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 you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)

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MessageSujet: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeDim 14 Avr - 18:49

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
C’est en serrant les dents que je quitte enfin la table, replaçant calmement la chaise sous la table, alors que je courbe l’échine face aux critiques acerbes que me lancent mon paternel. Il n’a pas cessé de la soirée, se comportant en véritable goujat pour faire figure d’autorité, face au reste de la famille Panderman. Cette famille composée de personnes auxquelles je ne suis jamais parvenu à m’identifier, tant ses membres se montrent différents de moi. C’est certainement pourquoi ils n’ont jamais tâché de m’intégrer, préférant sans doute me mettre en retrait et se servir de moi comme d’un bouc-émissaire, plutôt que de prendre la peine d’accepter ma différence ; celle-là même qui a fait que j’ai été envoyé à gryffondor et non à serpentard. Mais c’est une épreuve ô combien compliquée, que les personnes ne parviennent pas à franchir. Il faut dire aussi que mon père, se plaisant sans cesse à m’enfoncer à me sermonner, ne plaide pas réellement en ma faveur. Je grommelle quelque peu, pour faire bonne mesure, alors que je me fais renvoyer de la pièce commune comme un enfant. Quoi que, je n’ai même pas le souvenir d’avoir eu telle punition, avant mes onze ans. Mais visiblement, le fait que je sois chez les rouges et ors, ne me permet pas de prendre part à des discussions, aussi banales soient-elles. Si l’on ne veut pas que je prenne part à des discussions familiales – famille de laquelle je ne fais pas partie, c’est sûrement la seule chose sur laquelle nous parvenons à nous accorder, eux et moi – ou à des discussions entre partisans du seigneur des ténèbres, je peux encore comprendre. Mais que l’on ne veuille pas que je participe à une conversation sur la pluie et le beau temps, me laisse tout de même assez sceptique. C’est une forme d’exclusion pure et simple, un moyen supplémentaire pour me montrer que l’on ne veut pas de moi. « Tu ne restes pas dans cette maison, mon garçon. Ton séjour s’arrête ici. Prépare tes affaires et va-t-en. » retentit derrière moi la voix de mon paternel. Je fais rapidement volte-face, mes yeux s’écarquillant sous l’effet de la surprise alors que je le dévisage pendant un long instant. Nos regards font un bras de fer, que je finis par rompre, détournant subitement le visage pour afficher un air perdu tandis que je finis par hocher docilement la tête. Autant lui donner satisfaction tout de suite, afin d’être plus rapidement tranquille. Et au diable l’honneur et la fierté ! Je les ai déjà perdus depuis longtemps à vrai dire. Pourtant, lorsque je passe la porte, m’extirpant ainsi de cette horrible salle à manger, c’est un immense sourire qui barre mon visage. Je me colle un instant contre le battant de bois, ayant du mal à réaliser ce qu’il vient d’arriver. J’ai beaucoup de mal à retenir l’excès de joie qui menace de se caractériser par un cri bruyant de victoire. Aussi je plante fermement mes dents dans ma lèvre inférieure, pas suffisamment fort pour me faire mal, mais cela suffit déjà amplement à me faire taire. A partir de maintenant, je ne suis donc plus obligé de rester dans le manoir familial, mais ne suis pas non plus obligé de retourner immédiatement à Poudlard. J’ai conscience que cela consiste à jouer sur les mots, mais il n’a pas précisé l’endroit dans lequel je dois me rendre. C’est pourquoi, un sourire triomphant flanqué sur les lèvres et le cœur tambourinant à tout rompre dans ma poitrine, je me décide enfin à me décoller de la porter pour gravir les escaliers. Voilà quelques temps maintenant, que je ne rêve plus que de rejoindre Hester afin de pouvoir la soustraire de sa solitude, et à présent que la situation se présente, servit sur un plateau d’argent ; je ne vais pas manquer de la rejoindre. C’est dans ce genre de moment, alors que je remarque cette façon de penser immédiatement à elle, que je me sens capable de mesurer l’étendue de l’amour que je lui porte. J’en suis pourtant bien incapable, force m’est de l’admettre lorsque me vient le moment de me poser la question de ce quoi je suis prêt à faire pour elle. Et j’en arrive toujours à la conclusion que je serais capable de donner ma vie pour la blonde, voir même plus si je le pouvais. La notion de sacrifice ne me fait pas peur, j’en ai déjà fait les frais ce début d’année. Bien sûr, cela n’avait rien à voir avec le pseudo-sacrifice que j’ai pu faire en ce début d’année, mais tout de même.

Je suis à peine arrivé dans ma chambre que déjà, je me jette sur une malle vide sous mon lit, en balayant rapidement la poussière d’un revers de manche, avant de la fourrer avec quelques affaires, prises quelque peu au hasard dans mon placard. C’est le même sentiment que quelques semaines auparavant, qui s’empare de moi alors que je mets mes vêtements un peu n’importe comment à l’intérieur de la malle, je dois bien l’avouer. Je suis même obligé de m’asseoir dessus afin de pouvoir la fermer. Mais peu importe au final, car ainsi, il ne me faut pas plus d’une demi heure pour boucler mes valises, me préparant déjà à rejoindre la blonde à son domicile. Un instant, j’hésite à lui envoyer un hibou pour la prévenir de mon retour imminent, avant de juger que cela n’est pas nécessaire et que cela risque surtout de lui faire plus peur qu’autre chose. Aussi je me contente de descendre rapidement les escaliers, remarquant aussitôt mon paternel qui m’attend dans l’entrée, les bras croisés sur le torse. Je n’ai même pas fini de descendre les marches alors que je m’arrête, le dévisageant d’un regard noir. Il sait déjà à quel point il m’est impossible de le porter dans mon cœur, tout comme il semble impossible que j’entre dans le sien. Aussi n’avons-nous pas besoin de nous faire part d’un amour inexistant. Personne ici ne souhaite nous voir le faire, pas même ma mère, alors autant rendre les choses moins pénibles en se contentant de garder la distance déjà existante entre nous. La mâchoire serrée, j’attends simplement qu’il me dise quelque chose. Mais rien ne vient. Seul son regard inquisiteur continue de me scruter et je me demande un instant s’il a encore une âme ou même s’il est toujours vivant, à ainsi rester à me fixer, sans bouger. Alors que nos regards sont plongés l’un dans l’autre, les secondes se transforment en heures et les minutes en siècles. Je perds rapidement patience, finissant par rompre ce lien devenu quelque peu lassant, alors que je m’empresse de finir de descendre l’escalier. Et c’est toujours sans adresser le moindre mot à mon paternel, que je finis par passer la porte d’entrée, la claquant bruyamment derrière moi. Je suis aussitôt ébranlé par la morsure du froid, qui vient incendier mes pommettes. Mais cette fois, j’ai prévu le coup ; me couvrant de plusieurs pulls et enfilant mon plus gros manteau. Je sers un peu plus mon écharpe autour de mon cou alors que je continue à avancer dans l’allée, la neige crissant à chacun de mes pas alors que je m’éloigne du manoir. La tête basse, légèrement rentrée entre mes épaules, je tente de laisser le moins d’accroche possible au vent, afin de me protéger un peu mieux de la fraicheur hivernale. Car force m’a été d’admettre qu’elle est plutôt saisissante, comme j’ai pu le constater lors de ma première escapade de cet hiver à travers Londres. Bien sûr, je pourrais très bien rejoindre Hester chez elle en transplanant cette fois-ci, puisque je sais maintenant où elle habite. J’estime cependant plus prudent de creuser l’écart entre le manoir et ma position, avant de transplaner, dire d’avoir l’esprit tranquille. C’est certainement pourquoi, les phalanges fermement crispées autour de la poignée de ma malle, je m’enfonce dans la ville de Londres, sans réellement savoir où je me rends. Je laisse mes pas me guider, estimant qu’il ne peut rien m’arriver de foncièrement mauvais, étant donné que je peux transplaner à tout moment. Mais c’est sans compter sur les inventions moldues. Alors que je traverse la route, sans me poser de questions ou regarder de chaque côté si je peux passer, parvient soudainement le bruit d’un moteur jusqu’à mes oreilles. Je ne fais pas le lien tout de suite avec le fait que je me trouve en plein milieu de la route, si bien que je finis par me faire percuter par l’une de ces boîtes de métal auxquelles les moldus semblent tant attachés. Le choc est si brutal que j’en ai le souffle coupé, alors que je me fais éjecter au sol, quelques mètres plus loin. La douleur se répercute dans tous mes membres et pourtant, je reste intimement convaincu que je n’ai rien de casser. J’évite cependant de me relever, prenant garde aux mouvements brusques mais prenant surtout le temps de me remettre. « Punaise, ça fait mal. » je souffle entre mes dents serrées alors que je grimace sous l’effet de la douleur. Je me roule en boule tandis que je me tiens le ventre, gémissant toujours en raison de la douleur qui s’éprend de mon être.

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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeDim 14 Avr - 23:21

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 69664945K you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 86548425A
Lincoln & Joshua 

Il est temps de rentrer maintenant. Lincoln regarde par la grande fenêtre du salon tout en enfilant son manteau épais, observant la neige qui recouvre d’une épaisse couche tout ce sur quoi elle est tombée. Elle aurait peut-être dû transplaner aujourd’hui au lieu de venir en voiture, ce que sa mère était en train de lui faire remarquer alors qu’elle s’emmitouflait dans sa grosse écharpe blanche. Jane Bennett n’était pas contre le fait que sa fille utilise des inventions moldues dans la vie de tous les jours, elle trouvait cela plutôt bien que Lincoln soit ouverte et s’intéresse à tout. Mais parfois, la logique de sa fille lui échappait. Il est vrai que sur ce coup-là, elle n’a pas été fine. Lincoln sourit à sa mère alors et, déposant un baiser sur la joue de chacun de ses parents, lui assure qu’il n’y a que dans leur rue qu’il y a autant de neige sur la route, et que les déneigeuses moldues ont fait des miracles sur la route jusque son appartement. Après avoir répété une troisième fois qu’elle ferait quand même bien attention, Lincoln ferme la porte principale du manoir et s’approche de la mini Cooper noire aux vitres fumées qui l’attend à côté du portail appuyant déjà sur la clé pour l’ouvrir souriante. A chaque fois qu’elle ouvre sa voiture de loin, elle ne peut s’empêcher de penser à l’expression hilarante que son père a eu la première fois qu’il la vue faire, s’exclamant à quel point c’est fou comme les inventions moldues peuvent parfois être similaires à la magie.

Après avoir retiré son manteau et avoir fait un dernier signe à ses parents une fois à l’intérieur de la voiture, elle prend alors la route prudemment. Elle a dit la vérité à ses parents, toutes les routes principales et secondaires de Londres ont été parfaitement déneigées. C’est les deux premières rues en sortant du manoir qui sont critiques. Après les avoir passées en roulant à peine plus rapidement que quelqu’un à pied, Lincoln n’accélère que très peu, ne voulant pas prendre de risques inutiles. C’est malheureusement en arrivant au virage pour accéder enfin à la rue principale que l’accident se produit. Lincoln, pourtant alerte et attentive, ne voit pas le garçon qui traverse la route d’un pas rapide, trop rapide. Il a eu le temps d’arriver et de traverser alors qu’elle vérifiait qu’il n’y avait personne de l’autre côté de la route. Lorsqu’elle s’en rend compte, il est maintenant trop tard et bien qu’elle ait appuyé sur le frein avec une force considérable, la voiture glisse sur la neige et percute le jeune homme, l’envoyant alors quelques mètres plus loin. A peine arrêtée, Lincoln bondit hors de la voiture pour courir vers le corps resté allongé sur la neige, comme endormi. « Est-ce que ça va ? » Elle s’agenouille alors près du garçon et le retourne délicatement pour découvrir qui est réellement sa victime. Elle le regarde un instant, juste pour s’assurer que ses yeux sont ouverts, mais reste figée un instant en reconnaissant le visage de Josh.

« Josh ! Mais qu’est-ce que tu fais là ! J’aurais pu te tuer si j’avais roulé plus vite ! » Elle ne l’avait pas revu depuis cet été et il avait encore tant changé. Elle passe alors sa main sur son visage, l’examinant en détail. La neige, qui se remet à tomber aussi fort que la nuit précédente ou le niveau de neige a monté en flèche, risque de le tremper encore plus qu’il ne l’est. Après s’être assuré qu’il n’avait rien de cassé, elle se redresse alors et le tire vers la voiture. « Monte. » Elle remonte alors dans la voiture et sort sa baguette de sa botte pendant qu’il s’installe à son tour. Elle dirige alors sa baguette sur lui et ses vêtements sèchent en un éclair, retrouvant alors une certaine chaleur. Elle démarre tout de suite la voiture pour se garer proprement et éviter un autre accident.

