(isolde) ✲ when the autumn moon is bright.

isolde cassandre hackett

The fabric of your flesh, pure as a wedding dress until I wrap myself inside your arms I cannot rest.x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
ft. holliday grainger ◊ no magic
✲ NOM : Isolde est née de l'union d'une Fleming et d'un Hackett, deux familles de sang-pur qui se sont toujours illustrées aux côtés de Voldemort depuis la première guerre. De fait, elle n'a hérité que du nom de son géniteur, comme il est coutume de faire dans la famille. ✲ PRÉNOMS : Isolde, version supposément allemande du prénom Iseult. Parallèlement, Cassandre est une appellation tirée de la mythologie grecque ; elle était la fille du roi de Troie et était dotée du don de prophétie. ✲ ÂGE : vingt ans. ✲ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 13 juillet 1977, Paris (France). Sa mère a accouché lors d'un stage qui se déroulait en France. Ceci étant dit, Isolde ne maîtrise par un seul mot de français étant donné que ses parents sont anglais. ✲ EMPLOI/ÉTUDES : En raison de son absence de magie, Isolde n'a jamais été envoyée à Poudlard. Un instructeur lui a cependant enseigné tout ce qu'elle devait savoir sur l'histoire de la sorcellerie et, sortilèges mis à part, elle n'a quasiment aucune lacune. Par la suite, elle a réussi à obtenir un petit travail à la Gazette du Sorcier où elle est chargée de répondre aux courriers du coeur. Cet emploi lui permet de ne pas déplacer trop souvent : elle n'est néanmoins pas dispensée de se rendre régulièrement au QG du journal afin d'y déposer ses réponses. ✲ STATUT DU SANG : Isolde est une cracmolle ; c'est du moins ce dont elle est persuadée. ✲ LIEU D'HABITATION : Peakshire, Ecosse. ✲ SITUATION AMOUREUSE : célibataire. Son père semble avoir abandonné l'idée de la marier, pour le plus grand plaisir de sa mère.

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◊ 001. Isolde est une moldue. Elle ne le sait pas, personne ne le sait. Shae-Layne Hackett ne pouvait pas avoir d’enfant et son mari, qui voulait la contenter, tua une famille de moldus pour voler leur fille fraîchement née. Evidemment, Silas dissimula la vérité à son épouse, prétextant qu’il avait fait pression sur le système afin d’adopter cette petite orpheline. Ils firent alors passer Isolde pour leur fille biologique pour éviter les ennuis : Shae, qui devait passer cinq mois en France, fit mine d’accoucher là-bas. La jeune fille ne se doute absolument pas que ceux qui l’ont élevée ne sont pas ses parents biologiques. ◊ 002. De fait, aux yeux de tous, Isolde est une cracmolle. Une situation à laquelle elle s’est rapidement accommodée, à l’instar de sa lycanthropie qu’elle gère tant bien que mal. A cause de cela, les traits de visage sont toujours tirés et de profonds cernes soulignent ses paupières inférieures. Elle a été mordue à l’âge de douze ans, alors qu’elle dormait paisiblement dans sa chambre. ◊ 003. Son père n’a jamais voulu lui donner la potion tue-loup, ne désirant pas faire d’Isolde une chienne domestiquée. De plus, il souhaitait tester la fiabilité des chaînes qu’il avait pris soin d’acheter par le passé – car la potion en question est une invention récente. Isolde n’a pas conscience que son père souhaite à présent lui donner cette potion afin d’exploiter sa nature animale lors des soirs de pleine lune. ◊ 004. Elle entretient une relation fusionnelle avec sa mère alors qu’avec son père, le lien qui les unit est un peu plus tendu. Cela ne l’empêche toutefois pas de l’aimer autant qu’elle aime Shae. ◊ 005. Le travail qui l’occupe ne demande pas de compétence magique particulière. De plus, Isolde n’est pas forcée de se déplacer chaque jour – ce qui l’arrange d’ailleurs un tantinet étant donné qu’elle n’apprécie guère être loin de chez elle. Question de principe. Répondre aux courriers du cœur de la Gazette du Sorcier l’amuse – elle considère cela comme une sorte de passe-temps plutôt qu’un boulot à part entière. ◊ 006. Bien que sensible, elle a du mal à se lier à autrui. N’ayant jamais été à Poudlard et ayant reçu un enseignement à domicile, elle n’a jamais été plongée dans un univers scolaire réel. Ainsi, malgré le fait qu’Isolde soit libre de ses allées et venues, elle évite de quitter le manoir. ◊ 007. Elle est satisfaite de la vie qu’elle mène, même si elle se passerait volontiers de la fatigue constante qui la tiraille inlassablement. Isolde ne brandit cependant pas sa lycanthropie comme un étendard, préférant même la passer sous silence, et pour cause, il ne s’agit pas d’un jeu auquel elle s’adonne consciemment. Elle est dangereuse et, les soirs de pleine lune, elle tuerait sans hésiter père et mère. ◊ 008. Isolde a conscience de sa faiblesse. Elle ne peut se défendre qu’avec les poings, ou avec un minimum d’ingéniosité. Malgré tout, elle essaie de s’endurcir. En de temps aussi sombres, et même si elle se trouve du « bon côté de la barrière », elle sait qu’un malheur peut facilement arriver sans crier gare. ◊ 009. Sa curiosité mal placée, ainsi que sa mauvaise foi, la pousse parfois à faire des choses particulièrement idiotes. Persuadée qu’elle est constamment dans son bon droit, et qu’elle n’a besoin de l’aide de personne, elle n’hésite pas à ignorer royalement les conseils qu’on lui donne. ◊ 010. Isolde ne sait pas apprendre de ses erreurs ; elle refait constamment les mêmes, sans s'en rendre compte. Il n'y a qu'une souffrance véritable qui est capable de lui faire prendre conscience de son idiotie.

