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 « i’m wide awake », clive.

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MessageSujet: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeVen 15 Mar - 18:10

Clive & Susan


    Je n’arrive pas à dormir. Ca m’est juste impossible, je sens encore mes muscles trembler et je revois le visage de ce deuxième année, effrayé, alors que les Carrow s’amusent à me jeter le sortilège doloris. Je frissonne alors que je me rappelle le sourire qu’ils abordaient et c’est dans les moments comme ça que je me demande pourquoi je suis revenue à Poudlard. Je persévère, encore et toujours, mais parfois je voudrais savoir être lâche, je voudrais pouvoir abandonner. Parce que je ne suis qu’une jeune fille de dix-sept, parce que je ne suis pas capable de tenir tête à des sales mangemorts, parce que je n’arrive même pas à lancer un foutu sortilège de torture à un pauvre gamin de douze ans. C’est à cause de cela que je me suis faite torturer : je n’ai pas su faire du mal à un gosse, malgré la haine qui m’envahit chaque fois que je croise le regard des ces connards. Mais ma colère n’est pas dirigée contre les élèves, et il m’est impossible de faire semblant, je ne peux juste pas mentir à ma baguette. Je suis donc rentrée dans mon dortoir, tremblante, les muscles fatigués, et le moral aussi. Je me suis allongée près de Hannah qui m’a bercée et j’ai dû m’endormir une petite heure avant de me réveiller, en sueur, la douleur ravivée par une position inconfortable. J’essaie depuis plusieurs heures déjà de m’endormir à nouveau, mais je suis en colère ; et un peu désespérée par la tristesse qui m’anime, alors que je m’étais promise de ne pas me laisser aller à ce genre de choses. Je me redresse dans le lit, regardant mes camarades dormir paisiblement, alors que la lune les berce. Cette nuit, elle n’arrive pas à atteindre mon cœur, malheureusement. Je décide d’aller me prendre quelque chose à manger, car la nourriture est certainement celle qui arrive le plus facilement à guérir mes maux. La salle commune des Poufsouffle n’est pas loin de la cuisine alors je n’ai pas peur d’y aller - d’ailleurs, j’ai l’habitude le faire, les elfes me connaissent très bien (trop, peut-être, mais je suis gourmande). Je m’en veux un peu d’aller déranger ceux qui s’occupent de la cuisine la nuit, mais je me sens moins coupable lorsque je me dis que c’est pour ma santé morale. J’enfile mes chaussons et un pull pour ne pas mourir de froid dès que j’aurais posé un pied en dehors de la salle commune, et je sors discrètement du dortoir, veillant à ne pas réveiller mes amis. Je désire être seule ce soir, même si je suis éternellement reconnaissante à Hannah pour l’amitié dont elle me fait preuve chaque jour, chose que je lui rends bien. Je trottine presque jusqu’au tableau qui garde l’entrée de la cuisine et j’entre furtivement, espérant que personne ne m’a vue, même si cela est peu probable. Je m’avance dans la cuisine, étonnée de ne pas être accueillie par Flip, l’un des elfes qui s’occupent de l’endroit la nuit. Mais lorsque je tourne la tête et que je vois le professeur Burgess-Holmes attablé et le petit elfe à ses côtés, je comprends mieux. Je souris, ne sachant pas si je suis contente de le voir là ou si j’aurais préféré être seule. Je me félicite aussi mentalement de n’avoir fait aucun bruit, si bien que ni l’elfe, ni le sorcier ne m’ont entendue. « Ca n’a pas l’air très fameux ce que vous êtes en train de manger, professeur », dis-je en observant de loin ce qui repose sur la table. Avant que ledit professeur ne puisse me répondre, Flip vient à ma rencontre, l’air un peu stressé. « Oh, miss Bones, je ne vous avais pas entendu ! Que voulez-vous ? » Je lui souris, essayant de le rassurer, et je lui dis que je veux un chocolat chaud et quelques gâteaux, comme d’habitude. Alors qu’il part me faire tout ça, je m’installe en face de mon professeur préféré, tout sourire. « Heureusement que ce n’est pas un mangemorts qui a eu un petit creux, sinon je crois que ce n’est pas un chocolat chaud que j’aurais dû boire, mais plutôt une sorte de potion malsaine et juste dégoûtante », je dis, grimaçant, essayant de faire un peu d’humour, afin de dédramatiser ces monstres, même si avoir peur d’eux fait naître notre courage. « Vous aussi avez des insomnies ? » Finalement, je crois que je suis contente qu’il soit là, parce que ce professeur est juste le premier à me redonner courage à chaque fois, même sans le faire exprès… Rien que son visage ahuri a raison de moi parfois, et me met de bonne humeur. Et puis, grâce à lui, je sais qu’il y a des adultes en qui je peux avoir confiance dans ce château, je sais que les élèves ne sont pas seuls, même s’ils doivent parfois affronter la folie des mangemorts. Flip arrive avec mon chocolat chaud et je m’empresse de poser mes mains autour la tasse, savourant la chaleur qui émane de celle-ci. « Merci monsieur Flip », dis-je en lui faisant en clin d’œil. J’adore appeler les elfes comme ça, je les imite pour qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont pas à m’appeler miss Bones à chaque fois alors qu’ils me connaissent, mais ils persistent - alors moi aussi. Je bois une gorgée de ma boisson. « Ca fait du bien, ça va peut-être même réussir à me détendre un peu. » Je soupire et sirote de nouveau, perdue dans mes pensées.
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MessageSujet: Re: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeVen 29 Mar - 21:10


