissance à nulle pareille, tandis que d’un geste frénétique, elle relevait la manche trouée de son habit. Oui. Oui ! A peine avait-elle remarqué cette activité récente, qu’un bruit de fracas sans pareille vint secouer les murs de sa cellule. Se redressant comme frappée par la foudre, elle se sentit à nouveau agitée. Réveillée par ce feu ardent. Oui. Il était là. Elle le savait. Elle Le sentait, suinter dans chaque mur. Cette présence. Délicieuse présence qui faisait à nouveau couler un goût de miel au fond de sa gorge. Nouveau tremblement, fracas glacial, qui la fit sourire de plus belle, alors qu’elle tournait sur elle-même comme pour trouver l’origine du spectacle. Oh elle ne voulait pas en louper une miette ! Encore ! Encore ! Qu’Il apparaisse, la libère de ses chaînes. Rassemble Son armée. Elle serait la plus digne de sa confiance, celle qui n’avait pas cédé à la folie, celle qui avait tenu tête aux horreurs des Détraqueurs. Pour lui, pour rester Sa fidèle servante.

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La main que posa sa sœur sur son épaule amaigrie ne fit que l’agiter plus que de mesure. Et son regard, soudainement implacable et autoritaire, vint se ficher dans les prunelles de sa cadette. Erk. Etait-ce de la compassion qu’elle voyait ? Un instinct… de protection ? « Ne fais pas cette tête… Cissy, le Seigneur des Ténèbres a été assez clément avec toi. Et ton pathétique mari. » Elle n’avait pas la même clémence, son regard se faisant soudainement dédaigneux, alors qu’elle se détachait de l’étreinte de sa petite sœur. Ses deux cadettes avaient définitivement un problème. Narcissa avait suivi son lâche de mari, s’était détournée de la voie de leur Maître. Pour Drago, disait-elle d’une voix suppliante, encore et encore comme une kyrielle insoutenable. C’est d’ailleurs un fracas à l’entrée du grand salon du manoir Malefoy qui vint rompre le moment des deux sœurs. A vu d’œil, Narcissa se décomposait, alors qu’il était dores et déjà aisé de reconnaître le nouvel arrivant. Un sourire arqua la bouche de Bellatrix, alors que d’un pas nonchalant elle approchait de son neveu. « Ne serait-ce pas ce cher Drago ?! » Sa voix transpirait le faux, pullulait la haine. Un seul être méritait son amour. Et l’étreinte qu’elle resserra autour du jeune Malefoy ne fit rien pour diminuer cette impression de faux semblant. Nerveuse, fébrile, elle se détacha de son neveu, pour passer une main sur son visage, le forcer à la regarder. « J’ai une grande nouvelle. » Lieutenant implacable de son Maître, elle était souvent porteuse de bonnes nouvelles, celles qui pourraient répondre aux attentes des implacables serviteurs du Seigneur des Ténèbres. « Il a décidé de te donner une chance. Tu auras l’occasion de Lui faire honneur. De participer à la gloire de cette famille ! » Son entrain n’était pas partagé, puisqu’elle sentit sa sœur retenir un sanglot derrière elle. Pathétique ! Elle relâcha brusquement son neveu pour se tourner vers sa sœur. « Ne sois pas PATHETIQUE, Cissy ! » C’était bien le mot, elle était devenue une pleureuse, une geignarde. Une… mère. Une expression de dégoût passa sur le visage implacable de Lestrange, avant qu’elle ne concentre son attention sur le dernier Malefoy digne de l’avoir. « C’est un grand honneur. » Persuadée, ensorcelée, envoûtée, elle hocha la tête nerveusement à plusieurs reprises, avant de se retirer.

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La force avec laquelle le vent alentours vint s’écraser sur sa peau abîmée, n’avait rien de comparable avec l’incendie qui la consumait soudainement. Une jouissance à nulle pareille. Quinze ans ! Quinze loooongues années ! C’est un rire passionnel, profond, qui s’extirpa du fin fond de ses poumons. ENFIN ! Les ombres tournoyant autour de la haute prison d’Azkaban décrivait cette victoire. Et cette marque. Oh cette marque. Comme un écho au tatouage gravé sur sa peau, elle était à présent haute dans le ciel, au-dessus d’elle. Une Victoire. Justice ! Elle avait été incroyablement patiente, la crieuse des couloirs d’Azkaban, celle qui hurlait au visage des visiteurs politiques, annonçant à tue-tête le retour du Seigneur des Ténèbres. Son retour. Le voilà ! Enfin, enfin, tous ces misérables auraient ce qu’ils méritaient. A commencer par Potter ! Potter ! Potter ! Ce minuscule sorcier, ce gamin ! Et quand la gloire triomphera son Maître, tout le monde n’aura plus qu’à ployer un genou à son approche, courber l’échine. Sans ses chaînes, elle devenait subitement, celle crainte de tous.