Une fois le moteur éteint, elle se tourne vers Joshua, lui sourit et le prend dans ses bras pour le serrer contre elle. Elle sait qu’il ne vient jamais à noël d’habitude, et le comprend parfaitement. C’est bien pour ça qu’elle est si surprise de le voir ici. Même si son père s’est toujours montré courtois avec elle et sa famille, elle sait très bien comment il se comporte envers son fils.  Elle ne se souvient pas trop d’avant, avant que Josh n’arrive à Poudlard. Elle ne le voyait que l’été quand elle rentrait chez ses parents. Elle se souvient qu’elle avait été ravie de savoir qu’elle assisterait à sa première année, à son premier jour, à sa répartition. Ce soir-là elle l’avait applaudit, même s’il n’avait pas été envoyé à Serdaigle. Il était tellement mignon, dans sa petite robe. Elle aimait bien lui lancer des petites vannes et l’embêter, mais elle l’adorait. Elle a pourtant tout de suite su, quand le Choixpeau a crié Gryffondor, que son père risquait fort de ne pas être aussi ravi qu’elle. Ses parents ne lui avaient jamais caché que leur voisin était un mangemort au temps de Voldemort Acte I, et qu’il le restait certainement. Elle n’a jamais vraiment compris sa réaction. Peut-être parce que ses parents à elle ont été ravis qu’elle soit envoyée à Serdaigle, même si sa mère était allée à Poufsouffle et que son père était un Gryffondor. Elle a compris l’ampleur des dégâts lorsque Josh lui a annoncé qu’il ne rentrerait pas pour noël. C’est ce jour-là qu’elle a décidé d’être là pour lui. Enfin, plus que comme sa voisine qui lui fait signe quand elle le voit dans le couloir et qui lui demande comment se passent ses cours. Elle est d’ailleurs restée à Poudlard aussi pour noël cette année-là. Ses parents bien que déçus, ont tout de suite compris sa décision et l’ont même encouragé à rester, leur envoyant pour tous les deux chaque jour des vacances une petite lettre avec une part de gâteau pour chacun. C’est pendant ces vacances-là qu’elle s’est attachée à lui. Pendant ces deux semaines, pas une seule seconde elle n’a regretté d’être restée. Elle avait pu profiter des décorations de noël plus longtemps, assister au réveillon à l’école, diner avec Dumbledore et tous les autres professeurs et élèves à la même table. Elle avait aussi passé chaque jour avec Josh, à jouer aux échecs, à l’aider à s’améliorer au Quidditch, ou tout simplement à ne rien faire. Ils restaient souvent allongés tous les deux sur une table de la Grande Salle près du feu, à attendre un énième gâteau de la part des elfes de maison qui avaient l’air ravis de leur envoyer autant de petits cakes tous aussi décorés les uns que les autres, se dépêchant de s’asseoir correctement dès que McGonagall passait avant de reprendre leur place confortable une fois les lieux sûrs. Elle avait tout de même eu l’impression de passer noël en famille. Elle avait passé tellement de temps avec lui qu’elle avait beaucoup de mal à se dire que non, ce n’était pas son petit frère, et qu’il ne fallait pas s’imaginer pouvoir l’emmener partout avec elle une fois rentrée à Londres.

Après une longue étreinte, peut-être un peu trop longue au goût de Joshua ( mais elle s’en fout ), Lincoln le lâche enfin et se réinstalle correctement sur son siège. Elle est toujours un peu secouée à cause de l’accident, mais rassurée quand même qu’il n’ai rien. Elle tourne alors la clé pour redémarrer et le chauffage reprend son activité. Regardant autour pour s’assurer qu’elle peut se réinsérer sur la route sans problèmes, elle reprend alors le chemin de l’appart. « On rentre à la maison, tu m’expliqueras tout ça là-bas. » Le trajet se passe cette fois bien mieux, aucun autre garçon de dix-huit ans ne venant se jeter sous ses roues, ils arrivent alors en bas de chez elle en dix minutes. Elle sort alors de la voiture, avec ses affaires sous le bras et, une fois la voiture fermée, attrape la main de Josh pour transplaner jusqu’à l’entrée de l’appartement. Oui, elle prend la voiture pour un trajet de dix minutes et transplane pour deux minutes, logique. Une fois ses affaires posées sur une chaise, elle se dirige alors vers la cuisine où elle sort une casserole pour lui préparer un chocolat chaud. « Alors, qu’est-ce qu’il a fait encore ? » dit-elle en versant du lait et du chocolat en poudre dans la casserole qu’elle mélange ensuite avec une cuillère qu’elle finit par laisser touiller toute seule pour aller chercher un carrot cake dans le frigo qu’elle coupe et met dans une assiette pour lui apporter sur le bar de sa cuisine à l’américaine. Elle s’installe alors face à lui et le regarde, se demandant s’il n’aurait pas encore grandi depuis cet été. Ca fait combien, quatre ans qu’il la dépasse maintenant ? Il pourrait s’arrêter là quand même, c’est déprimant. « Il est encore et toujours en rogne que tu n’ai pas choisi la maison de tonton Voldy à l’école ? » Elle essayait toujours de rendre ça moins dramatique que ce que son père en avait fait. Ils savaient très bien tous les deux que Joshua n’y était pour rien, mais son père pensait le contraire, c’est bien pour ça qu’elle avait tourné sa phrase ainsi. Son père l’accablait déjà assez, elle n’était pas là pour en faire autant. Elle essayait plutôt de le faire sourire. S’il était à Londres, c’est qu’il était chez ses parents, et ça ne pouvait engendrer que du mauvais pour Joshua. Mais elle voulait qu’il en parle, que ça sorte. Ca lui éviterait de ressasser tout ça tout seul, ça ne pouvait que lui faire du bien. Et il savait qu’elle était là pour lui, qu’elle était de son côté, et ça aussi, ça ne pouvait que lui faire du bien. Même si elle savait qu’il n’avait certainement pas été à l’origine de son retour à Londres pour les vacances, elle était contente qu’il soit là. C’était généralement à lui qu’elle pensait pendant la période de noël.


Dernière édition par Lincoln E. Bennett le Jeu 1 Aoû - 23:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeDim 21 Avr - 16:44

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
Couché au sol, la poitrine se soulevant difficilement en raison du mal qui m’oppresse, je me tiens les côtes, priant pour que la douleur cesse. Pourtant, je suis à peu près sûr que de cette collision, je ne récolterai qu’un énorme bleu. Il me faut juste pouvoir commencer à respirer et mettre un terme à mon souffle coupé ; afin de pouvoir vraisemblablement me remettre sur pieds. J’en suis intimement persuadé à vrai dire. De l’air commence de nouveau à infiltrer mes poumons lorsque, se répercutant en échos sur le bitume, me proviennent des bruits de pas. Et derrière moi, je devine alors que le conducteur du moyen de transport moldu, est parvenu à sortir de son véhicule pour me rejoindre. Malgré les bruits de pas qui résonnent à l’infini dans mon crâne, je parviens tout de même à entendre le moteur de la maudite boite de conserve. Mais bien sûr, je ne l’ai pas entendu alors que je m’apprêtais à traverser la route. Aussi je me demande si je ne suis pas victime d’une malchance chronique ou même d’un côté abruti issu d’une pathologie peu commune. Il faut dire que mes ancêtres sont tous des cas dans leur genre, ce qui doit bien favoriser ces quelques désagréments pour leur ascendance. La preuve en est de mes frères et sœurs, mais également au niveau de mes cousins. Et encore, ils ne possèdent pas tous le même père que moi. En même temps, il faut dire que tout le monde ne possède pas mon paternel et bien heureusement d’ailleurs, étant donné l’aliéné qu’il est. « Est-ce que ça va ? » La voix me vrille les tympans, me paraissant étrangement familière. Je ne réponds que par un simple grognement, assez disgracieux au final. Je sens alors des mains se poser délicatement sur mes épaules alors que l’on me retourne. Et tandis que l’on me bascule doucement sur le dos, je sens enfin une bouffée d’air fraiche, se mettre à infiltrer mes poumons. Je rouvre alors les paupières, découvrant le visage de Lincoln, se dessinant dans un halo de lumière éblouissant. Je fronce légèrement les sourcils, me demandant que ce qu’elle peut bien faire là. Me redressant doucement, je fais alors le lien tandis que je perçois la voiture, avec la portière côté conducteur, toujours ouverte. « Mince, Lincoln. » je souffle tout en faisant une légère grimace, tandis que j’essaye de me relever. Elle me retient en passant simplement sa main sur mon visage. Geste à la fois réconfortant et censé déterminer si je ne suis pas blessé à la tête, je présume. A croire que l’on se fiche du fait que mes jambes puissent être blessées, étant donné que ce sont tout de même elles qui me font le plus souffrir en ce moment même. Mais peu importe. « Josh ! Mais qu’est-ce que tu fais là ! J’aurais pu te tuer si j’avais roulé plus vite ! » finit-elle par commenter doucement, à mi-voix. Peut-être aussi sonnée que moi par ce qu’il vient de se passer, si ce n’est plus. On peut se tenir compagnie dans nos craintes à présent, il faut voir l’avantage. Il y a plus de peur que de mal au final et donc, clairement pas de quoi s’affoler. C’est ce dont je tente de me convaincre alors que la jeune femme m’empoigne par les bras, afin de m’aider à me remettre sur pieds. Ce qu’elle fait avec une aisance peu commune. Je ne m’en insurge pas plus que cela cependant, me laissant guider sans broncher. « Monte. » me glisse-t-elle alors qu’elle retourne dans sa boite de conserve, me faisant signe de faire de même, en pénétrant par l’autre côté. Venant me placer du côté gauche de la voiture, il me faut bien quelques instants avant de trouver la poignée permettant d’ouvrir la portière du véhicule et encore quelques autres instants, afin de vérifier que mon paternel ne se trouve pas dans les parages, avant de venir m’installer à côté d’elle. Lincoln s’empresse alors de verrouiller les portières et c’est avec un certain désappointement que je vois le loquet se fermer de lui-même à côté de moi. Qui a dit que les moldus n’étaient pas capables de magie ? Je me retourne alors vers la brune, juste à temps pour la voir dégainer sa baguette. Encore un peu sonné par le choc de la collision, je ne parviens pas à retenir un léger mouvement de recul, qui doit bien la faire rire d’ailleurs. Mais peu importe, elle finit par me sécher d’un simple coup de baguette, dissipant toute la fraicheur de la neige s’étant amassée sur moi. « Merci, c’est beaucoup mieux comme ça. » je lui signifie en lui adressant un léger sourire, après avoir contempler pendant un instant, mes vêtements à présent secs. Elle n’attend pas plus longtemps pour démarrer sa voiture, avant d’aller la garer un peu plus loin. Je ne retiens pas un sursaut alors que le moteur se met en marche, ébranlant l’habitacle de fer. C’est la première fois que je monte dans l’un de ces engins et je dois avouer que cela me met quelque peu mal à l’aise. Je ne comprends pas pourquoi Lincoln s’en sert d’ailleurs, puisqu’il me semble qu’elle a son permis de transplaner. Elle ne me laisse pas le temps de creuser plus profondément la question cependant, puisqu’elle se jette presque sur moi afin de m’élancer. Et cette étreinte dure longtemps. Trop longtemps même. « Lincoln… Lincoln ! » je l’appelle. Mais rien n’y fait, elle ne me relâche que lorsqu’il lui semble bon de le faire. Se repositionnant confortablement sur son siège, elle s’empresse alors de réinsérer sa clé dans le contact avant de poser de nouveau ses mains sur le volant. Aussitôt, je me raidis, me préparant mentalement à ce que cet engin de l’enfer, se mette de nouveau en marche. « On rentre à la maison, tu m’expliqueras tout ça là-bas. » Je me contente de hocher doucement la tête, devinant que je n’ai pas réellement le choix de toute façon, alors que je me cramponne sur mon siège. Et lorsque la voiture se met de nouveau en marche, c’est avec les paupières closes que j’aborde la route, me focalisant uniquement sur la respiration de Lincoln à mes côtés. Bien plus rassurante que le bruit des pneus accrochant le bitume, pour sûr.