“ i’m wide awake ”
and i feel like i'm living the worst day
over and over again.
Susan and Clive
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La guerre était finalement encore plus fait d'imprévus que ce que Clive avait pu s'imaginer quand cette dernière avait commencée. Il n'avait pas imaginé qu'il finirait par demander sa main à Cedrella. Ça semblait tellement improbable. Sans doute que si on lui avait dit qu'un tel événement finirait par se produire, il aurait rigolé nerveusement. Il y avait de quoi après tout, quelques temps plus tôt ils n'avaient été que des amis, il avait ignoré ses sentiments pour la jeune femmes, il les avaient niés en bloc puisqu'ils ne semblaient n'avoir aucun sens et puis il l'avait embrassée, elle l'avait repoussé. De quoi mettre encore plus en doute cette histoire de mariage. Et puis, finalement, après plusieurs mois difficiles qu'il avait passé bien loin de Cedrella, que ce soit chez lui au pays de galles ou bien, enfermé au château, il avait finalement été obligé de se confronter à la sorcière après avoir été attaqué par des mangemorts pile devant sa boutique (des fois le hasard faisait plutôt bien les choses). Leurs retrouvailles avaient été compliquées, entre conflit et révélations et il avait encore du mal à admettre qu'il avait finalement vraiment décidé de lui demander de l'épouser une fois que cette guerre serait terminée. Ça avait beau ressembler à une pure folie, ça lui donnait la force de continuer alors même qu'il avait passé un long moment enfermé chez lui ou dans son bureau à simplement désespérer comme le dernier des abrutis. Il avait commencé à penser que cette guerre était perdue d'avance et même s'il avait envie de se battre pour défendre ses opinions, bien souvent ça lui avait semblé tellement inutile. Jamais il n'aurait vraiment abandonné, puisqu'il avait tendance à penser qu'il préférait mourir pour la bonne cause que survivre en laissant le monde prendre un aspect qui ne lui plaisait pas. Mais sans Cedrella, il n'aurait pas attaché à sa survie une grande importance, s'il ne devait pas y avoir d'avenir prometteur, autant mourir avant que le monde ressemble à un véritable chaos. Mais il avait fallut peu de temps pour retrouver l'espoir qu'il avait perdu lorsque la sorcière l'avait envoyé sur les roses alors qu'il l'avait embrassée. Il avait croisé son regard après de trop nombreuses semaines pendant lesquelles il n'avait fait que la fuir et puis l'espoir d'un avenir meilleur lui était revenu avec force. Suffisamment de force pour qu'il aille jusqu'à lui demander sa main afin qu'ils puisse connaître ensemble cet avenir qui finalement serait bien plus agréable qu'il ne l'avait imaginé plus tôt. C'était fini de se morfondre sur son sort, de déprimer d'un rien et d'avoir l'impression que chaque action était complètement vaine. Il avait repris du poil de la bête et, après les vacances scolaires, il était revenu au château plus motivé que jamais. Il recommencerait à agir contre les mangemorts qui se trouvaient dans le château, leur mettant des bâtons dans les roues autant que possible, tout comme il continuerait de s'interposer entre eux et les élèves qui quelque soit l’ampleur de la faute commise, ne méritait pas les punitions réservées aux mangemorts. Certes, c'était risquait, ça compromettait sa survie, mais c'était peut-être des petites actions qui pourraient éventuellement un jour avoir un effet sur cette maudite guerre. De plus, il savait que dans le château, il tait à peu près en sécurité, Rogue était un bel enfoiré, mais il interdisait aux mangemorts de commettre des meurtres au sein du château et, s'il était blessé, il savait qu'il pouvait compter sur Charlie, son amie et infirmière au sein du château, pour le remettre sur pieds. C'est avec cette façon de penser qu'il était retourné au château au début du mois de janvier, une nouvelle année qui, malgré la guerre, semblait, de son point de vu, pas trop mal commencer.