L'avis de ton personnage sur la magieLa magie fait partie de la vie des Hackett et le monde de la sorcellerie est le seul qu’Isolde connaisse. Malgré son absence de pouvoir magique, la jeune fille est entourée de sorciers et a évolué, vécu, parmi eux. Ainsi, elle sait tout ce qu’il y a à savoir à ce propos, n’ayant jamais côtoyé de structure scolaire moldue, car son père était répugné à l’idée d’y envoyer sa fille – qu’elle soit cracmolle ou pas – mais un instituteur qui lui faisait l’école à domicile. Si elle était restée dans sa famille biologique, sûrement n’aurait-elle jamais connu cet univers qui fait à présent partie d’elle. Elle aurait vécu dans l’ignorance la plus totale, se complaisant dans son existence de moldue insignifiante.

Ton personnage et Voldemort Les idéaux de Voldemort sont une affaire familiale aux yeux d’Isolde. Ses parents appartiennent aux mangemorts et ce, même si elle se doute que sa mère n’a cure de l’ascendance que peuvent avoir les sorciers – son père, quant à lui, les méprise ouvertement. Si elle n’avait pas été une cracmolle, la jeune fille aurait sûrement suivi le chemin tracé par ses parents. Ceci étant dit, elle est mal placée pour juger les gens à propos de ce qu’ils sont ou ne sont pas ; elle, la honte des ancêtres Hackett. A ce propos, on ne lui demande tout simplement pas son avis. Elle n’a pas de baguette, pas la moindre force à présenter au Seigneur des Ténèbres et cela l’arrange. L’évocation de cet être parvient à lui arracher un frisson d’effroi et l’idée de le servir lui causerait assurément un traumatisme irréversible. Par ailleurs, Isolde a l’intime conviction que, si personne ne s’en prend à elle, ce n’est que grâce à ses parents. Aucune personne censée ne s’en prendrait à l’héritière Hackett.

Tu savais qu'il y avait une guerre ? En étant la fille de deux sorciers de sang-pur, et qui ont déjà intégré les rangs des mangemorts, Isolde connait la guerre à travers leurs prunelles avisées. Etant dénuée du moindre pouvoir magique, elle n’est pas susceptible de prendre part à cette bataille que se livrent perpétuellement les sorciers. De fait, Isolde – même si elle se complait visiblement dans le confort qu’apporte sa situation familiale – a la sensation qu’elle sera bientôt menacée. Cette intuition tarde à se confirmer et ce n’est évidemment pas pour lui déplaire. Par rapport à la situation actuelle, Isolde ressent un certain orgueil à l’égard de son ascendance. Elle se fiche toutefois de savoir si les sorciers sont des nés-moldus, s’ils sont de sang-mêlé… en réalité, la jeune fille se sent particulièrement mal placée pour juger qui que ce soit, elle qui n’a jamais été capable de tenir une baguette entre ses doigts maladroits.

