Mackenzie Jordan est née à l’hôpital de Sainte-Mangouste à Londres le six Mars mille neuf cents soixante-dix-neuf. Son père est un sorcier issu d’une des familles de sorciers les plus influentes en France où il a d’ailleurs passé les quinze premières années de sa vie avant de venir étudier à Poudlard. Il y rencontre en classe de botanique une fille d’une beauté incroyable, une vélane, qui lui lance un pot de mandragore plein de terre lorsqu’il lui adresse la parole. A force de persévérance et de beaucoup d’humour, Mary sera successivement énervée, impassible, attendrie, puis totalement amoureuse du jeune Henri. C’est après quelques années de mariage que Mackenzie vient au monde. Une petite fille qui a irrévocablement hérité de la beauté surnaturelle de sa mère et qui rend ses parents fous de joie. Elle n’est pas forcément une fille qui se démarque des autres. Bien sur, sa beauté fait tourner quelques têtes, mais la jeune hybride n’en est pas pour autant devenue une petite garce prétentieuse, loin de là. Faisant face à la situation avec un grand calme et avec humour, Mac préfère rester discrète et vivre sa vie sans se préoccuper de ce qui peut bien se dire sur elle. Vous vous demandez peut-être si un être hybride est doté de pouvoirs magiques ? Elle a très jeune rassuré ses parents, qui avaient peur que leur fille ne soit une cracmole à cause de son métissage, lorsqu’elle fit apparaître son propre biberon un matin où sa mère cherchait partout sa baguette magique pour crier comme tous les matins « Accio lait ! ». Depuis ce jour, beaucoup de phénomènes inexpliqués se produisent autour de la petite fille, comme par exemple des poupées qui apparurent partout dans la maison lorsque la petite fille apprit qu’elle allait avoir un petit frère. Son père disait toujours qu’elle serait géniale en sortilèges et qu’il avait hâte qu’elle lui raconte la réaction du Professeur Flitwick lorsqu’il verrait que sa fille était si douée. Ce qui avait toujours fait rire Mackenzie et sa mère. Mais il en fut autrement. Alors qu’elle venait de recevoir sa lettre pour Poudlard, toute la famille déménagea – alors que sa mère était enceinte de son troisième et dernier enfant - pour la France où son grand-père vivait les derniers mois de sa vie. Ils y vécurent quelques années, sept en tout. Sept années où Mackenzie a étudié à l’école de Beauxbâtons. Etant une élève studieuse et passionnée, elle progresse très vite dans les domaines qui l’intéressent. Ainsi, elle était la meilleure élève de sa promotion. Elle a été dans son école, l’une des rares élèves de son école à pouvoir lancer un sortilège sans le prononcer, ou à pouvoir produire un patronus. Mais le retour confirmé de Voldemort pousse la famille Jordan à rentrer en Angleterre, et les parents de Mac refusent de la laisser seule à Beauxbâtons alors que le danger est partout. Elle est alors contrainte d’abandonner ses brillantes études, ce qu’elle regrette amèrement. Elle se retrouve alors finalement à Londres, où elle ne sait absolument pas quoi faire, n’ayant pas un niveau d’étude assez élevé pour prétendre à un poste au ministère de la magie comme elle aurait aimé. Elle a alors l’impression de ne servir à rien, n’ayant aucun ami ici, malgré le fait qu’elle passe ses journées à la bibliothèque afin d’étudier comme elle le peut.