Les cours avaient repris depuis quelques temps déjà et l'ambiance au château était toujours aussi tendues, les choses n'avaient absolument pas changées au cours des vacances scolaires. Sans doute que beaucoup d'élèves étaient restés au château malgré les fêtes, parce que c'était plus simple ainsi, à part peut-être pour les sang-purs qui défendaient les principes du seigneur des ténèbres. Eux, ils n'avaient aucun soucis à vivre la période actuelle, au contraire. La vie leur souriait tout particulièrement ses derniers temps. Ce n'était pas le cas de tout le monde, bien au contraire. Au delà des nés-moldus qui dans le meilleur des cas vivaient cachés dans un coin du pays et fuyait régulièrement pour trouver d'autres planques (dans le pire des cas, ils étaient déjà morts ou enfermé dans des camps), il y avait également des sorciers, sang-mêlé ou même sang-purs, qui vivaient difficilement dans cette maudite guerre. Clive le remarquait tout les jours au sein du château et bien souvent il était impuissant face aux malheurs de ses pauvres gens. S'ils pouvaient leur éviter des souffrances physiques en s'interposant entre eux et les sortilèges des mangemorts, il ne pouvait malheureusement pas les protéger des souffrances morales. Tout le monde devait vivre avec elles, aussi dur que ça puisse être. C'était assez démoralisant. Suffisamment pour maintenir bien des personnes éveillées à une heure où normalement ils devraient dormir. C'était le cas de Clive ce soir. Il lui avait été impossible de trouver le sommeil. Ainsi, il avait terminé de préparer son prochain cours et il avait fini de corriger ses dernières copies. Après quoi, il avait décidé de se rendre aux cuisine du château pour trouver de quoi caler son estomac et ainsi occuper un peu ses heures insomnies. Il avait l'habitude de venir traîner dans les cuisines, depuis de nombreuses années. Il avait été étudiant dans la maison poufsouffle alors comme un grand nombre d'entre eux, il avait rapidement repéré les entrées des cuisines, très proche de la salle commune. Les poufsouffles avaient une réputation de goinfres au sein du château, un stéréotype un peu stupide, comme l'étaient ceux des autres maisons. Après tout les serpentards étaient vu comme perfides (il l'avait lui-même longtemps pensé à cause de ses frères aînés ayant fréquenté cette maison) alors que Cedrella était sans conteste la femme la plus adorable du monde et pourtant, elle avait été une serpentard. Les préjugés sur les maisons avaient tout pour être totalement faux finalement. Quoi qu'il en soit, Clive avait continuait à se glisser dans les cuisines quand il était devenu prof, il aimait beaucoup les elfes de maison et appréciait toujours déguster l'un de leurs plats tout en discutant avec eux. Les personnes faisant attention aux elfes de maison étaient trop peu nombreuses aux yeux du sorcier. Il discutait tranquillement avec l'un d'eux quand quelqu'un poussa la porte de la cuisine. Il lui fallu peu de temps pour reconnaître la jeune femme. Susan Bones, une élèves de poufsouffle. Il lui adressa un sourire suite à sa réflexion. « Détrompez vous miss Bones, c'est très bon. » Sur cette réplique le sorcier avala une nouvelle bouchée du plat qu'il était en train de manger. « Les mangemorts ne viennent pas aux cuisines, s'ils veulent quelque chose, il faut leur apporter, ce n'est pas à eux de venir jusqu'aux elfes de maison, il valent tellement mieux que ça. » Son ironie n'était absolument pas dissimulée. Pourtant ses paroles avaient une part de vérité, c'était typiquement le genre de comportement que les mangemorts avaient. Il haussa les épaules suite à la question de la jeune femme. « On doit être nombreux à en avoir. Si jamais vous n'arrivez vraiment pas à trouver le sommeil, n'hésitez pas à aller consulter les infirmières. Elles sont douées pour vaincre les insomnies et le sommeil, c'est important, surtout à votre âge. » Il lui adressa un nouveau sourire. Il savait bien que les infirmières de Poudlard pouvaient résoudre la plupart des problèmes et elles étaient toujours très à l'écoute des élèves. Clive observa l'elfe de maison apporter à Susan ce qu'elle lui avait demandé, elle semblait avoir beaucoup de respect pour les elfes de maison et c'était quelque chose que Clive appréciait tout particulièrement chez la jeune femme. « Plus de stress qu'à l’accoutumé ? Quelque chose dont vous voudriez parler ? » Le sorcier fixait la jeune femme avec attention. Il n'était pas du genre à insister pour savoir ce qui pouvait bouleverser les gens. Il avait le respect de la vie privée des gens, mais s'il pouvait un tant soit peu aider ses élèves, ça valait au moins la peine de poser la question.
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MessageSujet: Re: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeSam 30 Mar - 18:17