Ainsi, lorsque la jeune femme coupe enfin le moteur, il me faut bien quelques secondes avant de m’autoriser à ouvrir de nouveau les yeux. Et alors que je lève les paupières, je ne tarde pas à me faire agresser les prunelles par les rayons, bien trop présents, du soleil. Si bien que je suis obligé de papillonner des cils pendant un instant, avant de finalement m’acclimater à la luminosité ambiante. Lincoln n’attend pas un seul instant de plus pour sortir de la voiture et je m’empresse de faire de même, peu désireux de me retrouver seul dans cet engin. Aussi, nous nous rejoignons devant le capot et j’avoue que même s’il n’y a plus de conducteur derrière le volant, je reste un peu sur mes gardes en observant l’avant de la carrosserie. Bien heureusement, la brune vient me sortir de mon embarras ; s’emparant de mon bras, elle pratique alors le transplanage d’escorte jusqu’à l’intérieur de chez elle. Alors que mes pieds touchent enfin le sol, je fronce les sourcils. Elle me lâche alors la main pour se rendre jusqu’à une chaise où elle pose ses affaires. « Mais, si tu sais transplaner, pourquoi tu utilises cet engin ? » je m’insurge alors à son attention, alors qu’elle se dirige vers la cuisine. Je reste sur ses talons, ne souhaitant pas rester seul dans cette maison que je ne connais pas. La sienne, sûrement. Durant bon nombre d’années, je n’ai connu que celle des ses parents. La sienne également, avant qu’elle ne déménage, je présume. « Ce n’est pas pour tenir les propos que tiendraient mon père, mais… Si tu as le pouvoir de transplaner, pourquoi te comporter comme une moldue ? Bon nombre d’entre eux nous envieraient s’ils savaient que nous ne sommes pas rattachés à une boite de métal, pour pouvoir nous déplacer. » je plaide doucement. Je ne comprends réellement pas ses motivations. Il ne m’a jamais semblé qu’elle soit très attirée par les objets moldus pourtant. Mais peu importe, ce qui m’importe le plus, c’est sans doute que j’ai peur d’avoir eu une pensée pouvant être similaire de celle qu’aurait eu mon paternel. Et alors que le doute me ronge, j’implore Lincoln du regard, n’attendant d’elle que le fait qu’elle me rassure à ce sujet ; qu’elle me dise que je n’agis pas comme lui en pouvant penser ainsi. « Alors, qu’est-ce qu’il a fait encore ? » reprend-t-elle assez brusquement, alors qu’elle laisse ce qui semble être du chocolat chaud, finir de se préparer seul, avant d’aller farfouiller du côté de ce qui me semble être un frigidaire. Peu importe, je ne la vois pas bien, vu qu’elle agit derrière une sorte de recoin. Enfin, elle finit par revenir avec une assiette contenant un cake bien tranché, qu’elle pose sur le bar avant de prendre place sur un tabouret. Et aussitôt, je me presse de m’asseoir moi-aussi sur un tabouret face à elle. « Il est encore et toujours en rogne que tu n’ai pas choisi la maison de tonton Voldy à l’école ? » Je ne peux retenir un léger rire suite à la question de Lincoln. Avec Hester, c’est sûrement elle qui comprend le mieux ma position. Mais aussi celle que je considère le plus comme une sœur, bien plus que mes propres sœurs même. Cela, elle le sait déjà, pour sûr. Elle doit en jouer des fois, d’ailleurs. Peu importe, elle vient de parvenir à me faire retrouver le sourire alors qu’il y a à peine quelques minutes, je me faisais rentrer dedans par une voiture. Qui d’autre – hormis Hester – peut prétendre faire ça ? C’est un don qu’elle a et c’est sûrement pourquoi je l’apprécie autant. « Pas du tout, il a subitement changé d’avis pour me dire que ce serait encore pire si j’avais été envoyé à serpentard. » je lance en riant doucement. Je sers alors un sourire en coin à Lincoln, lui montrant ainsi que tout cela ne me touche plus du tout. Du moins, c’est ce dont j’ai l’impression lorsque je me trouve avec elle – tout comme lorsque je me trouve avec Hester d’ailleurs, pour changer. « Tout au contraire même. Comme ça, il peut prétendre que je fais exprès de discréditer les gryffondors en faisant exprès de jouer les abrutis. » j’ajoute alors que je hoche doucement de la tête. Ce serait bien son genre ne plus ; pas étonnant le moins du monde venant de sa part. En tout cas, avec son caractère et en étant à sa place, c’est ce que j’aurais prétendu. Enfin, mon paternel est tout de même un être imprévisible, alors il est un peu douteux de ma part, que je me mette à faire des prévisions sur ce qu’il aurait pu dire. Quoi que ce ne sont pas réellement des prévisions, juste des moqueries à vrai dire. Je finis par hausser brièvement les épaules, chassant ainsi la question alors que j’adopte de nouveau un air un peu plus sérieux. « Il venait de me mettre à la porte en fait. » J’adresse à Lincoln une légère moue alors que je redresse légèrement la tête dans sa direction, lui servant un nouveau haussement d’épaules. Que puis-je ajouter à cela ? Pas grand-chose, j’imagine. A part peut-être une chose. « J’étais en route pour rejoindre Hester, du coup. » je lui glisse alors, tandis que mes joues se teintent subitement d’une couleur pourpre, à la manière d’un gamin abordant un sujet interdit. Ce qui serait bien évidement le cas, si c’était mon paternel qui se trouvait en face. Mais ce n’est pas le cas du tout. Je ne vois même pas pourquoi j’évoquerais la blonde face à mon père d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeDim 28 Avr - 21:29

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 69664945K you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 86548425A
Lincoln & Joshua 

Lincoln regarde Josh longuement. Il a beaucoup changé mais tous ces changements ne sont pas pour le meilleur. Il semble un  peu fatigué, voir préoccupé. Avec ce qui se passe en ce moment à Poudlard, il y a de quoi l’être biensur, mais cela ne l’empêche pas de se faire du souci pour lui. Elle pousse l’assiette doucement vers lui pour l’inciter à manger et retourne à la casserole pour vérifier la température du lait. «  Je transplane oui, mais pas tout le temps. Tu me connais, j’adore voler. Et bien la voiture c’est un peu comme ça aussi, sauf que je roule. J’ai une moto aussi, c’est encore mieux ! Enfin bon je les ai ensorcelés pour qu’ils marchent sans essence, je me vois mal aller payer en gallions à la station d’à côté. » dit-elle avec un grand sourire. « Et puis le ministère n’est pas obligé d’être au courant de tous mes déplacements, surtout en ce moment. Je joins l’utile à l’agréable tu vois. » La jeune femme sort deux mugs et les remplit un à un avant de les amener sur le bar où Joshua l’attend en lui expliquant le pourquoi de sa présence à Londres. « Pas du tout, il a subitement changé d’avis pour me dire que ce serait encore pire si j’avais été envoyé à serpentard. » dit-il en lui souriant avant d’ajouter « Tout au contraire même. Comme ça, il peut prétendre que je fais exprès de discréditer les gryffondors en faisant exprès de jouer les abrutis. » Lincoln ne sourit pas elle. Elle déteste la façon dont Lester Panderman traite son fils. Si elle n’avait pas peur des retombées sur Joshua, il y a bien longtemps qu’elle serait allée lui dire sa façon de pensée à ce père totalement indigne de son petit brun préféré. « Il venait de me mettre à la porte en fait. » Bien qu’elle soit habituée au comportement tout à fait incorrect de son voisin, elle ne peut s’empêcher de sentir son cœur se serrer en l’entendant annoncer ça. Josh ne mérite vraiment pas ce traitement injuste et Lincoln s’en veut beaucoup de ne pas pouvoir faire grand-chose face à cela. Elle tend la main alors et caresse la joue de Joshua totalement déconfite. « Ne fais pas attention à lui. Il ne te mérite pas de toutes façons » Elle baissait les yeux pour prendre sa tasse lorsque Joshua reprend. « J’étais en route pour rejoindre Hester, du coup. » La belle brune lève les yeux vers lui à ses mots, juste à temps pour voir ses joues prendre une teinte rosées. Elle ne peut empêcher un sourire alors, le trouvant tout à fait adorable. Elle est contente qu’Hester soit là. Elle n’est pas contre un peu d’aide pour faire oublier à Joshua sa famille infecte, et il a quelqu’un pour le soutenir, même lorsqu’elle est trop loin. Même si elle lui a toujours dit qu’elle serait toujours là pour lui, il lui est plutôt difficile de tenir parole lorsqu’il est à Poudlard. A part lui envoyer des hiboux, des petits cadeaux pour noël, son anniversaire, ou sans raison, elle ne peut pas faire grand-chose. Mais mieux vaut qu’il soit à Poudlard en fait, parce que, même si elle ne peut pas faire grand-chose pour lui, sa famille non plus. Enfin ça, c’est ce qu’elle pensait avant le retour de Voldemort. Maintenant, avec tous ces mangemorts aux quatre coins du château, à la direction de l’école et surtout son père comme professeur, Poudlard n’est plus aussi sûr pour Joshua même s’il n’a apparemment rien à craindre du fait de sa naissance pure comme le considèrent ces abrutis profonds. Lincoln est beaucoup moins confiante quant à la sécurité de Joshua là-bas. Maintenant ce ne sont plus des « amuse-toi bien » ou des « n’oublies pas de faire tes devoirs quand même » qu’elle écrit à la fin de ses lettres. Maintenant, ses lettres se terminent plutôt par des «  fais attention à toi » ou « ne te fais pas remarquer », ou encore « n’oublies pas d’apprendre des sortilèges de défense ».  La jeune femme lui ressert une part de gâteau à peine sa dernière cuillère sort de sa bouche. Il mange certainement à sa faim à Poudlard, mais chez ses parents, ça doit certainement être une autre histoire. Elle aussi aurait l’estomac noué à devoir manger en leur compagnie. « Est-ce qu’elle va bien ? Tu veux lui demander de te rejoindre ici ? Si tu veux … Vous pouvez rester tous les deux à la maison jusqu’à ce que vous retourniez à l’école. Ses parents ont disparu c’est ça ? Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre. La pauvre, ils doivent lui manquer terriblement. Je ne savais pas qu’elle revenait à Londres aussi pour les vacances. Si j’avais su, je lui aurais dit de venir à la maison. Ne me dis pas qu’elle est toute seule chez elle quand même ? » Elle lève les yeux vers Joshua de nouveau alors. Bien qu’elle n’ai jamais fait qu’apercevoir la petite blonde les quelques fois où elle venait amener ou chercher Joshua à King’s Cross pour prendre le Poudlard Express et qu’elle ne l’a jamais réellement rencontrée, Lincoln en a tellement entendu parler qu’elle a l’impression de la connaître. Et de ce qu’elle en a entendu, même si Joshua n’est peut-être pas très objectif, elle l’aime bien. En même temps, elle ne peut qu’apprécier la fille qui donne le sourire à Joshua. Ca lui avait fait quelque chose d’entendre parler de la disparition des Steadworthy. C’est ses parents qui lui ont appris la nouvelle. Les Steadworthy faisaient partie des relations de travail d’Aidan Bennett. Lorsqu’il travaillait encore au Ministère, son père avait souvent affaire avec les aurors et le jour où Lincoln a appris la nouvelle, son père était en train de lire le journal et avait fait part de leur disparition à sa mère à l’heure du thé. « Ils parlent de disparition. J’espère qu’ils sont simplement en cavale. Abraham est un homme tout à fait charmant. Et puis tu sais Lincoln, c’est sa femme qui s’était occupée de toi lorsque tu es née et que nous sommes allées à Sainte Mangouste pour nous assurer que tout allait bien pour toi. C’est même elle qui s’est occupée de toi à ta première chute de balai quand tu as eu le bras cassé. Ta mère ne voulait pas que je m’en occupe je me souviens très bien. Une femme charmante également. Quel dommage. » Lincoln elle, avait pensé à Hester, espérant que Joshua serait là pour elle, comme elle avait été souvent là pour lui.