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ophée ◊ 5j/7 de connexion
✲ PSEUDO : Ophée. ✲ PRÉNOM : Ophélia. ✲ PERSONNAGE : inventé - les idées ont majoritairement été données par gros chou, je précise. :héé:

✲ PAYS : Toujours la France et toujours son nombril, si jamais elle se mettait à faire le poirier. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : *sort son ukulélé* somewhere over the raiiiinbow. ✲ TON AVIS SUR PI : best forum ever (objectivement). ✲ UN DERNIER MOT : Les cracmols (et les loups-garous) gouverneront un jour le monde,... mais vous vous en doutez donc je ne sais même pas pour quelles raisons je vous le dis. Puis, la famille Hackett est une team de bégés, attendez de voir le papounet. :héhé:

there's a wolf in my heart,
there's a wolf in my heart for you,
there's a wolf in my heart for you.
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CHAPITRE UN, janvier 1987 • no matter what we breed, we still are made of greed. Cracmolle. Isolde était persuadée que ce qualificatif allait la poursuivre tout au long de sa vie. Déjà, l’atmosphère de cette rencontre familiale s’était considérablement alourdie. La jeune fille aux cheveux dorés fuyait le regard inquisiteur de sa grand-mère maternelle (pour qui être une femme digne de ce nom se résumait à se marier et, par extension, à élever une ribambelle d’enfants) et avait contracté ses doigts tremblants autour du bras de sa mère. Elle savait pertinemment ce que son ancêtre pensait ; du moins, elle s’en doutait mais cela ne faisait aucun doute. Qui voudrait d’une cracmolle pour épouse ? Affublée d’une tare qui jamais ne partirait, elle était sûrement aussi inutile que pouvait l’être une moldue lambda. Être dénuée du moindre pouvoir ne la troublait pas plus que cela (c’aurait été une perte d’énergie inutile que de vouloir lutter contre une chose qui ne pouvait être changée), ainsi seules les prunelles courroucées de sa grand-mère parvenaient à la culpabiliser. Cette cracmolle était née de l’union de deux sorciers de sang-pur, dont les familles s’étaient illustrées aux côtés de Voldemort lors de la première guerre. La pureté de l’ascendance devait être maintenue. Isolde ne le savait que trop bien mais, à présent, cela ne la concernait plus réellement. Elle avait conscience qu’aucun sorcier de sang-pur (un minimum censé) ne souhaiterait marier son fils à une cracmolle et ce, même si cette immondice était la progéniture d’un Hackett. Sans souffler mot, Isolde s’en réjouissait. Peut-être était-ce dû à la jeunesse, ou au caractère fougueux de sa mère, mais elle n’avait pas envie de considérer sa vie à travers le regard d’un homme. Peut-être finirait-elle seule. En y réfléchissant, cela convenait à la gamine qu’elle était – elle vivrait libre, sans être rattachée à une quelconque tradition maritale. Evidemment, l’ombre de sa tare planerait à tout jamais au-dessus de sa tête mais elle s’y habituerait rapidement. Isolde restait une Hackett et la fierté qu’elle ressentait à ce propos était inébranlable. « Vous savez déjà à qui vous voulez unir votre cracmolle ? » Isolde écarquilla les yeux et releva son visage surpris vers sa grand-mère qui, dédaigneuse, ne lui accordait aucun regard. Jamais elle ne l’avait désignée de termes aussi désagréables. Ce mot prenait une tournure dégoûtante lorsqu’il passait ses lèvres. A sa gauche, elle sentit Silas frémir, contenant toutefois avec brio sa hargne. Isolde admirait son père, ne sachant pas si elle aurait pu en faire de même si elle avait été à sa place. Shae haussa les épaules et se dégagea de l’étreinte désespérée de sa fille, passant son bras autour de ses épaules. Ainsi, ce geste la protégeait de la condescendance de sa grand-mère. C’était du moins l’impression qu’en tirait Isolde. « Oserais-je vous rappeler que votre petite-fille n’a que neuf ans ? » Silas grinça des dents mais se redressa, n’explorant pas les tréfonds sombres de sa pensée. Sa femme acquiesça silencieusement et resserra son emprise autour de son enfant. « Il a raison, c’est trop tôt. » rajouta religieusement Shae. Savaient-ils à cette époque qu’ils ne trouveraient personne ? Sûrement. Silas préférait tout miser sur le physique de sa fille, sur ses yeux bleus et ses boucles blondes, plutôt que sur ses particularités grossières. Mais ils ne voyaient que ça ; peu à peu, tout le monde sembla abandonner l’idée de la marier un jour. Et Isolde surprit un bref sourire réjoui étirer les lèvres de Shae lorsque, fébrilement, elle lui avait fait part de ses soupçons quant à son avenir de femme célibataire.