Clive & Susan


    La guerre faisait des ravages, et l'ambiance au château est indéniablement touchée par la crise qui se propage à l'extérieur. J'essaie pourtant de faire comme si, d'avancer tranquillement, sans faire de bruit, et me préparant en cachette - mentalement et physiquement. J'ai des gens avec moi, et bien que mon moral n'est parfois pas au plus haut, je sais que je ne suis pas seule, que je suis entourée et que j'ai plus d'une raison de me battre. Les nuits où je ne dors pas sont peu nombreuses, les instants où je suis confrontée aux mangemorts sont limités par ma prudence excessive - et c'est pourquoi je ne me laisse pas abattre par la douleur que je ressens et par la tristesse qui me prend aux tripes à chaque fois que je me réveille en pleine nuit, perdue dans des songes où la paix n'a plus sa place. D'habitude, j'arrive à m'endormir de nouveau, le coeur allégé par l'espoir qui refait surface, par mon album photo posé délicatement sur ma table de chevet et par les couleurs chaudes de mon dortoir, réconfortantes. Ce soir est donc une exception. Peut-être était-ce le signe que je devais me rendre aux cuisines et, lorsque je vois mon professeur préféré, je me dis que oui. Je crois aux signes. Après tout, je suis une grande partisane des croyances des Centaures, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais leur vision des choses me paraît sacrée et bien qu'abstraite, elle m'attire terriblement. C'est la grande bataille de mon esprit : la logique qui se bat contre l'abstrait. Je suis une très bonne étudiante en Arithmancie, et ma logique est implacable - pourtant, je suis une grande rêveuse, perdue dans l'imagination et dans les signes donnés par les cieux... une logique à part, finalement, et ce n'est pas aussi abstrait que ça pour ceux qui y croient. « Détrompez vous miss Bones, c'est très bon. » Je grimace, trop peu prête à le croire, et je m'installe face à lui, l'observant en souriant. C'est un type bien. Un adulte sur qui on peut compter. Un véritable Poufsouffle. Une sorte de modèle, je dois bien l'avouer. Je veux devenir professeur d'Astronomie et je me vois déjà être sa collègue, et je pourrais l'embêter encore plus, les barrières élevées par mon statut d'étudiante brisées. « Les mangemorts ne viennent pas aux cuisines, s'ils veulent quelque chose, il faut leur apporter, ce n'est pas à eux de venir jusqu'aux elfes de maison, il valent tellement mieux que ça. » Je pouffe, totalement d'accord avec lui, savourant son ironie. Les mangemorts sont tellement prétentieux, tellement hautains... Je me demande comment le monde sorcier a pu se laisser envahir par cette espèce dangereuse mais ridicule, je me demande pourquoi personne n'a mis fin à cette pollution avant. Est-ce si difficile de prévenir et de changer ? J'espère sincèrement que le mot changement sera le mot-clé après la guerre, et que le monde ne redeviendra pas petit à petit un mélange de politiciens sournois et de sang-purs qui se pensent supérieurs. J'espère vraiment que tout ira mieux, que nous apprendrons de nos erreurs - et c'est ce genre de pensées qui me donne des sueurs froides. Et si rien ne changeait ? Je lui demande s'il a aussi des insomnies et il hausse les épaules. « On doit être nombreux à en avoir. Si jamais vous n'arrivez vraiment pas à trouver le sommeil, n'hésitez pas à aller consulter les infirmières. Elles sont douées pour vaincre les insomnies et le sommeil, c'est important, surtout à votre âge. » Il me sourit mais son ton d'apparence formelle me fait sourire, amusée. Son professionnalisme est adorable et son amour des élèves aussi. Il est tellement protecteur, prêt à nous faire entrer dans son terrier au moindre problème. Je sais qu'il est amoureux, ou une histoire du genre. Elle a beaucoup de chance. On ne peut pas avoir mieux qu'un Poufsouffle. Je ne suis pas objective, peut-être, mais je le pense sincèrement. Je sais que je commence à montrer des signes de protection intense avec Chandler, avec tout ce qui se trame... C'est l'esprit blaireau, et le professeur Brugess-Holmes semble être notre chef à tous, nous montrant le chemin. « Plus de stress qu'à l’accoutumé ? Quelque chose dont vous voudriez parler ? » Je lui souris une nouvelle fois, contente de voir qu'il s’enquière de mon bien-être et je sais qu'il le fait avec tout le monde et que les plus jeunes doivent réellement se sentir en sécurité avec lui. Je ne suis pas une plus jeune, et pourtant, je me sens toute petite lorsqu'il est là, prête à me reposer entièrement sur lui. « Oui, c'est ça. Des petites douleurs aussi, vous savez à quoi ressemble les punitions... Mais je suis venue ici pour aller mieux et pour me détendre, je ne préfère pas parler de ça, vous comprenez ? En plus je pensais être seule, mais le professeur le plus séduisant de Poudlard se retrouve dans les cuisines avec moi... On peut peut-être faire autre chose que de parler de mangemorts ou d'insomnies ? » Je lui souris avec suggestion, avalant une gorgée de chocolat tout en le regardant fixement dans les yeux. Je joue la carte de l'humour pour ne pas avoir à me remémorer ces instants affreux où je me retrouve face à ces salopards, pour ne pas avoir à m'imaginer la guerre lorsqu'elle éclatera et lorsque je serai obligée de leur faire face et de leur faire ravaler leur sourire. « On peut par exemple parler de vous et de cette jolie brune... » , je lui souris, et puis je fais finalement mine de bouder, jouant toujours ce petit rôle qui me plaît tant, celui qui me définit et qui me permet de rire un peu alors que les temps sont sombres, « ou de moi qui suis jalouse. » J'adore vraiment l'embêter avec ça. Je me demande parfois s'il ne me prend pas au sérieux, s'il ne va pas m'envoyer balader un jour de peur que je me sois vraiment entichée de lui, ou s'il est juste tellement tête en l'air qu'il n'y fait même pas attention.


Dernière édition par Susan Bones le Sam 20 Avr - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeJeu 4 Avr - 15:43