Dernière édition par Lincoln E. Bennett le Jeu 1 Aoû - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeJeu 9 Mai - 14:54

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
Cette journée est décidément une surprise, depuis sont commencement jusqu’à l’instant présent. En m’extirpant de mes draps ce matin, jamais je n’aurais cru que mon paternel pourrait me congédier du manoir familial, ni que j’aurais pu prétendre rejoindre Hester, que j’aurais manqué de me faire écraser par l’une de ces boites de conserve que les moldus appellent voitures ou encore que je me retrouverais dans l’appartement de Lincoln. Et pourtant, toutes ces choses sont arrivées, s’enchainant à une vitesse hallucinante. A tel point que cela me parait quelque peu irréel, bien que je sois contraint d’accepter le fait que ce sont des actions qui se sont réellement déroulées. Je pince un peu les lèvres, réfléchissant toujours à quel point cette journée peut me paraitre différente des autres, alors que mon amie pousse un peu plus l’assiette contenant le gâteau dans ma direction, avant de se lever à nouveau pour aller vérifier le lait qui continue de chauffer sur le feu. Me saisissant d’une part de cake, je commence à manger comme elle me l’a conseillé, alors que je la regarde faire calmement. Au manoir comme à Poudlard, ce sont les elfes de maison qui s’occupent de tout ce qui est nourriture, boissons ou tout autre chose pouvant se rapporter de près ou de loin à quelque chose trouvable lors d’un repas, en plein milieu d’une table. Si bien que je n’ai jamais mis les pieds dans un coin cuisine – quelle idée de vouloir te mêler aux elfes de maison, tu n’es pas un sang-de-bourbe quand même ! me criait sans cesse mon paternel au visage, alors que je tentais par tous les moyens d’ouvrir la porte des cuisines –, si bien que je voue une admiration certaine aux personnes capables de se débrouiller seules pour faire ce genre de choses. « Je transplane oui, mais pas tout le temps. Tu me connais, j’adore voler. Et bien la voiture c’est un peu comme ça aussi, sauf que je roule. J’ai une moto aussi, c’est encore mieux ! Enfin bon je les ai ensorcelés pour qu’ils marchent sans essence, je me vois mal aller payer en gallions à la station d’à côté. » finit-elle par répondre à ma question. J’arque un sourcil, arrêtant aussitôt de mâcher alors que je la dévisage un instant. J’ai vraiment du mal à comprendre la comparaison. Je ne vois pas du tout comment le fait de se promener à l’intérieur d’une boite de conserve, peut procurer les mêmes sensations qu’un vol sur balai. Car d’un côté, l’on est soumis aux lois de la physique alors que de l’autre, le vent nous gifle le visage tandis que l’on défie l’attraction terrestre. La sensation de liberté que me procure le vol sur le balai, n’est pas comparable au stress horrible qui m’a submergé lorsque je suis monté dans la voiture de Lincoln, allant jusqu’à crisper mes doigts autour du tissu du siège. Je décide pourtant ne pas contredire la brune, ni à relever le fait que ces moyens de locomotion doivent être particulièrement contraignants, à ainsi avoir besoin d’une dose de carburant pour avancer. « Une moto, qu’est-ce que c’est ? » je me contente alors de demander, après m’être empressé d’avaler ma bouchée de cake. Je l’observe alors qu’elle continue de touiller le lait, le mélangeant sûrement afin qu’il ne brûle pas dans le fond de la casserole – du moins est-ce ce qui j’imagine, d’après ce que j’ai entendu dans certaines discussions entre filles de gryffondor, quelques soirs dans la salle commune. « Et puis le ministère n’est pas obligé d’être au courant de tous mes déplacements, surtout en ce moment. Je joins l’utile à l’agréable tu vois. » Je fronce un instant les sourcils, tentant de réfléchir à ses paroles. Dans ce cas là, elle peut encore utiliser un balai. Quoi que j’imagine que c’est un moyen de transport bien trop visible par les moldus, alors qu’elle habite en centre ville. Si bien que je finis par hausser les épaules, avant d’acquiescer d’un signe de tête, résolu à la croire sur paroles. Enfin, ce n’est pas pour autant que j’userais des mêmes moyens de locomotion qu’elle. Il n’y a qu’à voir l’attitude crispée que j’avais précédemment.

Lincoln revient finalement vers le bar, une tasse dans chaque main. Elle en pousse une dans ma direction, tandis que je m’applique à lui conter la raison de pourquoi je me trouvais dehors lorsqu’elle m’a percuté en voiture. Mais visiblement, mes tentatives d’humour semblent tomber à l’eau, vu la façon dont le visage de la brune se referme au fur et à mesure que je déverse mes paroles à son attention. Si bien que je finis par perdre le sourire que je revêts, afin d’arborer une expression quelque peu plus pincée. Ce que la jeune femme ne manque certainement pas de percevoir. Doucement, elle glisse une main jusque ma joue, la caressant de ses doigts souples et graciles, dans un geste se voulant réconfortant. Bien souvent, il m’a été donné de constater à quel point la jeune femme pouvait être une personne tactile, si bien que je la laisse faire, sans chercher à me dérober, dans la crainte de la mettre mal à l’aise. « Ne fais pas attention à lui. Il ne te mérite pas de toute façon. » Je laisse un sourire apparaître sur mes lèvres alors que je hoche la tête, dans un signe se voulant reconnaissant. Après tout, je le suis réellement à son égard. La jeune femme se montre formidable et toujours à l’écoute. Bien plus proche de moi que mes sœurs, sans aucun doute. Je la considère bien plus comme étant un membre de ma famille qu’elles d’ailleurs. Enfin, chose n’étant pas dur à faire, sachant que pour les autres je suis tout bonnement inexistant. Ou alors je passe à leurs yeux comme la personne la plus inutile et futile au monde. L’un dans l’autre, je ne sais pas vraiment ce qui est le pire. « C’est bizarre, c’est exactement l’inverse de ce qu’il aurait dit. » je tente une nouvelle fois de plaisanter, mais sachant pourtant que mes paroles charrient la vérité. Bien sûr, il ne prétendrait pas qu’il me mérite. Je ne suis qu’une vermine dans sa vie et il n’a aucune estime envers ma personne. Mais plutôt dans le sens qu’il prétendrait que c’est moi qui ne le mérite pas. Je me ravise bien vite cependant, sachant que cet humour ne me mettant clairement pas en valeur, n’aura pour influence que d’énerver un peu plus Lincoln, qui semble déjà vouer une haine profonde envers mon paternel. Je ne peux pas l’en blâmer cependant, ne portant pas moi-même cet homme dans mon cœur. Difficile de le faire à vrai dire, étant donné qu’il ne représente rien d’autre pour moi qu’un étranger, depuis près de sept longues années à présent.

Je ne peux m’empêcher de laisser un nouveau sourire s’étendre sur mes lèvres alors que mes joues se teintent peu à peu de rouge, tandis que je mentionne Hester. J’ai tout juste le temps de voir un sourire prendre place sur le visage de la jeune femme, avant que je ne baisse la tête, tout de même assez gêné. Pas que j’ai honte d’être en train de rejoindre la blonde, loin de là, mais je sais que Lincoln a toujours été un peu surprotectrice avec moi. Et j’ai toujours cette crainte qu’elle n’apprécie pas Hester alors qu’elle représente à peu près tout pour moi, même si cela ne semble pas être le cas pour l’instant. Pourtant, elle semble rapidement se détourner, profitant pour me resservir une part de cake, alors que je viens de finir de manger la première part qu’elle m’a servie, plus par distraction que par réel besoin de manger. « Est-ce qu’elle va bien ? Tu veux lui demander de te rejoindre ici ? Si tu veux … Vous pouvez rester tous les deux à la maison jusqu’à ce que vous retourniez à l’école. Ses parents ont disparu c’est ça ? Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre. La pauvre, ils doivent lui manquer terriblement. Je ne savais pas qu’elle revenait à Londres aussi pour les vacances. Si j’avais su, je lui aurais dit de venir à la maison. Ne me dis pas qu’elle est toute seule chez elle quand même ? » Me redressant subitement sur ma chaise, j’essaye d’assimiler toutes les questions qu’elle vient de me poser. Car malgré tout, on ne peut pas dire qu’il y en a peu. Bien au contraire, j’ai l’impression qu’elle vient de me bombarder de question. Reposant ma cuillère sur le bord de l’assiette, je fais une légère grimace avant de passer ma langue sur mes lèvres. Hester n’aimerait pas que je raconte ainsi sa vie à une personne qu’elle ne connait même pas réellement. Mais c’est Lincoln qui est face à moi et je sais qu’elle sait se montrer digne de confiance. Mieux, elle est devenue une sorte de confidente pour moi, à force. « Elle est toujours chez elle, seule, oui. Enfin, je ne pense pas qu’elle voudrait venir ici. Rien contre toi bien sûr, mais… Je pense qu’elle attend toujours que ses parents rentrent pendant les vacances. Elle ne perd pas espoir. » Je passe une main sur mon visage, légèrement dépité, avant de laisser échapper un soupir. Rien que de penser à la façon dont elle espère avec avidité de voir revenir ses parents, je peux ressentir un léger pincement au cœur. J’ai tellement mal pour elle. Et la voir souffrir ainsi, sans que je ne puisse rien faire, complètement impuissant, me laisse un sentiment de dégoût. Je me sens de plus en plus inutile.

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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeVen 10 Mai - 14:48