CHAPITRE DEUX, août 1989 • i am on my knees, oh, forgive me. Mordue. Du haut de ses douze ans, la fillette observait le large pansement qui masque une partie de son avant-bras droit. Son regard clair n’exprimait rien d’autre qu’un profond désarroi. La porte de sa chambre, laissée entrouverte pour la rassurer, laissait filtrer un mince rayon lumineux. Elle parvenait à entendre les remarques courroucées de sa mère, la brutalité des mots de son père. Ils ne se disputent pas mais quelque chose les préoccupe. Sans bruit, la jeune fille posa ses pieds sur le plancher glacé de sa chambre. Un long frisson ébranla son échine alors qu’elle tentait vainement de réprimer sa panique. A pas feutrés, elle se dirigea vers la porte et, après un instant d’hésitation, la ferma totalement. La pièce fut alors plongée dans la pénombre mais les yeux d’Isolde s’en accommodèrent rapidement ; cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus peur du noir. Elle rejoignit son lit à tâtons, s’enfouissant volontiers sous les couvertures, échappant ainsi aux éclats de voix qui lui parviennent. La plaie qui la marquait à présent est douloureuse, désagréable, encore rougeoyante. Elle savait pertinemment que l’ombre de cette morsure couvrira à jamais sa peau, maudissant ainsi sa propre personne. Mais, étant encore une enfant, cela lui importait peu. D’après ses lectures, lorsque la lune serait ronde, pleine, elle se transformerait et n’aurait conscience de rien. Elle ne serait rien d’autre qu’une bête cherchant à assouvir ses plus bas instincts. Ni plus, ni moins. Cette image est abstraite, intangible, en équilibre sur un fil. Elle appréhendait la prochaine pleine lune et le moment fatidique où elle perdrait pied. Inévitablement. Frissonnante, elle se redressa lorsqu’elle entendit des pas précipités gravir les marches des escaliers et s’éloigner dans le couloir, s’arrêtant près de sa porte. La poignée de la porte tourna. Une vague de soulagement la submergea lorsqu’Isolde aperçut le beau visage de sa mère apparaître dans l’entrebâillement. Sans souffler mot, cette dernière s’introduisit dans la chambre et réduisit à néant les quelques mètres qui la séparaient du lit de son enfant. Elle s’assit sur le matelas et, comme Isolde était toujours redressée, elle passa un bras rassurant autour de ses épaules et posa son menton sur le haut de son crâne. « J’ai peur de dormir seule, maman. » Isolde sentit Shae acquiescer. Elle n’avait plus peur du noir. Mais de la solitude, si. Elle savait que seule sa mère pouvait comprendre ses craintes, alors même qu’elle n’était pas touchée par un trouble semblable à celui de sa fille. Isolde se plaisait à penser que leur relation était si forte, si belle, que l’empathie était de mise entre elles. « Je peux dormir avec toi et papa ? » Un petit soupir passa les lèvres de sa génitrice. « Ton père n’arrive pas à se reposer lorsque tu es avec nous. Tu lui donnes des coups de pied et, d’après lui, tu essaies de le pousser en dehors du lit. » Ce qui n’était pas sa faute – pas totalement, du moins. Ses nuits étaient ponctuées de cauchemars, d’êtres furibonds qui voulaient sa mort et celle de ses proches. Dans son sommeil, elle se débattait mais ne parvenait jamais à s’enfuir. La jeune fille se redressa et observa sa mère de ses grands yeux bleus. « Je vais faire très attention, je te le promets. » Shae esquissa un fin sourire. « Je m’en doute. » Elle lui tendit la main et Isolde saisit ses doigts entre ses phalanges fines. Sa mère était la perfection incarnée, une perfection qu’Isolde ne pourrait jamais égaler ; c’était une idée à laquelle elle ne pouvait se dérober.