“ i’m wide awake ”
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Depuis qu’il était devenu professeur à Poudlard, Clive avait toujours attaché un point d’honneur à être présent pour ses élèves. Il savait qu’il ne pouvait pas prétendre un modèle pour les jeunes, parce qu’il semblait en général complètement déphasé par rapport à la réalité. Il passait bien souvent pour un fou. Mais ça ne l’empêchait pas de passer pour une figure amicale, digne de confiance. Il avait toujours voulu être une aide pour les élèves en ayant besoin. Déjà avant la guerre. Maintenant, il avait la conviction qu’il se devait d’être d’autant plus présent. Maintenant que les mangemorts faisaient la loi dans le château, de cette façon que Clive trouvait bien terrible. Il ne supportait pas leur présence. Il ne les avait jamais apprécié. C’était peut-être parce que ses parents et ses frères ô combien insupportables qui supportaient le seigneur des ténèbres, qu’il avait toujours eu les mangemorts en horreur, ou peut-être que c’était simplement que - même pour un sang-pur - il avait suffisamment de bon sens pour comprendre que les nés-moldus valaient aussi bien que les sang-purs, si ce n’est même mieux encore. Il avait pris part du côté de l’ordre du phénix dans cette guerre qui s’était abattue sur le monde des sorciers depuis de longs mois déjà. S’il avait choisi l’ordre du phénix, c’était pour défendre les convictions auxquelles il était fermement attaché et c’était dans ce même but qu’il était là dans ce château à faire de son mieux pour défendre ses élèves contre cette oppression constante qui avait lieu dans le château. Il était peut-être fou de s’interposer en continu entre les mangemorts et les élèves, comme si de rien n’était, on le lui disait souvent d’ailleurs, mais il continuait encore (et sans doute pour toujours), qu’il valait mieux que ce soit lui qui s’en prenne plein la tronche plutôt que des gamins innocent. Il n’avait pas rejoint l’ordre du phénix dans le but de rester les bras croisés devant le chaos qui s’entendait sur le monde. Il voulait être utile et au fin fond du château, il ne pouvait pas beaucoup aider les autres membres de l’ordre du phénix, mais il pouvait au moins aider les élèves. Même si c’était risqué de se prendre autant de coups dans la figure, même si c’était risqué de provoquer autant les mangemorts, il n’en avait rien à faire. Il comptait bien sur ses collègues infirmières et également membres de l’ordre pour certaines, pour s’occuper de le remettre sur pied s’il était blessé. Il avait commis des erreurs dans son parcours, comme notamment celle de laisser Cedrella à son triste sort quand elle s’était faite prendre par les mangemorts, ou même celle d’avoir déserté le château pendant les vacances scolaires simplement pour aller s’apitoyer sur son sort pour une histoire de cœur brisé. Mais à présent il était revenu au château, il était revenu vers Cedrella avec des promesse d’un avenir commun qui sera bien meilleur que cette vie dans laquelle ils avançaient tant bien que mal en ce moment. Il avait reprit du poil de la bête et il était maintenant d’attaque pour remplir à bien toutes les missions qu’il s’était lui-même confiées, à commencer celle de protéger ses élèves. Pour l’heure, la nuit était tombée sur le château, les couloirs étaient silencieux et tranquilles. Rares étaient les élèves assez fous pour quitter leurs dortoirs alors que les mangemorts rôdaient dans les couloirs. Clive lui, il pouvait bien sortir de son bureau la nuit tombé, il était majeur et vacciné et d’une façon ou d’une autre, il n’avait que faire de l’avis des mangemorts sur ses balades nocturnes. Il s’était rendu aux cuisines du château, cet endroit qu’il connaissait si bien et ce depuis des années, depuis que lui-même, il avait été étudiant à Poudlard. Juste à côté de la salle commune de Poufsouffle. Ainsi, il ne fut que très peu surpris de voir Susan Bones le rejoindre. C’était une poufsouffle. Elle connaissait cette pièce comme tous les autres et il y avait peu de chance pour qu’un poufsouffle se fasse surprendre par un mangemort ou un préfet pendant les quelques pas qui le séparait de ces fameuses cuisines.

Un sourire se dessina sur les lèvres du sorcier face à la grimace de la jeune étudiante. Elle n’a pas l’air convaincue du gout agréable du plat qu’il était en train de déguster. Tant mieux pour lui, ça lui en fera plus. La réplique du sorcier sur les mangemorts fit rire la jeune rouquine. Il n’avait aucune difficulté à parler de la sorte sur le dos des mangemorts, qu’ils soient présent dans la même pièce que lui ou non. Il n’avait jamais été doué pour se contenter de penser les choses sans les exprimer à autre voix, tout particulièrement quand il s’agissait des mangemorts. Il lui sourit à nouveau quand elle lui répondit, bien qu’il ne pu s’empêcher d’arquer un sourcil. Le professeur le plus séduisant de Poudlard. Sans doute ferait-il mieux de regarder derrière lui de quel professeur il pouvait s’agir, car à ses yeux ce n’était certainement pas lui. « On peut parfaitement parler d’autre chose. Mais méfiez-vous, il n’y a que moi comme professeur ici et je doute être le plus séduisant de Poudlard. La fatigue pourrait bien vous faire avoir des hallucinations. » Il plaisantait encore. Il avait presque l’habitude des réflexions étranges de Susan. D’une façon ou d’une autre, elle se trompait, il n’avait rien de séduisant, il n’en était que trop convaincu. Il arqua une nouvelle fois un sourcil suite à sa question. Il ne savait pas qu’elle savait pour Cedrella. Il ne parlait pas beaucoup d’elle, si ce n’est pas du tout et surtout pas avec ses élèves. Cependant, au moins avant la guerre, lors de leurs sorties à Pré-Au-lard, les élèves de Cive avaient eu bien des occasions de le voir en compagnie de Cedrella, puisqu’il passait presque tout son tempes libre à se compagnie. À cette époque, il n’y avait rien entre eux pourtant, que des sentiments masqués, une histoire d’amour qu’ils semblaient ignorés tous les deux, jouissant de l’ignorance pour n’être que des amis. Susan lui annonça qu’elle était jalouse ce qui arracha un léger ricanement au sorcier. « Ne soyez pas jalouse. J’ignore de quelle brune vous êtes en train de me parler. Je connais beaucoup de brunes. » Il se doutait bien qu’elle parlait de Cedrella, ou alors c’était lui qui n’arrivait plus qu’à penser à Cedrella, ce qui n’était d’ailleurs pas complètement impossible. Cependant, il était vrai qu’il connaissait plusieurs brunes, au moins deux à Pré-Au-Lard et avec qui il passait beaucoup de temps. Avec qui il aimerait passer plus de temps encore si seulement cette maudite guerre s’arrêter enfin pour leur permettre de vivre comme ils l’avaient fait autrefois.
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MessageSujet: Re: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeVen 5 Avr - 20:43