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Lincoln & Joshua 

« Une moto, qu’est-ce que c’est ? » La sorcière sourit en entendant Joshua demander ce qu’est une moto. C’est vrai qu’elle-même n’a appris ce que c’était qu’il n’y a que peu de temps. Elle en avait déjà vues lorsqu’elle se promenait dans Londres avec ses parents, ou même à sa sortie de Poudlard, lorsqu’elle a emménagé avec Mary dans leur premier appartement, mais elle ne connaissait pas leur appellation. Bien que Lincoln ai toujours été ouverte d’esprit, le fait de tout partager avec Mary et de vivre avec elle lui a fait apprendre un tas de choses qu’elle ne connaissait pas. Comme ce qu’est une moto par exemple. C’est en allant rendre visite aux parents de Mary quelque temps après leur sortie de Poudlard que la jeune femme a découvert un peu plus le monde des moldus. Lorsque le père de Mary est arrivé chez lui devant la jeune sorcière qui regardait sa machine bouche bée, demandant à son amie qu’est-ce que c’était que cette machine, il a proposé à Lincoln de grimper derrière pour l’emmener faire un tour autour de la petite ville où les parents de Mary habitaient. Lincoln avait été subjugué ce jour-là. Les moldus inventaient vraiment des machines extraordinaires. C’était comme monter sur un balai, à part le fait qu’une moto ne peut pas voler. C’était une sensation similaire mais totalement différente en même temps. L’accélération était à peu près la même, ce que Lincoln apprécia beaucoup. Mais là pour le coup, il fallait suivre un chemin déjà tracé sur les routes, et ça, ça lui plaisait beaucoup. C’était comme un défi pour elle de devoir suivre un chemin tout tracé, avec en plus des obstacles en tous genres comme ces poteaux qui s’allumaient auxquels elle n'avait jamais prêté attention avant, des traits par terre autorisant les gens à traverser les routes alors que les véhicules devaient s’arrêter pour les laisser passer. Tout ça était un jeu tout nouveau pour la demoiselle, qui maintenant, a autant de plaisir à rouler à moto qu’à voler sur son balai. Lincoln boit une gorgée de chocolat puis lève sa baguette pour la pointer sur une photo posée sur la table située un peu plus loin. « Accio photo » Le morceau de papier rectangulaire vole alors jusqu’à atterrir tranquillement entre les doigts de la jeune sorcière et celle-ci le montre alors au jeune homme en souriant. La photo prise par les parents de Mary, représente les deux jeunes filles, toutes deux de cuir vêtues et assises sur la machine de couleur rouge vif devant la maison de la famille de Mary.  Tout sourire derrière leurs lunettes de soleil, les deux jeunes femmes avaient posé pour la photo juste avant le premier tour à moto de Lincoln seule. Le père de Mary lui a appris à conduire, moto et voiture, et c’est lui aussi qui s’est chargé de lui procurer un spécimen de chaque pour les vingt ans de Lincoln, et aussi pour les vingt ans de sa propre fille. Lincoln sourit en regardant la photo qui lui rappelle un souvenir des plus agréables. Elle ajoute tout de même à l’encontre de Joshua qui semblait s’attendre à voir sur la photo comment une moto marche. « C’est une photo moldue, elle ne bouge pas. »  Elle aussi avait été surprise lorsqu’elle avait eu la photo. Mary avait du lui expliquer que les photos moldues restaient inertes, et la jeune sorcière avait fixé la photo une bonne heure, sans comprendre à quoi cela pouvait servir. Mais maintenant qu’elle s’y est habituée, elle comprend que ces photos servent exactement à la même chose que les photos de sorciers, garder une trace d’un moment passé, à l’exception que les photos moldues de bougent pas.
Lincoln se tourne alors vers sa tasse et boit quelques gorgées, manquant de s’étouffer en entendant Joshua reprendre la parole. « C’est bizarre, c’est exactement l’inverse de ce qu’il aurait dit. » Tapant légèrement du poing contre son sternum, histoire de se remettre de ce petit incident, et de s’assurer un instant que le liquide glissant dans sa gorge passe bien pour aller dans son estomac et non dans ses poumons, la jeune sorcière répond alors. « Biensur ! Selon lui, il n’y a que lui-même qui soit digne de lui ! » Elle rit alors, l’imaginant très bien penser cela d’ailleurs. Elle ajoute alors en murmurant, plus pour elle que pour Joshua. « Quel idiot … » Elle n’a encore de sa vie, rencontré un homme aussi prétentieux et élitiste que le père de Joshua. Et pourtant, elle a quand même vu de beaux spécimens dans sa jeune carrière de Quidditch, mais lui remporte la palme haut la main. Peut-être juste parce qu'il s'en prend à Joshua alors que la jeune femme le considère comme son petit frère. Qu'on ne s'y méprenne pas, il a toujours été aimable et plaisant avec la famille Bennett, puisque c'était une famille de sang pur, et elle l’appréciait. Mais tout cela a changé quand il a commencé à s’en prendre à son fils, surtout pour des raisons aussi futiles. Elle a ainsi vu son vrai visage, et sa vraie personnalité, qui n’avaient plus rien à voir avec l’homme souriant qu’elle pouvait croiser parfois dans le voisinage. Elle boit encore un peu, plus tranquillement, avant de poser sa tasse sur le bar pour reporter son attention sur un Joshua rougissant et plutôt gêné. Visiblement, les questions de la jeune femme se sont enchainées trop vite pour lui qui semble un peu perdu, tentant certainement de se remémorer chacune d’elle pour tenter de répondre à tout sans faute. « Elle est toujours chez elle, seule, oui. Enfin, je ne pense pas qu’elle voudrait venir ici. Rien contre toi bien sûr, mais… Je pense qu’elle attend toujours que ses parents rentrent pendant les vacances. Elle ne perd pas espoir. » Lui par contre, semble tout à fait désespéré en prononçant ces mots suivi d’un soupir qui double cette sensation de pincement au cœur que Lincoln éprouve à ce moment. Elle se doute que tout cela le touche lui aussi plutôt durement. Voir sa petite amie espérer autant le retour de ses parents doit certainement l’attrister,  qui ne le serait pas ? Lui serait tout à fait ravi si telle situation devait lui arriver elle n’en doute pas, et elle le serait aussi pour lui, mais son cas est légèrement différent. Elle-même ne sait même pas comment elle réagirait si ses parents venaient à disparaître, elle y a souvent pensé depuis le début de la guerre, mais tente de rester positive. Elle imagine ce que ce doit être pour une jeune fille de 17 ans, de se retrouver sans ses plus gros repères, surtout dans la situation actuelle. « C’est normal, elle a raison. Je ferai pareil à sa place. Il ne faut pas qu’elle désespère, et je suis certaine que tu la soutiens du mieux que tu peux. Elle a de la chance de t’avoir tu sais. En ce moment, tu dois probablement être sa plus importante source de soutien et de réconfort. »
La jeune femme ébouriffe les cheveux du jeune homme avec tendresse, comme elle le fait toujours avec grand plaisir pour l’embêter, et lui sourit. Depuis l’école, elle aime bien le martyriser un petit peu, l’embêter. Il est un peu sa victime préférée. « Comment ça se passe à l’école ? Je suppose que ça doit être difficile avec tous ces mangemorts partout, surtout ton père. Je me demande si quand il donne son cours, il apprend réellement quelque chose aux élèves, ou s’il passe son temps à s’en prendre aux pauvres gosses qui ont la malchance d’être encore à Poudlard alors qu’ils sont nés moldus. »


Dernière édition par Lincoln E. Bennett le Jeu 1 Aoû - 23:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeLun 3 Juin - 21:40

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
C’est alors que je suis assis à la table de Lincoln, dans sa propre maison, que je me rends compte d’à quel point j’ai pu être égocentrique ces derniers mois. Sans doute trop happer par mes propres problèmes et par le fait que mon père – ce tyran – soit à Poudlard en même temps que moi, j’en ai été jusqu’à oublier que le monde continuait de tourner au dehors. Et c’est en remarquant les choses ayant pu se passer dans la vie de Lincoln, que je me rends compte d’à quel point j’ai pu être égoïste. Là où elle n’a eu de cesse de m’envoyer des hiboux pour prendre de mes nouvelles, je n’ai fait que lui répondre sans m’inquiéter de savoir ce qu’elle devenait. Et je retrouve aujourd’hui une femme qui possède son propre appartement – en collocation, d’après ce que j’ai compris de la chose –, loin du souvenir de la jeune femme qui décidait de rester volontairement loin de sa famille à Noël pour passer les vacances avec moi. Je passe ma langue sur mes lèvres, mais alors que je considère le fait de m’excuser, je ne parviens qu’à lui demander ce qu’est une moto. Si je ne parviens pas à me faire pardonner, autant tenter de rattraper le temps perdu et de tenter de comprendre et de visionner pleinement, celle qu’elle est devenue. Nous nous sommes quittés il n’y a pas si longtemps que cela, si bien que sa vie n’a pas pu changer tant que ça. Quoi que, c’est une possibilité qui me frôle tout de même l’esprit. Lincoln rit légèrement face à mes sourcils froncés, alors que je tente de deviner à quoi ressemble le véhicule duquel elle me parle, sans succès. « Accio photo. » souffle-t-elle après avoir pointer sa baguette sur un cadre sur une commode non loin. Celui-ci ne tarde pas à s’élever dans les airs pour venir se poser docilement entre ses mains. Elle ne tarde alors pas à le tendre dans ma direction afin de me le montrer. Je décris un instant l’image du regard, remarquant qu’elles se trouvent à deux sur l’engin, avant de laisser mon regard voguer sur le véhicule en lui-même. Des mécanismes rutilants, de l’acier partout. Un frisson me parcourt, alors que je devine les dégâts que cela peut causer. Quelle idée de se promener sur des roues lorsque l’on peut voler – transplaner, enfourcher un balai ? Je ne trouve aucune logique là-dedans, mais peut-être n’y en a-t-il tout simplement pas. Pire que cela, c’est le fait que l’image ne bouge aucunement, qui me perturbe. Ont-elles vraiment passé de longues minutes sans bouger la moindre parcelle de leur corps et à l’abri du vent, pour que leurs cheveux ne volent pas au gré de la brise ? Peu probable, mais on dirait pourtant bien que c’est ce qui s’est passé là. Je fronce légèrement les sourcils, me demandant où se trouve l’intérêt là-dedans. « C’est une photo moldue, elle ne bouge pas. » précise alors Lincoln, comme-ci elle est parvenue à lire dans mes pensées. Je hoche doucement la tête, signe que je comprends. Enfin, que je comprends pourquoi elle ne bouge pas, pas pourquoi elle s’est contentée d’user de la méthode de photographie moldue pour immortaliser ce moment. Mais je ne le fais pas remarquer, craignant que cela ne me rapproche trop des idéaux mangemorts alors que je n’ai absolument rien contre les moldus et ceux qui s’en rapprochent. Si bien que je finis par me contenter de pointer mon index sur la jeune femme qui l’accompagne, avant de redresser la tête en direction de la brune. « Qui est-ce ? » Une bonne amie j’imagine, puisqu’en entrant dans l’appartement, j’ai déjà aperçu brièvement des photos de la jeune femme, disposées à quelques endroits. Enfin, peut-être plus qu’une bonne amie également, je ne porte aucun préjugé là-dessus. En tout cas est-il évident qu’elle occupe une grande place dans la vie de Lincoln et qu’elles doivent faire bon nombre de choses ensemble. Et je dois reconnaître que je suis assez heureux de constater qu’elle a su refaire convenablement sa vie après Poudlard, malgré tous les bâtons que les mangemorts pouvaient lui mettre dans les roues. C’est sans aucun doute ce pourquoi elle a toujours été un genre de modèle pour moi. Une sorte de grande sœur, plus intelligente que si elle avait véritablement été une Panderman.

Car il faut tout de même avouer que dans la famille, les gens relèvent plus de la descendance du mouton qu’autre chose, comme en témoigne quelques petites choses idiotes. Comme le fait de faire partie des mangemorts de père en fils – tradition dont je n’ai jamais fait partie, pour le moment tout du moins, et dont j’espère rester écarté. Il faut dire que je risque moins de choses en restant loin de leurs sinistres affaires, tout en continuant de profiter d’une certaine protection de la part de mon paternel vis-à-vis des autres mangemorts, ce qui me rend moins exposé que bon nombre d’autres personnes, aux violences de la guerre. Et ce, même si mon père tente de prétendre le contraire en me disant que je ne suis en aucun cas privilégié par son statut. Je me doute tout de même qu’il évite que l’on me fasse trop de mal, dire que l’on ne piétine pas trop ce qui reste de l’honneur que je ne lui ai pas arraché, aux yeux de tous. « Bien sur ! Selon lui, il n’y a que lui-même qui soit digne de lui ! » La jeune femme laisse échapper un léger rire, plus gêné qu’autre chose. Pour ma part, je me contente de passer ma langue sur mes lèvres, quelque peu gêné également. Je peux faire ce que je veux, les plaisanteries que je peux faire sur mon père ne la feront jamais rire. A croire qu’elle le déteste plus que moi. « Quel idiot… » finit-elle par soupirer alors que je me contente de hausser les épaules face à elle, ne sachant trop quoi ajouter. Après tout, c’est un avis que je partage alors je ne vais certainement pas prendre sa défense. Mais d’un autre côté, il faut bien que je lui témoigne le fait qu’il ne faut pas qu’elle se tracasse trop longtemps avec ça. Peut-être aurais-je mieux fait de ne pas parler de lui d’ailleurs, étant donné qu’elle prend le sujet à cœur et que je viens peut-être de lui détruire sa journée, alors qu’elle n’avait aucunement prévue de penser à cela – ou même de me croiser – à la base. « Ne t’en fais pas, on oublie. Il ne vaut pas le coup que l’on parle de lui. » je lui souffle en caressant doucement son bras, dans un geste qui se veut réconfortant. Je finis par laisser retomber ma main, la laissant parler alors que le sujet dérive sur Hester. Personne bien plus intéressante que mon paternel, cela est sûr. Un sourire triste vient s’afficher sur mes lèvres, alors que mes pensées s’égarent sur la blonde, toujours coincée seule chez elle. A Londres, mais dans un quartier complètement opposé de la capitale anglaise. « C’est normal, elle a raison. Je ferais pareil à sa place. Il ne faut pas qu’elle désespère, et je suis certaine que tu la soutiens du mieux que tu peux. Elle a de la chance de t’avoir tu sais. En ce moment, tu dois probablement être sa plus importante source de soutien et de réconfort. » Une nouvelle fois, je hausse les épaules à son attention. Je ne sais pas si je peux réellement prétendre être une source de soutien et de réconfort auprès d’Hester, surtout lorsque je perçois à quel point le fait que je sois à ses côtés, la rend nerveuse. Elle a sans cesse peur de mal faire, de me frustrer ou que sais-je. Mais comment pourrais-je faire une chose pareille alors que je la sais dans une situation délicate ? Bien sûr, je ne la comprends pas réellement, puisque je n’ai aucun souvenir de ce qui est d’avoir vécu une relation un temps soit peu fusionnelle avec mes parents. Mais j’essaye tout du moins de le faire. « Tu sembles y croire plus que moi. Si tu savais. J’ai juste l’impression d’être un poids supplémentaire à supporter pour elle. Un boulet qu’elle est obligée de trainer sans savoir s’en défaire. Et… Plus que tout, je m’en veux de lui avoir fait endurer ça en début d’année. » Je déglutis, avant de baisser la tête, refoulant les larmes qui menacent de poindre aux coins des yeux. Parce qu’encore une fois, je me dis que je n’ai pas le droit de pleurer pour ça et que ce n’est pas moi qui ait le plus souffert. Lincoln doit d’ailleurs percevoir mon malaise, puisqu’elle ne tarde pas à dévier sur un autre sujet, comme-ci elle tente de me faire penser à autre chose. « Comment ça se passe à l’école ? Je suppose que ça doit être difficile avec tous ces mangemorts partout, surtout ton père. Je me demande si quand il donne son cours, il apprend réellement quelque chose aux élèves, ou s’il passe son temps à s’en prendre aux pauvres gosses qui ont la malchance d’être encore à Poudlard alors qu’ils sont nés moldus. » Bizarrement, elle remet le sujet de mon paternel sur le tapis. Elle qui évite habituellement d’en parler, c’est assez étonnant. Je redresse la tête, fronçant légèrement les sourcils alors que je la dévisage un instant. Je ne sais pas du tout comment se profilent les cours de mon paternel. Après tout, je n’assiste à aucun de ses cours et ne me presse pas d’aller demander à mes camarades comme ceux-ci se déroulent et s’il fait un bon enseignant. Je ne veux absolument pas le savoir de toute façon. « Disons que j’ai la tête ailleurs en ce moment. Et pour ce qui est de mon père, je n’ai pas réellement eu l’occasion de constater quoi que ce soit. Et puis, je ne le croise tout au plus qu’une fois par jour. Le rapport quotidien qu’il appelle ça. » Je secoue la tête, adoptant un air exaspéré alors que je triture la tasse entre mes doigts, toujours un peu dépassé par l’annonce du fait que mon paternel soit devenu enseignant à Poudlard. Je crois que je ne m’en remettrai certainement jamais de toute façon. « Tu serais triste de voir ce que l’école est devenu. » je confesse alors en direction de mon amie, la gorge nouée et une boule au ventre.