CHAPITRE TROIS, novembre 1997 • the crow flies straight a perfect line on the devil's path until you die. Durant les courts moments qui précédaient sa transformation en loup-garou, Isolde se permettait quelques égarements. Elle songeait habituellement aux lettres auxquelles elle n’avait pas pu donner la moindre réponse, aux conversations qu’elle raterait durant le dîner, aux manières qu’userait la bête pour s’échapper de cette cabane paumée dans la campagne écossaise. Les sangles qui maintenaient ses chevilles et ses poignets irritaient sa peau mais elle n’en avait cure. L’isolement était plus douloureux encore et ce, même si sa mère restait à ses côtés le plus longtemps possible. Son père ne se préoccupait pas des métamorphoses de sa fille et Isolde n’avait jamais songé à l’en blâmer ; il était facile de voir à quel point sa raison était défectueuse lorsqu’il était question de son géniteur. Même Shae semblait déplorer l’affection irrationnelle que sa fille portait à Silas – jamais elle n’avait pris la peine d’exprimer de telles idées à la principale intéressée mais Isolde n’avait pas besoin d’entendre sa mère pour le comprendre. Elle n’avait qu’à voir l’éclat désapprobateur qui brillait parfois dans son regard. Dans une vingtaine de minutes, la lune éclairerait le ciel de sa lumière blanchâtre. Isolde espérait que, le lendemain, sa mère ne tarderait pas à la rejoindre pour la détacher et lui donner des vêtements chauds. Les yeux dans le vague, le regard rivé sur un point invisible qu’elle seule pouvait voir, Isolde attendait patiemment le moment où elle perdrait conscience. Force était de constater qu’elle ne souffrait pas lors de ses transformations. Lorsque la pâle lueur de la lune se reflétait dans son regard bleuté, Isolde sombrait dans l’oubli et une créature prenait sa place. Crac. Aux aguets, la jeune femme se redressa et, le dos adossé contre le mur, tenta de se relever et parvint à ses fins après plusieurs tentatives. Ce craquement bruyant lui rappelait vaguement le bruit que faisaient ses parents lorsqu’ils transplanaient. Le battant de bois s’ouvrit et claqua contre le mur. Isolde étouffa un cri apeuré. Immobilisée, ses paupières se plissèrent et la jeune fille distingua la fine silhouette d’une personne qui lui était familière. « …maman ? » Shae-Layne se précipita vers son héritière et entreprit de défaire les liens qui la retenaient. Les yeux d’Isolde s’écarquillèrent alors qu’elle tentait de repousser les attaques répétées de sa génitrice. La pleine lune approchait et ce n’était pas le moment de la libérer. Peut-être était-elle atteinte d’une folie passagère mais elle devait s’enfuir, sinon elle ne tarderait pas à en subir les conséquences. « Mais…mais qu’est-ce que tu fais ? Arrête ! Arrête, ça suffit ! » balbutia Isolde en tentant de rattacher les sangles autour de ses poignets alors que les doigts de Shae s’attaquaient désormais aux chaînes qui emprisonnaient ses chevilles. Inquiète, cela ne l’empêchait toutefois pas de se débattre. « On a pas beaucoup de temps ! » s’exclama Shae en emprisonnant les poignets de sa fille entre ses doigts fins, l’empêchant ainsi de gigoter. « Laisse-moi faire, d’accord ? Je t’emmène ailleurs. » Isolde ne réagit pas. Si le temps pressait, alors sa mère se passerait volontiers de ses questions. Les sangles tombèrent les unes après les autres sur le sol. Les mains de Shae se contractèrent autour des épaules de sa fille, la forçant à reprendre une certaine contenance. Elles transplanèrent aussitôt.