Clive & Susan


    La vie à Poudlard peut être tranquille lorsqu’on sait comment s’y prendre et lorsqu’on est assez prudent pour faire attention à tout ce qui nous entoure. J’essaie de faire ça, chaque jour, malgré le fait que je sois plutôt tête en l’air. Ce fut assez compliqué au début : je n’arrivais pas à établir une logique sur le fonctionnement des mangemorts et puis, toujours être prudent, ça me déprimait un peu. C’est finalement devenu un réflexe, au fil du temps. Connaître les emplois du temps des mangemorts, toujours surveiller où on se rend, selon les heures et le moment de la journée. Une véritable enquête ! Il y a bien un seul endroit où je peux aller sans trop faire attention, sans vérifier devant ou derrière moi, c’est la cuisine. Pas très bon pour ma ligne, c’est vrai. C’est pourtant un endroit tranquille, facile d’accès pour les Poufsouffle, tout comme l’est certainement la Tour d’Astronomie pour les Gryffondor. Chacun ses avantages. Malheureusement, tout le monde ne peut pas aller se cacher dans les cuisines, tous les élèves ne font pas attention, tous les élèves ne sont pas irréprochables, et préfèrent se rebeller et se faire du mal plutôt que d’attendre une explosion extérieure afin que nous puissions agir. Je pense que ça va se passer comme ça. Je pense que quelque chose va éclater, peut-être à cause de Harry, et que ça va trembler jusqu’à Poudlard, si bien que ce sera le signe pour nous de se liguer contre les mangemorts. J’ai tellement hâte que ce moment arrive ! J’ai tellement hâte de pouvoir vagabonder dans les couloirs garder les yeux grands ouverts, j’ai tellement hâte d’entendre les enfants courir et rire dans les couloirs, les retenues voler mais les élèves ricaner. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. La marche au pas. Le silence, sinistre, nous entourant et nous étouffant jusqu’à ce que nous n’entendions plus que notre propre désespoir. Les retenues, signe de terreur, de torture. Ils essaient de nous détruire psychologiquement, ils essaient de nous faire perdre espoir, de nous faire abandonner - d’être certains que nous les pensons supérieurs et que nous ne tenterons jamais rien contre eux. Qu’ils rêvent. Un jour, ils verront de quoi nous sommes capables. Je me demande si tous les élèves se rebelleront, suivant l’exemple des membres de l’AD, ou si nous serons les seuls à se battre, rejoints par les adultes. Pour l’instant, c’est bien sur eux que nous comptons, même si nous préférons compter sur nos camarades. Nous savons néanmoins qu’il y a des adultes en qui nous pouvons avoir confiance, vers qui il sera toujours possible de se tourner en cas de problème. Clive en fait partie. Il est juste cette lumière jaune brillante qui appelle tous les étudiants égarés, et il fait un boulot d’enfer. Combien de Poufsouffle m’ont déjà dit qu’il était leur professeur préféré ? Combien ont déjà fait son éloge ? Tellement. Ca me rend fier à chaque fois, allez savoir pourquoi. Je me sens proche de lui sans l’être réellement. Peut-être est-ce là la fameuse légende des liens qui unissent les Pouffys ensemble. En tout cas, il me rend fier de notre maison et de nos couleurs. Plus tard, je pense que j’aimerai lui ressembler. Un grain de folie, un attrait pour aider les autres… « On peut parfaitement parler d’autre chose. Mais méfiez-vous, il n’y a que moi comme professeur ici et je doute être le plus séduisant de Poudlard. La fatigue pourrait bien vous faire avoir des hallucinations. » Je ris doucement, secouant la tête, toujours atterrée lorsqu’il ne reconnaît pas son physique attrayant. « Croyez-moi, je n’ai jamais été sujet aux hallucinations, et je ne pense pas que ça commence cette nuit. Il n’y a que vous et moi ici, il faut vous y faire ! Mais ne vous inquiétez pas, je préfère les élèves aux professeurs, vous pouvez donc avouer en toute tranquillité que vous êtes… sexy » , je dis, fière du mot trouvé, après avoir réfléchi quelques secondes à comment je pourrais définir Clive. A vrai dire, je ne sais pas s’il est réellement sexy, je sais simplement que c’est toujours amusant de lui dire ce genre de choses et de le voir lutter contre celles-ci. Modestie, quand tu nous tiens. Ou ignorance, peut-être, ce qui est bien dommage. J’espère que sa brunette le lui fera comprendre… D’ailleurs, en parlant de brunes… « Ne soyez pas jalouse. J’ignore de quelle brune vous êtes en train de me parler. Je connais beaucoup de brunes. » Il ose nier ! Je lui souris, l’air de lui dire que je ne tombe absolument pas dans le panneau et je lève les yeux au ciel, sidérée par sa réaction plutôt enfantine - à mon opinion. « Oh, vous voyez très bien de qui je veux parler. Mais d’accord, si vous êtes timide, ne dîtes rien. Je découvrirai la vérité toute seule », je chantonne, taquine, me demandant s’il va tomber dans mon piège et tout me raconter. Je n’ai pas tellement l’intention de chercher par moi-même, j’ai d’autres choses un peu plus intéressantes à faire - séduire Chandler, par exemple, et lui faire comprendre qu’il me plaît. C’est presque aussi difficile que de faire jouer un jeu au professeur Burgess-Holmes ! « En tout cas, si jamais tout ça est sérieux, vous allez briser des cœurs à Poudlard. Les élèves vous adorent », dis-je avec fierté, peut-être que je l’adore moi aussi, finalement. J’espère que mes yeux ne brillent pas trop, ce serait suspect. « Surtout les filles, bizarrement. Ca doit être votre côté cheveux, ou votre côté… super héros. J’hésite », je conclus, faisant mine de réfléchir. « Je pense que ce sont les cheveux », dis-je en les regardant intensément, semblant les analyser avec expertise (ce qui n'est pas le cas, soyons sérieux). « Je ne vous vois vraiment pas en tenue de super héros. Mais si jamais… Je veux bien être votre équipière », j’ajoute, un petit sourire aux lèvres, et puis mes yeux se perdent sur la table où mes gâteaux m’appellent. J’en chope un et croque dedans. Des gâteaux, un professeur à taquiner, et la tranquillité des cuisines… Que demander de plus avant d’aller se recoucher, paisiblement cette fois-ci ?