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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeDim 14 Juil - 17:00

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 69664945K you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 86548425A
Lincoln & Joshua 

Joshua regarde la photo les sourcils froncés. La jeune femme sourit en le voyant faire. C’est sûr qu’il ne doit pas avoir l’habitude de voir ce genre de photo. Peut-être même est-ce la première fois qu’il pose les yeux sur une photographie moldue. L’expression de son visage ne change pas alors qu’il détaille la mécanique de l’engin du père de Mary, se demandant certainement comment ça marche. C’est naturel. C’est aussi la réaction que Lincoln avait eu lors de sa première visite chez les parents de sa colocataire. C’est bien pour cela que son père avait tenu à lui expliquer comment ça marche, visiblement très amusé de rencontrer une personne qui ne savait pas ce qu’était une moto ou même une voiture. C’est à partir de là que les parents de Mary ont en quelque sorte adopté Lincoln et ont pris en charge son éducation du monde moldu, car même si Lincoln avait bien entendu découvert certaines excentricités sur le monde moldu grâce à Mary et d’autres amis à Poudlard, elle était loin de s’imaginer qu’il y avait tant à apprendre. « Qui est-ce ? » demande Joshua qui ne détache pas ses yeux de la photo. Lincoln sourit, amusée de voir qu’il ne la reconnaît pas. A dire vrai, pratiquement personne l’ayant connue à Poudlard ne la reconnaissait maintenant. Il faut dire qu’elle avait beaucoup changé. La petite blonde timide aux lunettes cachant la moitié de son visage n’existait plus. Depuis sa sortie de Poudlard, et dès son arrivée au Ministère, elle avait totalement abandonné les lunettes, préférant une invention moldue. Dorénavant, elle portait des lentilles, de petits morceaux de plastique qu’elle collait à ses yeux et qui rendait sa vue aussi bonne que si elle portait ses lunettes. Quand Lincoln avait parlé de ça à son père, il avait absolument tenu à ce que Mary retire une lentille pour lui montrer. Il avait beaucoup rit en parlant de ces bulles bizarres qui amélioraient la vue de moldus à ses collègues qui étaient tout aussi hilares. Mary avait complètement changé. Maintenant, elle n’était plus la petite blonde bigleuse en robe de sorcier qui suivait Lincoln partout. Non. Maintenant, c’était une grande blonde, aux jambes infiniment longues, qui était toujours d’une élégance rare, que ce soit au travail en tailleur, ou dans la vie de tous les jours dans des tenues toujours différentes, souvent excentriques, mais toujours très classes. Autant auparavant, c’était Lincoln qui la poussait à s’affirmer, à sortir de son cocon, autant maintenant, c’était Mary qui s’occupait de la garde-robe de Lincoln, la trouvant souvent trop négligente quant à son look. «  C’est Mary. Tu ne te souviens peut-être pas d’elle, elle était trop discrète à Poudlard pour qu’on s’en souvienne. Mary, ma meilleure amie. On partage cet appartement toutes les deux maintenant. C’est son père qui m’a appris à conduire, et qui a pris cette photo d’ailleurs. C’est normal que tu ne la reconnaisses pas. Elle a pris bien soin d’éviter de mettre des photos d’elle avant … » Elle a un petit rire alors. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi Mary veut oublier comment elle était au temps de Poudlard. Elle l’avait toujours trouvée jolie personnellement. Et puis elle l’adorait. Mary n’était pas de cet avis. Tout au long de sa scolarité, les garçons se moquait d’elle et de ses grosses lunettes. Quelle n’était pas leur surprise quand ils les rencontraient maintenant, elle et Lincoln, et qu’ils se rendaient compte que la fille transparente à leurs yeux derrière ses lunettes qu’ils appelaient joyeusement Cyclope ( car ses lunettes étaient tellement épaisses qu’elles devaient cacher un troisième œil  ) était dorénavant loin d’être transparente. Ce qu’elle appréciait énormément.

« Ne t’en fais pas, on oublie. Il ne vaut pas le coup que l’on parle de lui. » Lincoln le regarde et lui sourit, posant sa main doucement sur la sienne qui s’est posée sur son bras dans un geste sympathique. Il est vraiment trop adorable pour être le fils de son père. Enfin, c’est ce qu’elle a toujours pensé. « Tu sembles y croire plus que moi. Si tu savais. J’ai juste l’impression d’être un poids supplémentaire à supporter pour elle. Un boulet qu’elle est obligée de trainer sans savoir s’en défaire. Et… Plus que tout, je m’en veux de lui avoir fait endurer ça en début d’année. » Sentant le malaise de Joshua face à un souvenir qu’il semble ne pas vouloir refaire surface, Lincoln tente alors de changer de sujet, se gardant bien alors de lui demander ce qu’il a bien pu faire endurer à sa petite amie en début d’année. Tentant d’imaginer alors un professeur tyran, lançant un Avada Kedavra à un élève n’ayant pas répondu au mot près la réponse que le père Panderman désirait, Lincoln lève les yeux vers le jeune homme qui la dévisage visiblement surpris d’en revenir à ce sujet peu apprécié. « Disons que j’ai la tête ailleurs en ce moment. Et pour ce qui est de mon père, je n’ai pas réellement eu l’occasion de constater quoi que ce soit. Et puis, je ne le croise tout au plus qu’une fois par jour. Le rapport quotidien qu’il appelle ça. » « Tu serais triste de voir ce que l’école est devenu. » Ajoute-t-il alors après avoir joué un moment avec sa tasse. La jeune femme passa sa main sur l’épaule de Joshua. C’est sûr que l’école ne doit plus être cet endroit extraordinaire où il fait bon vivre. Lincoln a eu une scolarité des plus heureuses. Elle a toujours eu de bons résultats, les professeurs appréciaient son côté discret mais travailleur ( à part le professeur Rogue biensur. Même si elle travaillait beaucoup en potions, ses résultats étaient toujours médiocres ), elle adorait le quidditch et ne s’intéressant pas aux garçons à ce moment-là, elle n’avait pas eu de problèmes de cœur brisé. Autant dire qu’elle repense toujours à sa scolarité avec mélancolie, ses années à Poudlard ayant été aussi géniales qu’elle pouvait l’avoir espéré. Aussi, elle est triste que Joshua ai de grandes chances de ne se souvenir que de sa dernière année quand il vieillirait. Le visage de la jeune femme s’éteint alors en pensant aux pauvres enfants dont la guerre ternirait leurs souvenirs de Poudlard. Et que dire de ceux qui découvraient Poudlard ainsi ? «  Je suis surtout triste pour vous qui y êtes et qui voient tout ça se passer sous vos yeux. Et puis les premières années, pauvres gosses … » La jeune femme se lève alors et vient le prendre dans ses bras, déposant un baiser sur son front. La scolarité de Joshua n’a rien d’aussi joyeux que la sienne : La guerre, son père, et apparemment des problèmes avec sa petite amie achèvent ses années à Poudlard de la pire façon qui soit. « J’espère que tu ne retiendras pas que ça de tes années à Poudlard. » Et hop, un autre bisou.


Dernière édition par Lincoln E. Bennett le Jeu 1 Aoû - 23:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeSam 27 Juil - 18:02

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
La photo moldue fermement tenue entre mes doigts, je l’observe d’un air clairement circonspect, bien conscient que c’est la première fois qu’il m’est donné d’avoir un tel objet entre mes mains – après tout, jamais mon père ne me laisserait tenir un objet typiquement moldu entre les doigts, préférant encore m’accepter comme un véritable membre de la famille si cela peut m’empêcher d’en venir à faire de telles choses. Pourtant, je me trouve là, la photographie résolument tenue entre mes doigts sans qu’il ne puisse en voir ou faire quoi que ce soit, étant donné qu’il m’a mis à la porte quelques heures plus tôt, me faisant assurément quitter le manoir familial. Et à la vérité, je me trouve être fasciné par ce simple bout de papier glacé, même si cela peut paraître étonnant étant donné que la technologie se trouve être bien moins avancée que la notre, finalement. Mais c’est plutôt la proximité avec un monde que j’ai longtemps côtoyé sans jamais toucher pourtant, qui me fait rêver plus que tout autre. Une ouverture sur un univers plus large sans pour autant qu’il ne s’agrandisse… Aussi je deviens comme cet homme, avide de connaitre le plus de choses possibles dans le monde dans lequel il se trouve, complètement incapable de se croire capable de vivre sans se tenir informer des diverses choses se passant ci et là dans le monde. Mais bien plus que la technologie moldue, représentée entre mes doigts, autant par le cliché que par l’engin qu’elle arbore – une moto, si je me souviens bien de ce que m’a dit Lincoln –, c’est la présence de la blonde près de mon amie, qui m’interpelle. A dire vrai, je n’ai aucune idée de qui elle peut bien être, même en me creusant la mémoire au possible, je suis contraint d’admettre que je ne suis pas en mesure de me souvenir de sa personne. Faisant une légère moue alors que je continue de la dévisager, je finis cependant par redresser le visage en direction de la jeune femme afin de lui poser la question qui me taraude les lèvres. Aussitôt, la brune arbore un sourit des plus amusés, alors que je jure entendre un léger rire s’en échapper. Enfin, si elle peut se trouver à rire de mes questions, ce n’est pas non plus à tord. Après tout, on ne rit jamais assez en ces temps décidément bien trop obscurs, je le crains. « C’est Mary. Tu ne te souviens peut-être pas d’elle, elle était trop discrète à Poudlard pour qu’on s’en souvienne. Mary, ma meilleure amie. On partage cet appartement toutes les deux maintenant. C’est son père qui m’a appris à conduire, et qui a pris cette photo d’ailleurs. C’est normal que tu ne la reconnaisses pas. Elle a pris bien soin d’éviter de mettre des photos d’elle avant… » Une nouvelle fois, je me trouve contraint d’esquisser une légère moue pensive, alors que les paroles de la jeune femme résonne dans mon esprit et que je me creuse la cervelle pour tenter d’en extraire le moindre souvenir pouvant confirmer ses dires – bien que je ne doute pas une seule seconde qu’elle puisse me mentir, à quoi bon après tout ? Juste afin de faire coller ce qu’elle raconte avec mes propres souvenirs. Mais si son prénom se trouve faire écho pour se perdre dans les méandres de certains souvenirs, je crains fort que celui-ci ne se rattache à aucun visage m’étant connu. Ou alors, la blonde a véritablement bien trop changée, pour que quiconque n’ayant pas suivi son évolution à la loupe, puisse la reconnaitre après coup. « Son nom me dit quelque chose, tu m’en as déjà parlé. Mais je ne me souviens pas de son visage. Est-ce qu’on a déjà passé un moment à deux, où elle se trouvait avec toi ? » Bon nombre de fois, il s’est avéré qu’il m’a fallu rejoindre Lincoln au milieu de ses divers amis, afin de lui parler d’un sujet ou l’autre, ou de lui demander conseil à propos d’un point quelconque. Simplement parce que je l’ai toujours considérée à la manière d’une grande sœur, une personne digne de confiance qui ne me laisserait jamais tomber, aussi me suis-je toujours accroché à elle de façon presque démesurée. J’ai même parfois joué les pots de colle avec elle, à tel point que je devais sûrement l’énerver, bien que la brune ne m’a jamais fasse part d’une quelconque trace d’agacement à l’époque.