CHAPITRE QUATRE, janvier 1998 • ridin' through this world all alone, god takes your soul you're on your own. Bravement, Isolde brava les derniers mètres qui la séparaient du bureau de son père. Son poing serré frappa le battant boisé et, sans attendre la moindre réponse du principal intéressé, la jeune femme fit pivoter la porte dans son encadrement. Le poing crispé autour de la poignée, elle passa son visage pâle dans l’entrebâillement, toisant timidement Silas qui feuilletait l’un de ses dossiers. Son père lui jeta bref regard et ne souffla mot. Isolde considéra cela comme une invitation à rentrer ; d’habitude, il n’hésitait pas à la congédier lorsque sa présence l’importunait. C’était un homme très occupé. Se glissant à la l’intérieur de la pièce, la demoiselle referma doucement la porte derrière elle et, en quelques enjambées rapides, s’installa sur l’un des deux fauteuils disponibles. Sans quitter ses feuilles noircies d’encre du regard, Silas l’interrogea de sa voix rauque. « Qu’est-ce que tu veux, Isolde ? » L’interpellée sentit un frisson glacé parcourir son échine en une étreinte lente et désagréable. Elle aimait son père. Elle l’aimait réellement mais, parfois, elle aurait voulu être élevée par quelqu’un d’autre. Un sorcier qui ne la terroriserait pas. « Te poser une question. » répondit Isolde à voix basse. Silas arqua un sourcil et hocha la tête, de manière quasiment imperceptible. Son regard clair se désintéressait totalement de sa progéniture, préférant les articles de loi qu’il prenait un malin plaisir à décortiquer. Isolde ne comprenait pas les raisons d’un tel engouement ; après tout, ne passait-il pas toutes ses journées au Ministère ? Et l’écoutait-il seulement ? Le silence s’éternisa. Isolde craignait le courroux de son géniteur – même s’il savait que jamais il ne lèverait la main sur elle. Il possédait toutefois le don inné de la faire culpabiliser lorsqu’elle n’agissait pas comme il le désirait. En désespoir de cause, la jeune fille se racla la gorge et précisa sa pensée. « A propos d’Aodhan. » Silas s’immobilisa. « Ça fait longtemps que je ne le vois plus. Il…il va bien ? » Le sorcier frappa ses paumes sur son bureau alors qu’il se levait brutalement. Aussitôt, Isolde colla son dos au dossier du fauteuil, se recroquevillant sous l’effet de la panique. Elle sentait son cœur battre la chamade contre sa poitrine, comme s’il cherchait à s’échapper de sa cage thoracique. Incapable de soutenir le regard vif, perçant, de son père, Isolde riva ses prunelles sur ses propres mains jointes. La voix glacée de Silas résonna à ses oreilles. « Je ne savais pas qu’Aodhan était nécessaire au bon déroulement de ta vie. » La gorge sèche, incapable de prononcer le moindre mot, Isolde secoua désespérément la tête. « Regarde-moi. » Les traits du visage d’Isolde se froissèrent et, bientôt, elle sentit ses pommettes se consumer sous la gêne qu’elle ressentait. Elle refusait d’affronter le regard agressif de son paternel, consciente qu’elle avait franchi les limites silencieusement imposées ; elle aurait dû écouter sa mère et ne pas chercher à en savoir trop. Elle aurait dû. En quelques secondes, Silas se retrouva à ses côtés, plantant un pouce et un index dans ses joues, la forçant ainsi à relever son visage vers lui. Les yeux écarquillés, Isolde ne chercha pas à se défaire de cette poigne d’acier. « Quand je te dis de me regarder, tu me regardes. C’est clair ? » La jeune fille sentit ses doigts défaire l’emprise qu’ils exerçaient sur ses joues ; de fait, elle put acquiescer avec vigueur. Poussant un soupir excédé, Silas posa un genou sur le sol, se trouvant alors à la même hauteur que sa fille. Battant des cils, cette dernière le regarda faire. « Il nous a trahis. » Le front d’Isolde se plissa sous la surprise qu’une telle révélation lui octroyait. « Tu le tiens de source sûre ? » Les lèvres de Silas s’étirèrent en un fin sourire carnassier. Les raisons d’un tel geste lui échappaient mais Isolde jugea préférable, et plus prudent, de ne rien ajouter. Après tout, ses joues étaient encore endolories. « Fais-moi confiance. » répliqua le mangemort avant de se relever. En retournant derrière son bureau, il désigna la porte d’un geste bref du menton. « J’espère avoir assouvi ta curiosité. Laisse-moi maintenant, j’ai du travail. » Précipitamment, Isolde quitta son siège et esquissa une petite révérence – sans se rendre compte que les elfes de maison avaient l’habitude de la saluer ainsi lorsqu’ils la croisaient – avant de débarrasser les lieux de sa présence encombrante. Au lieu de se dissiper, le mystère qui englobait la disparition d’Aodhan s’était considérablement épaissi. Isolde n’était néanmoins pas de ceux qui aimaient aller à l’encontre de leurs parents.