Dernière édition par Susan Bones le Sam 20 Avr - 17:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « i’m wide awake », clive.   « i’m wide awake », clive. Icon_minitimeLun 15 Avr - 22:41


“ i’m wide awake ”
and i feel like i'm living the worst day
over and over again.
Susan and Clive
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Poudlard avait bien changé, trop changé sans doute. Le château n’était plus qu’une ombre comparé à ce qu’il avait été avant. Quand Dumbledore en tenait encore les ficelles. Paix à son âme. Dumbledore n’était plus aujourd’hui, pourtant, il avait été – aux yeux de Clive – le sorcier le plus admirable de tous les temps et ça avait été pour lui un véritable honneur que d’avoir été son élève, il y a de ça quelques années, puis son collègue jusqu’à l’an passé. Clive n’avait pas connu le château avant Albus Dumbledore, mais il se plaisait à croire que c’était lui qui avait fait de ces lieux cet endroit formidable qu’il avait tant connu. Severus Rogue quant à lui, il ne faisait que piétiner ce travail, jour après jour, avec un acharnement presque hors du commun. Il avait trahi et assassiné Dumbledore qui le considérait comme un ami fidèle, qui lui avait donné tant de fois la chance de se racheter. Il n’était qu’un traitre. Un homme pourri jusqu’à la moelle qui ne méritait pas de diriger Poudlard. Il ne faisait que faire entrer des mangemorts dans l’enceinte du château et ces derniers ne faisaient que corrompre ce qui autrefois avait presque ressemblé à un havre de paix. C’était bien tragique de voir à quoi ressemblait Poudlard aujourd’hui. Les élèves étaient obligés de faire profil bas, ils ne sortaient presque plus de leur salle commune, si ce n’est pour manger et se rendre en cours. C’était sans parler de cette marche militaire qu’on leur imposait et qui rendait à l’école une allure strict que le directeur de poufsouffle trouvait quelque peu dérangeante. Pour couronner le tout, on les initiait à la magie noire. On demandait à des gamins de lancer des sortilèges impardonnables à leurs camarades ou sur des animaux. C’était insolent pour la mémoire de Dumbledore, mais aussi des autres directeurs de cette école. Ils avaient passé tant d’années à essayer d’enseigner eu contraire, aux élèves à se défendre sans avoir à en arriver à ses extrêmes. C’était des petits mangemorts à présent qu’ils essayaient de former et Clive trouvait pas horripilant, cependant, il ne pouvait rien faire pour empêcher ça. Il faisait de son mieux pour protéger les élèves, même s’il réalisait bien souvent que quoi qu’il puisse faire, ça ne sera jamais assez. Il était dans l’incapacité de les protéger comme il le voudrait. Biens-sûr, il pouvait endosser tous les sortilèges qui à l’origine leur serait réservé – ce qui en soit était impossible – mais jamais il ne pourrait faire en sorte de leur éviter toutes les séquelles morales que les mangemorts leur faisaient subir. C’était en enfer qu’il grandissait jour après jour et il n’y avait rien que le sorcier puisse faire pour empêcher ça. Il ne pouvait que se battre et espérer qu’un jour, l’ordre du phénix arrive à éradiquer le mal de cette école, qu’un jour, Harry Potter arrive enfin à battre le seigneur des ténèbres. C’était bien pathétique d’être obligé de compter sur un gamin de dix-sept ans pour régler tous les problèmes du monde. Cependant, il fallait bien l’avouer, il représentait le seul espoir de tout un peuple. Un fardeau bien lourd à porter pour un gamin de son âge. Il n’était pas plus âgé que Susan qui se tenait en face de lui et elle aussi elle n’était qu’une adolescente, fragile et inexpérimentée, comme Potter. Des étudiants qui avaient tant à apprendre de la vie et si peu de temps pour tout mettre en pratique. C’était bien eux qui souffraient le plus de la guerre. Ce n’était pas ce qu’ils avaient appris en défense contre les force du mal ces dernières années qui allaient vraiment les aider, entre taré portant voldemort dans son dos, un bon à rien prétendant être un héros, ha, Lupin, un bon enseignant dans le lot, un mangemort déguisé en auror, une timbrée du ministère ne servant strictement à rien et Rogue, le traitre en personne, la matière n’avait pas très bien été enseignée et puis cette année, mieux valait éviter d’en parler, voir même d’y penser. Ce cours d’initiation aux forces du mal était un sujet qui pouvait facilement titiller les nerfs de Clive, qui pourtant semblait presque avoir une patience à toute épreuve.