Cela a toujours été la bonne période de Poudlard, celle dans laquelle je n’ai jamais pu rien faire d’autre que me complaire ; avec Hester pour meilleure amie puis petite amie et Lincoln comme amie de confiance. Je suis toujours resté tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre, sans jamais avoir à me soucier de vérifier sans cesse par-dessus mon épaule, qu’un membre de ma famille ne se trouvait pas dans les parages pour venir rapporter quoi que ce soit à mon paternel – mes frères et sœurs, présents dans le château, ne me calculant alors même pas, faisant semblant de ne pas me connaitre, à moins que cela soit une opportunité de m’asperger d’insulte ; traitre, raté, débile, ou tout autres sobriquets du genre, assez dégradants. Et pourtant, cela n’était que quelques détails insignifiants, bien incapables de mettre à mal ma vie dans l’enceinte de Poudlard, celle ne touchant en aucun cas à ma famille, je le conçois. Pourtant, avec mon paternel dans l’enceinte de l’école de sorcellerie, le refrain a changé du tout au tout. Il me faut à présent faire attention à tous mes faits et gestes, toutes mes paroles, sans quoi je risque de me faire puni par l’homme que je crains le plus au monde, force m’est de l’avouer. Et le fait que bon nombre de mangemorts arpentent également les couloirs, désormais, ne m’aide pas non plus à parcourir les couloirs en passant inaperçu. Panderman. Se nom rappelle bien trop le professeur qu’est mon père, aux oreilles de bon nombres, pour me laisser cette liberté que m’a toujours apporté l’anonymat. Celle me permettant de jouir d’amitié sans avoir à prendre garde à quelques questions idiotes sur les natures de sang. Et il n’y a pas que pour moi que la chose parait bien lourde, de nombreuses personnes à Poudlard ne tiennent plus et je sais bien que Lincoln ne se serait pas plu avec une scolarité pareille, loin de là, même. « Je suis surtout triste pour vous qui y êtes et qui voient tout ça se passer sous vos yeux. Et puis les premières années, pauvres gosses… » souffle-t-elle à mi-voix, son ton se trouvant être imprégné de tristesse. Je me mordille doucement la lèvre inférieure, conscient que c’est par ma faute qu’elle se met dans cet état. Si je n’avais pas abordé pareil sujet, elle n’arborerait pas cette mine triste et déconfite, et c’est bien cela qui me désole, me faisant quelque peu culpabilisé. Car je sais à quel point Lincoln sait se montrer gentille avec les autres, ainsi que sa tendance à porter l’entièreté du malheur du monde sur ses épaules. « Te tracasse pas pour ça. C’est pas non plus comme-ci t’y étais pour quelque chose ou comme-ci tu pouvais faire quelque chose contre ça. » Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres, avant d’esquisser un sourire taquin. « De toute façon, sans toi à Poudlard, ils loupent quelque chose, c’est évident. » Je laisse mon sourire s’élargir, alors que Lincoln se lève afin de faire le tour du bard. S’approchant de moi, elle ne tarde pas à me prendre dans ses bras pour m’enserrer, alors qu’elle vient déposer un baiser sur mon front, du bout des lèvres. Je la serre un peu plus contre moi, ma proximité avec elle m’ayant grandement manquée, à la vérité. « J’espère que tu ne retiendras pas que ça de tes années à Poudlard. » laisse-t-elle de nouveau échapper, alors qu’elle embrasse une nouvelle fois mon front, avant de venir poser son menton sur mon épaule. Je l’enlace encore durant un court instant, avant de finalement me détacher d’elle, la tenant par les épaules, à bout de bras, alors que je plonge mes iris dans les siennes. La détaillant du regard en arborant pendant une expression neutre, je ne tarde pourtant pas à laisser apparaître un nouveau large sourire sur mes lèvres. La jeune femme n’a jamais eu beaucoup de mal à m’arracher des sourires, à dire vrai. « Ne t’en fais pas, tu restes inscrite dans les meilleures parties. Et si la mémoire cérébrale se trouve être défaillante, celle du cœur l’est bien moi. » L’attirant de nouveau vers moi, je l’enlace à nouveau, fermant les yeux alors que je me rappelle une nouvelle fois, nos moments passés ensemble à Poudlard. De formidables années, cela ne fait aucun doute. Il est impossible que je les oublie, de toute façon, ce sont des souvenirs qui me tiennent bien trop à cœur pour cela. « Les années passées avec toi à Poudlard, seront celles dont je me rappellerai le mieux, sois sans crainte. Tu es vraiment une formidable amie Lincoln. » Je viens finalement déposer un délicat baiser sur sa jouer, avant de m’écarter un peu d’elle, lui adressant un nouveau sourire. A croire que je tente ici de rattraper tous les sourires que je n’ai pas pu esquisser depuis ce début d’année. Pourtant, je sais très bien que c’est grâce à la brune que je me sens si subitement heureux, à croire que je ne me suis pas du tout fait mettre à la porte, quelques heures plus tôt. Mais c’est ainsi, la jeune femme n’a jamais eu aucun mal à m’arracher quelques sourires, tant elle m’est sympathique.
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 23:37

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Lincoln & Joshua 


« Son nom me dit quelque chose, tu m’en as déjà parlé. Mais je ne me souviens pas de son visage. Est-ce qu’on a déjà passé un moment à deux, où elle se trouvait avec toi ? » Lincoln sourit en entendant sa question alors qu’elle boit une gorgée de sa tasse bientôt vide. Elle se souvient, presque avec émotion, les fois où il venait la voir parfois même en se frayant un chemin parmi le groupe d’amies avec qui elle était juste pour lui faire un bisou et lui poser des questions en tous genre. A ce moment-là, il était moins avare en bisous, ce qui ne la dérangeait en aucun cas. Elle se souvient d’une fois, où il était venu la voir alors qu’elle était en pleine discussion stratégie avec le capitaine de l’équipe de quidditch et que celui-ci avait jaugé Joshua du regard en lui demandant d’un air limite hautain ce qu’il voulait. Lincoln l’avait vite remis à sa place en le menaçant d’un coup de genou entre les jambes s’il parlait de nouveau à Joshua de cette manière, pour le laisser demander tout simplement à quoi servait un béozard. Après ça, le petit Panderman avait gagné comme un certain respect de la part des plus vieux de la maison Serdaigle. Et bien qu’il n’en ai eu à l’époque ( et même toujours maintenant ) aucune idée, beaucoup d’entre eux, des joueurs de Quidditch notamment, ont toujours eu un œil sur le petit frère de Lincoln, s’assurant pour la jeune fille que tout se passait bien pour lui, même après le départ de celle-ci de Poudlard. Elle a toujours été d’une patience d’ange avec lui. Avec beaucoup de monde d’ailleurs, mais surtout avec lui. Certains ont d’ailleurs toujours cru que Joshua était le réel petit frère de Lincoln, ce qui a toujours amusé la demoiselle. Elle n’a même jamais cherché à les reprendre car pour elle c’était la vérité dans un sens.
 
« Te tracasse pas pour ça. C’est pas non plus comme-ci t’y étais pour quelque chose ou comme-ci tu pouvais faire quelque chose contre ça. » Elle le sait bien, mais elle ne peut pas s’empêcher de penser aux enfants qui arrivent tour juste à Poudlard et qui découvrent le château qui a rendu son adolescence géniale dans une ambiance aussi détériorée. Sans parler de la richesse perdue par l’absence d’enfants moldus dans les rangs de l’école. Car ce qui rend Poudlard aussi intéressant et riche, c’est cette mixité, c’est ses enfants venant de tous horizons se mélangeant et s’apprenant les uns les autres. « De toute façon, sans toi à Poudlard, ils loupent quelque chose, c’est évident. »  La jeune femme vient alors l’enlacer et embrasser son front. Il la serre contre lui un instant alors avant de lui attraper les bras et de la placer devant lui tentant de rester sérieux un moment mais n’y arrivant finalement pas. Elle sourit à son tour. Il n’a jamais réussi à rester sérieux quand il l’a voulu face à elle de toute façon. Ca l’a toujours amusée d’ailleurs. « Ne t’en fais pas, tu restes inscrite dans les meilleures parties. Et si la mémoire cérébrale se trouve être défaillante, celle du cœur l’est bien moins. » C’est alors qu’il enlace de nouveau la jeune femme qui ne se fait pas prier pour retourner dans ses bras. Maintenant qu’il est là avec elle, elle se rend compte à quel point il lui a manqué ces derniers temps. Peut-être même plus que d’habitude, Lincoln ne pouvant s’empêcher de s’inquiéter pour lui, ainsi que de son quotidien à Poudlard. Elle aurait de loin préféré s’inquiéter du fait qu’il ne s’amuse pas assez, ou qu’il ne travaille pas assez. « Les années passées avec toi à Poudlard, seront celles dont je me rappellerai le mieux, sois sans crainte. Tu es vraiment une formidable amie Lincoln. » Il dépose alors un baiser sur sa joue avant de la regarder pour lui sourire une nouvelle fois. Elle y répond avec un tendre sourire et caresse sa joue avant d’embrasser de nouveau son front. Elle l’observe encore un peu et puis rit un peu le voyant si souriant. « Allez on arrête les bisous sinon tu vas encore te plaindre que je t’étouffe. » C’est en passant sa mains dans ses cheveux pour les ébouriffer qu’elle le laisse tranquille alors pour aller reprendre sa place de l’autre côté du bar. « De toutes façons, c’est sûr qu’il loupent quelque chose sans moi, je suis tellement géniale. » dit-elle en lui adressant un clin d’œil complice en attrapant son assiette vide qu’elle dépose dans l’évier où une éponge se met alors soudainement en action pour nettoyer l’assiette alors que Lincoln reporte son attention sur son chocolat chaud.  « De toutes façons, il te reste quoi, six mois ? Et après tu as terminé. Tu as réfléchi à ce que tu veux faire après l’école ? Tu as une idée de quel métier te tente ? » Elle le regarde un instant alors, se demandant si à l’école maintenant en dernière année ils se soucient plus de savoir si les élèves vont trouver un bon métier ou s’ils ne préfèrent pas savoir s’ils rejoindront les rangs de mangemorts. La question ne s’est jamais vraiment posée pour elle, elle savait qu’elle voulait être joueuse professionnelle après l’école. Mais peut-être Joshua ne s’est-il pas encore décidé. Ou peut-être n’a-t-il pour le moment aucune idée de métier qui pourrait lui convenir. « D’ailleurs, dès que tu as terminé l’école, si tu en n’as pas envie de rentrer chez tes parents, tu peux venir vivre à la maison si tu veux. » Ca fait un moment qu’elle y pense à ça, ainsi qu’au fait que comme ça, elle pourra s’assurer que Joshua se construise un avenir sain et épanouit en l’aidant du mieux qu’elle peut. Elle n’est pas certaine que les Panderman continuent de s’occuper de Joshua plus qu’il ne leur incombe. Elle serait tout à fait ravie de prendre le relai et de l’accueillir à la maison. Ce qui est sûr, c’est qu’ici au moins, il se sentirait à la maison. Et ce n’est pas Mary qui dirait quelque chose. Elle connaît trop bien Lincoln pour savoir qu’elle ferait tout pour aider Joshua. Elle se doute peut-être même de ce à quoi a pu penser Lincoln, maintenant que la scolarité de Joshua se termine.
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeSam 3 Aoû - 19:39