Encore une famille canon à ce que je vois :puppy:

Une cracmolle loup-garou en plus, moooon dieu, ça va donner du sacré personnage ça :bg:

Re-bienvenue chez toi, et bon courage pour cette nouvelle fiche :arcciel:

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 27/03/2013

MA FILLE

Cracmolle, cramolle, que tu crois Rolling Eyes

LES HACKETT SONT LES PLUS BEAUUUUUUUUUX :arcciel:

(c'est la seule chose qu'ils ont pour eux, parce que niveau famille unie on repassera :fall:

)
REBIENVENUE MON GROS CHOU :bed:

Bonne chance pour ta fiche :spm:

rah lala, comment on est trop belles toi et moi :mimi:

edit; j'ai presque faillis oublier ....
LE TOI, C'EST TOI :mdr:

MOUAHAHAHAHAH, tu l'as fait :red:

.
Elle est magnifique, j'adore la citation (parce que c'est ma chanson préférée de Florence and the Machine, sans doute aucun), et j'aime le personnage. Je veux voir la suite èé.

rebienvenue :mdr:

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 05/04/2012

MON EEEEEEEEEEEEEEX :bed:

Uhuhu, Mine t'es trop sexy encore Holliday est vraiment un très très bon choix d'avatar, franchement
Hâte de voir ce que tu vas faire d'elle, mais comme je suis déjà fan de Shae je suis sure que Isolde sera aussi sexy Bon courage pour cette nouvelle fiche

Haan, tu fais que des bégés sérieux :bave:

La famille Hackett a l'air de tout déchirer, j'ai hâte de voir Papa Hackett du coup :fall:

Bref, rebienvenue chez toi et bon courage pour cette énième fiche (elle est loin l'époque où tu faisais de la résistance avec ton compte unique :arrow:

)

pandora ; La famille Hackett est trop canon, ouais. :héé:

Au plaisir de te mordre un soir de pleine lune (ni vu, ni connu) (mouhéhé).
Merci beaucoup. :arcciel:

ma mamaaaan (gros chou) ; MA MAMAN. :arcciel:

Ouais, cracmolle, cracmolle... aux yeux du monde, ouais. (a)
LES HACKETT, ILS SONT TROP BEAUX ! (en y réfléchissant bien, c'est vrai que cette famille a quelques petits problèmes à régler :hum:

)
Merci mon gros chou et ouais, on est canons punaise. (que j'aime avoir des liens familiaux avec toi, god :bril:

)
LE MOI, C'EST MOI :arcciel:

rosalind ; Ouiiiii, je l'ai fait ! Et il nous faudra un lien hot. :hum:

D'abord, je fais ta réponse, ensuite je ponds la suite. (bah ouais, attends, Thaddeus a besoin de s'amuser un peu, le pauvre chou) Sinon, Howl doit être aussi ma chanson préférée de F+TM quoique... j'aime bien breath of life également. :bave:

Merci beaucoup, belle gosse. :héé:

Merci Oprah. :fall:

mon ex ; MON EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEX :sexe:

cinaed ; Aon, Mine, t'es trop choukibou. :puppy:

Et tu sais bien que je ne suis sexy que pour toi - et pour tous tes personnages, évidemment.
J'espère qu'Isolde sera aussi sexy que sa mère, attends, tout comme je prie pour que Silas soit aussi canon que sa femme et sa fille. Enfin soit, merci beaucoup Mine. :fouet:

(à moi, à moiiiii)

jojo lapin ; Et que dire de toi et de tes personnages trop beaux ? :héhé:

Tu verras, le papa Hackett est juste... waou. On va dire qu'il est parfait à sa manière, hu. :héé:

Merci beaucoup (et ouais, j'aurais jamais dû faire Alice, en fait, ça a été le début de la fin. Mais bon, c'est trop tard pour faire demi-tour, je l'aime trop ma Alice. :siffle:

)

Epouse-moi ? :kiss:

J'ai vraiment hâte de voir tout ce que tu vas en faire, et hâte qu'on mette tout ce qu'on a dit en place.
*-*
Dépêche-toi femme ! Ton loup attends *out*

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 27/03/2013

ouais, la vérité est bien différents, un jour, tu sauras :siffle:

LES HACKETT C'EST CHOUETTE *baff* (des gros problèmes même xD un père psychopathe, une fille loup garou et une mère parfaite *baff* quelle famille :angel:

)
mais de rien mon gros chou :bril:

on est toujours canons toi et moi :colgate:

(j'aime avoir n'importe quel lien avec toi mon gros chou :bril:

)
yeah le toi, c'est toi :héhé:

Je m'oppose à cette union :héé:

parle meilleur à ma fille sale petit loup :angel:

Rebienvenue Ophélia :)
Bon courage pour ta fiche !