Au fond, il n’y avait bien que dans les cuisines, à quelques pas à peine de la salle commune des poufsouffle, que régnait une certaine paix. Les mangemorts ne venaient que très peu par ici. Certes, les cachots des serpentards n’étaient pas loin et les mangemorts trainaient dans le coin – sans doute en souvenir de leur passé à Poudlard. Ainsi se rendre dans les cuisines demandait un niveau de vigilance particulier, mais de courte durée, au moins pour les Poufsouffle. Il n’était pas rare de voir quelques élèves de la maison d’Helga trainer dans le coin. Clive y avait passé du temps adolescent et même en tant que professeur, c’était un lieu qu’il appréciait, pour la nourriture, le calme et la compagnie des elfes de maison. Créatures qu’il trouvait très intéressantes, très gentilles et malheureusement trop peur reconnues et appréciées à leur juste valeur. Il aimait aussi retrouver certains de ses élèves dans ses cuisines. Ce soir, cette entrevue avec Susan l’amusait, le détendait alors même que comme beaucoup, il était particulièrement stressé au quotidien. C’était une jeune fille qu’il appréciait beaucoup. Elle avait – selon lui – un esprit débordant d’imagination. Sans doute qu’il fallait bien ça pour le trouver sexy. Ce n’était certainement pas ce genre de terme qu’il aurait lui-même utiliser pour se qualifier. Il fallait bien avouer que ça faisait cependant plaisir à son égo qui contrairement à celui des mangemorts était loin d’être démesuré. C’était même plutôt le contraire. En effet, Clive était très doué pour se dévaloriser. Il adressa un sourire amusé à la jeune sorcière. « Les élèves sont plus de votre âge. J’ai beau ne pas me juger particulièrement vieux, j’ai quand même une bonne dizaine d’année de plus que vous. Merci pour le compliment, il me va droit au cœur. » Sexy. Le mot l’amusait vraiment. En son sens c’était complètement en décalage avec ce qu’il était, ce qu’il avait toujours été. Même à l’époque de son adolescence, il n’avait jamais été un tombeur de ses dames. La preuve était que ses conquêtes amoureuses, avant Cedrella s’élevaient au nombre de zéro que qui était assez peu – voir même carrément – reluisant. Ça n’avait pourtant pas eu beaucoup d’expérience toute sa vie durant. Les histoires d’amour n’étaient pas très intéressantes pour lui, tant qu’il avait des bouquins pour occuper ses journées, ça lui suffisait. Cependant maintenant qu’il avait Cedralla, il fallait bien admettre que son inexpérience dans le domaine avec quelque chose de plutôt gênant. Cedrella, la fameuse Cedrella. Sa relation avec Clive n’avait apparemment pas échappé aux élèves. Sans doute qu’ils étaient nombreux au fil des années à avoir vu le professeur d’arithmancie dans la boutique de la jeune sorcière et apparemment, même les élèves avaient réussi à mettre un mot sur la relations qu’ils entretenaient, alors qu’eux deux en avaient été incapables. C’était assez dérangeant ça aussi d’ailleurs. Finalement, peut-être que Clive aurait bien souvent besoin de ses élèves pour le conseiller, tout comme il se plaisait à croire que ses derniers puisse avoir un tant soit peu besoin de ses conseils – plus ou moins – avisés. « Peut-être que oui, je vois très bien de qui vous voulez parler Miss Bones. Mais se serait dommage de gâcher votre enquête en vous révélant toute mon histoire avec la jolie tenancière du chat noir de pré-au-lard. » Rien qu’avec le nom de la boutique de Cedrella dans la phrase, il donnait l’identité de la brune en question. De toute façon c’était plus qu’évident. Il passait vraiment beaucoup de temps avec elle et ce depuis des années. Ces derniers mois, ça avait été un peu différent, parce que compliqué, mais aujourd’hui, les choses s’étaient suffisamment arrangées pour qu’ils soient fiancés. C’était inattendu bien-sûr et carrément imprévu. D’ailleurs, personne n’était encore au courant et bien des fois, il lui arrivait de se demander si ses fiançailles étaient vraiment réelles ou si c’était son esprit fou qui les avait inventées de toutes pièces comme pour embellir son quotidien redu sombre par cette maudire guerre. La réplique de la jeune sorcière lui arracha un léger ricanement. Lui dans le rôle du briseur de cœur, c’était ironique. Il n’était vraiment pas un homme à femme. « J’irais m’excuser personnellement auprès de toutes mes admiratrices secrètes alors. Vu que la liste ne doit pas être bien longue, je devrais en finir plutôt rapidement. » Ça ne faisait aucun doute. S’il devait vraiment faire ça, il en aurait vite fait le tour. Sans doute qu’il y avait des élèves qui l’appréciaient, il était un prof plutôt cool (du moins c’était l’image qu’il essayait de renvoyer), mais il ne pensait pas et même il n’espérait pas avoir d’admiratrice secrète. Ce serait trop bizarre et presque trop flippant. Il passa sa main dans ses cheveux suite à la réplique de Susan, tout en lui adressant un sourire. « Les cheveux, vous êtes sûre ? Je trouve le côté super héros beaucoup plus à mon avantage. » Quoi qu’en vrai, il n’ait pas la prétention de se prétendre super-héros. Il prenait des risques pour ses élèves, c’était vrai, mais il n’avait rien d’un héros. « Vous savez quoi ? Je crois qu’on formerait une sacrée équipe vous et moi. » Encore une fois, il lui adressa un sourire avant de hausser les épaules. « Mais on va laisser tomber les tenues en latex moulant. Ça ne m’irait vraiment pas. » C’était un fait indéniable et il préférait ne même pas prendre la peine de le démontrer. Il continuait à sourire à la jeune poufsouffle, l’esprit presque détendu, comme si tous les deux, là dans les cuisines de Poudlard, ils étaient en une bulle, bien loin de cette guerre qui pourtant faisait rage partout autour d’eux.
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