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro2_500
J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas vu Lincoln. J’avais oublié à quel point elle se montre douce, sympathique et de bon conseil. Tout simplement adorable. Et je me sens coupable de ça, car cela signifie tout simplement que je n’ai pas pris assez attention à elle depuis bien trop longtemps. Depuis ce début d’année en fait. Ce serait d’ailleurs me chercher des excuses que de prétendre que cela est uniquement par la faute de l’arrivée de mon père à Poudlard. Les Bennett se trouvent être des voisins de la famille depuis longtemps, et si mes parents ont toujours été un peu rebutés d’avoir des sang-mêlés pour voisins, ils n’ont jamais été plus dérangeants que cela. J’aurais très bien pu garder contact avec Lincoln, lui envoyer plus de lettres, prendre plus de nouvelles, venir la voir pendant l’été, quand bien même l’annonce de l’arrivée de mon paternel à Poudlard, se trouve avoir quelque peu chamboulé mes habitudes. Pourtant, la jeune femme ne semble pas m’en vouloir. Ou en tout cas, si c’est le cas, elle ne semble pas disposée à le montrer, préférant garder ce détail pour elle. « Allez, on arrête les bisous sinon tu vas encore te plaindre que je t’étouffe. » finit-elle par souffler, après avoir déposer un dernier baiser sur mon front. Passant rapidement une main dans mes cheveux, elle les ébouriffe sans retenue, avant de venir s’asseoir de nouveau sur son tabouret, de l’autre côté du bar. Des gestes qui me donnent l’impression d’être de nouveau à l’école de sorcellerie, à cette époque où l’on pouvait vivre librement, sans craindre des représailles venant de toutes parts. Des représailles se trouvant être non-justifiées pour la plupart, simplement des lubies de mangemorts, aimant semer la terreur sur leur passage et voir des rictus de douleur, se dessiner sur les visages de leurs élèves. « De toutes façons, c’est sûr qu’il loupent quelque chose sans moi, je suis tellement géniale. » glisse-t-elle avec un léger clin d’œil, avant de récupérer l’assiette jusque là posée sur la table, afin de la mettre dans l’évier. Aussitôt, une éponge vient se mettre à la récupérer d’elle-même. Comme quoi, il reste tout de même quelques trucs magiques dans ce studio, bien que cela ne fût pas gagné au départ, au vu des nouvelles activités de Lincoln. « Tu dis ça en riant, mais je peux t’assurer que j’étais sérieux. » je finis par préciser, en haussant légèrement les épaules, pour appuyer mes paroles. Mon ton relève de celui de la confidence. « Je sais que sans toi, rien n’aurait jamais été pareil pour moi à Poudlard. Et je ne dois pas être le seul à avoir profité de ton amitié sans faille. » Je lui sers un léger sourire, se voulant à la fois reconnaissant et sincère. Pour qu’elle soit en mesure de voir que je ne lui sers pas là, juste un commentaire destiné à lui faire plaisir, et que je pense vraiment les mots qui s’échappent de mes lèvres. « En fait, c’est parce que tu n’es plus là que la situation se dégrade. Donc si, tu devrais culpabiliser finalement. » je finis par reprendre, en tentant de mettre une pointe d’humour dans cette conversation, se voulant trop sérieuse depuis le début. Mais bon, je n’ai jamais dit non plus avoir un bon humour, alors l’état déplorable de celui-ci, se trouve certainement être pardonnable. Pourtant, la jeune femme semble vouloir continuer dans une discussion se voulant relativement sérieuse. Elle joue le rôle de grande-sœur à merveilles, comme-ci cela se trouve être tout à fait naturel. Je vois bien qu’elle s’inquiète pour moi, et cela me fait culpabiliser un peu plus du fait de ne pas m’être montré trop attentif à ce qu’elle est devenue, depuis bien trop longtemps. « De toutes façons, il te reste quoi, six mois ? Et après tu as terminé. Tu as réfléchi à ce que tu veux faire après l’école ? Tu as une idée de quel métier te tente ? » Elle pose le doigt au bon endroit à chaque fois. Il est vrai que c’est une chose à laquelle je n’ai jamais pensé. Ou du moins, je me suis déjà vu exercer le métier d’auror, celui de langue-de-plomb, et tout un tas d’autre – sauf celui de joueur de quidditch professionnel, allez savoir pourquoi – mais c’était avant l’été. Avant que mon père ne s’impose de nouveau à moi et que mon avenir se voit de nouveau entièrement tracé, comme auparavant, lorsque j’étais enfant. « J’avoue ne jamais y avoir réellement réfléchi, mais la question ne se pose même pas. Le masque doit sûrement déjà m’attendre chez moi, rangé quelque part dans un placard. » je finis par souffler, ne parvenant même pas à hausser les épaules pour faire comme-ci cela n’a pas d’importance. Car c’est faux. Je n’ai jamais rêvé de revêtir le masque et la cape des mangemorts, une fois que j’ai commencé à pouvoir penser par moi-même. Et j’en rêve encore moins à présent, alors que je vois ce que le monde est devenu à présent, les meurtres que perpétuent toujours plus ces serviteurs du mal. « Peut-être que j’aurais tenté de faire un métier pouvant me rapprocher des gens. Ou plutôt de ceux que j’aime. J’aurais peut-être même pu t’aider. Je n’en sais trop rien. Mais au final, cela ne sert plus à rien d’y penser, n’est-ce pas ? » Ma voix se trouve teintée de regrets, alors que je baisse la tête, souhaitant cacher à Lincoln le fait que mes yeux sont en train de s’embuer. Elle ne mérite pas d’avoir à s’inquiéter pour moi, alors qu’il lui faut déjà penser à elle et à Mary. Mais visiblement, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour moi, de tenter à subvenir à mes besoins de bonheur. « D’ailleurs, dès que tu as terminé l’école, si tu en n’as pas envie de rentrer chez tes parents, tu peux venir vivre à la maison si tu veux. » L’attention me touche énormément, et j’aimerais beaucoup pouvoir accepter une telle offre, mais je sais qu’il n’y a absolument rien de raisonnable là-dedans. Car ce serait accepter de laisser la jeune femme se piéger d’elle-même et je ne peux pas faire ça à la brune. « Je ne voudrais pas vous embêter, Mary et toi. Puis tu te doutes que mon père te mènerait la vie dure, si tu m’éloignais de la vie qu’il m’a déjà tracée. Et je doute que me laisser venir habiter chez toi, soit dans ses plans. » Je secoue légèrement la tête. A vrai dire, je ne connais pas ses plans et je préfère toujours attendre la dernière minute pour les connaitre, afin de ne pas avoir à ruminer tout ça trop longtemps. « Et puis, je ne peux pas laisser Hester toute seule. Mais merci, c’est une proposition qui me fait plaisir. » je finis par lui souffler, en lui adressant un sourire triste. Je ne me suis jamais senti aussi pris au piège qu’en ce moment même, alors que paradoxalement, je ne me suis jamais senti aussi libre quelques minutes auparavant. Mais dans cette guerre, les humeurs et les choses peuvent changer à tout moment, alors cela ne m’étonne qu’à peine.
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitimeVen 16 Aoû - 21:11

you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 69664945K you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) 86548425A
Lincoln & Joshua 

« Tu dis ça en riant, mais je peux t’assurer que j’étais sérieux. » dit-il en haussant légèrement les épaules, comme s’il se défendait de toute moquerie. « Je sais que sans toi, rien n’aurait jamais été pareil pour moi à Poudlard. Et je ne dois pas être le seul à avoir profité de ton amitié sans faille. » Joshua sourit à la jeune sorcière alors avec une sincérité telle que la demoiselle se retient avec grand mal de retourner dans ses bras. Il faut bien avouer que même si elle a adoré chaque année de sa scolarité à Poudlard, sa dernière année en compagnie de Joshua a été comme la cerise sur le gâteau. Une façon de terminer l’école en beauté. « En fait, c’est parce que tu n’es plus là que la situation se dégrade. Donc si, tu devrais culpabiliser finalement. » Lincoln lève alors les sourcils de manière faussement compatissante, acquiesçant d’un air à peine sérieux. Non, elle ne se moque pas de lui, ou juste un peu. Mais il est tellement adorable. Il a toujours eu un sacré humour, souvent un peu à côté de la plaque, mais cela ne le rend que toujours plus adorable. Et puis, contrairement à beaucoup qui ont souvent fait remarquer à Joshua à l’école son humour assez nul, ou son côté pot de colle avec Lincoln, elle a toujours encouragé Joshua à dire et faire ce qu’il voulait. Elle savait qu’il ne pouvait être lui-même qu’à Poudlard et le poussait souvent à être lui-même même si ça ne plaisait pas aux autres. Peut-être est-ce un peu sa faute s’il a ce petit côté rebelle maintenant. Ce n’est pas elle qui s’en excusera. Elle trouve Joshua parfait comme il est et ne peut s’empêcher de l’aimer encore plus à chaque fois qu’elle le voit. En effet, il lui avait bien manqué.

C’est peut-être pour ça qu’elle s’inquiète pour son avenir. « J’avoue ne jamais y avoir réellement réfléchi, mais la question ne se pose même pas. Le masque doit sûrement déjà m’attendre chez moi, rangé quelque part dans un placard. » Justement, c’est bien ce qui lui fait peur. Elle a peur que son père ne le pousse à suivre son exemple et devenir mangemort à son tour. Lincoln déteste les mangemorts. Qui donc pourrait vouloir soumettre les autres à ses idées et tuer ceux qu’ils appellent les indésirables à part des personnages à l’esprit dérangé ? Joshua ne peut pas en être un. Il n’en est pas un non. Il est trop doux, trop honnête. Il n’a rien de ces brutes aux esprits étroits qui font l’entourage de sa famille. Elle a toujours craint que son père ne finisse par trouver le moyen de l’influencer, aujourd’hui plus que jamais. « Peut-être que j’aurais tenté de faire un métier pouvant me rapprocher des gens. Ou plutôt de ceux que j’aime. J’aurais peut-être même pu t’aider. Je n’en sais trop rien. Mais au final, cela ne sert plus à rien d’y penser, n’est-ce pas ? » Voilà une réponse qu’elle aurait préféré, si Joshua ne semblait pas autant sur le point de se résigner.. « Je t’interdis de dire ça Joshua. C’est ta vie. Tu fais ce que tu veux. Je t’interdis de te soumettre à la volonté de ton père. Tu m’as bien comprise ? Tu vaux bien, bien mieux que ça ! » La jeune femme se lève alors et attrape l’éponge dansant dans les airs pour se mettre à frotter frénétiquement l’assiette bien plus que nécessaire. Ces images qui lui viennent en tête, montrant un Joshua bien différent de celui-ci qu’elle connaît, prenant plaisir à torturer, voir même tuer lui donnent la chair de poule et un frisson parcourt son corps entièrement. Bien qu’elle essaie de ne pas y penser, il y a des fois où ses cauchemars lui montrent ce qu’elle essaie de tenir éloigné de son esprit. Essayant alors de prendre une profonde respiration, la jeune femme chasse cette pensée et se recentre sur le plus important. « Pense à toi mon ange. Pense au métier que tu as envie de faire. Il en existe beaucoup où tu as l’occasion d’aider les autres tu sais. » Paradoxalement à ses origines, elle trouve que le métier d’Auror lui irait très bien. Mais savoir qu’il serait presque toujours en danger lui fait repousser l’idée tout autant que celle qu’il devienne mangemort.

« Je ne voudrais pas vous embêter, Mary et toi. Puis tu te doutes que mon pète te mènerait la vie dure, si tu m’éloignais de la vie qu’il m’a déjà tracée. Et je doute que me laisser venir habiter chez toi, soit dans ses plans. » La jeune femme lève les yeux vers lui. « Est-ce que tu crois réellement que tu m’embêterais ? Je ne pourrai pas espérer mieux que t’accueillir à la maison et t’aider à faire ta vie comme tu l’entends. » L’entendant faire allusion à son père pousse la jeune femme à s’en prendre de nouveau à la pauvre assiette déjà bien propre depuis longtemps. « Tu es majeur maintenant, tu sais, après l’école, ce sera à toi de décider de ce qui est le mieux pour toi, et crois-moi, tu sauras bien mieux y faire que ton père. » Soupire-t-elle. « Et puis, je ne peux pas laisser Hester toute seule. Mais merci, c’est une proposition qui me fait plaisir. » Ajoute alors Joshua comme pour mettre fin à l’argumentation de Lincoln. Peut-être la jeune femme s’est-elle montrée trop envahissante, trop entreprenante. S’il y a bien une chose qu’elle ne veut pas faire, c’est faire comme son père et oppresser Joshua. Loin d’elle l’idée de le forcer à quoique ce soit. « Excuse-moi. C’est juste que, je ne veux pas que tu te sentes obligé de vivre la vie que ton père te trace uniquement parce que tu crois que c’est le seul chemin à suivre pour toi. Je veux que tu saches qu’il y en a au moins un autre qui s’offre à toi. Je veux que tu trouves le courage de lui dire merde et de faire ta vie par toi-même. »
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MessageSujet: Re: you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua)   you be the worker, i'll be the soldier. ◮ (lincoln&joshua) Icon_minitime

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