J'ai eu un blocage sur le "j'aurais jamais dû faire Alice", j'ai frôlé l'arrêt cardiaque tu sais ? :cry2:

Haan et t'as raison, papa Hackett il déchire tout :please:

Hâte de voir ce que va donner la fille du coup :héé:

vil loup ; C'est d'accord pour le mariage même si ce n'est pas gagné. :héé:

Ceci étant dit, j'ai hâte de mettre en place ce qu'on a dit - même si l'ombre de ma mère plane au-dessus de nous (et ouais, Shae, c'est une super maman).
Et femme, non mais oh... parle-moi meilleur, wesh, homme. :boudin:

gros chou ; La vérité est plus sombre, oh oui (a)
LES HACKETT, C'EST LA VIE (et ouais, en gros, il faut vraiment qu'ils parlent tous ensemble, autour d'une table :siffle:

et la mère parfaite, moué... qui trompe son mari, aon, la vilaine. What a Face

)
Tous nos duos sont canons. :héé:

(et oui, n'importe quel lien parce qu'on est les meilleures, et ouais)
Et n'oublions pas ton fameux " On est trop connes, parfois. "... puisque le moi, c'est moi. :héé:

Laisse-le, mam's, il se prend pour un Pierrafeu :héé:

Merci beaucoup Mackenzie. I love you

tristan chou ; Mais fallait pas avoir peur, tu sais que je l'aime Aliiiice. :red:

Et le Tristan/Alice déboîte TOUT, mais vraiment TOUT. :héé:

Papa Hackett, c'est un bégé. Comme tous les membres de cette famille d'ailleurs. (a)
Tu vas aimer la fille (ou pas... disons que j'espère :héé:

)

Bienvenue à toi :puppy:

Oh, mais la voilà la fameuse Isolde dont tu parlais :héé:

j'ai bien hâte de voir comment elle va être, cette petite, surtout que son problème de fourrure risque d'être ma foi...intéressant :héé:

Rebienvenue, ma petite Ophée, et have fun avec ta nouvelle tête. (à côté, l'hydre peut aller se rhabiller :héé:

)

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 27/03/2013

Isolde Hackett a écrit:: gros chou ; La vérité est plus sombre, oh oui (a)
LES HACKETT, C'EST LA VIE (et ouais, en gros, il faut vraiment qu'ils parlent tous ensemble, autour d'une table et la mère parfaite, moué... qui trompe son mari, aon, la vilaine. )
Tous nos duos sont canons. (et oui, n'importe quel lien parce qu'on est les meilleures, et ouais)
Et n'oublions pas ton fameux " On est trop connes, parfois. "... puisque le moi, c'est moi.
Laisse-le, mam's, il se prend pour un Pierrafeu

forcément

OUAIIIIIIS VIVE LES HACKETT :red:

(c'est joyeux les repas de famille je suis sûre xD bha il l'a trompe aussi alors ils sont quittes :bg:

)
mais grave :héhé:

(trop, on a la classe I love you

)

ouais faut pas l'oublier parce que mine de rien il est vrai, la preuve jme marre encore comme une con :mdr:

ça va être beau cet été si on se marre comme des truffes à tout va Rolling Eyes

Ouais bha jvais le crabouiller avec un menhir le pierrafeu tu vas voir :héé:

wade ; Merci. :héé:

tracey ; Elle va renflouer les caisses des vendeurs de rasoirs, ma petite Isolde. Merci mon Audrey (et j'aime cette comparaison qui est, ma foi, particulièrement sexy :héhé:

)

gros chou ; LES HACKETT, C'EST LA VIE. :potté:

(il n'y a qu'Isolde qui trompe personne - en même temps, vu qu'elle est pas mariée, c'est facile)
Nous sommes des belles gosses. :héé:

On est trop débiles quand même :hum:

quand on fera la queue à Disneyland, on sera bien contentes de rigoler, va, je peux te l'assurer. :héé:

Super maman qui défend sa fille contre vents et marées :bed:

Et fiche terminée. :héé:

» shine bright like a diamond • SNOW
» BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde)
» (autumn, hannah), rp aléatoire.
» Autumn ♦ Even a white rose has a black shadow
» your eyes, they shine so bright. (tristan)

(isolde) ✲ when the autumn moon is bright.

(isolde) ✲ when the autumn moon is bright.

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