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 Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY

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MessageSujet: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeSam 29 Déc - 22:05

FLASH BACK Nous ne devions pas être là. Nous n'avions pas le droit. Cependant j'aimais beaucoup l'idée de me promener dans la forêt interdite la nuit. J'avais envie d'expérimenter une potion et il me fallait absolument une plante qu'on ne pouvait cueillir qu'à la pleine lune à minuit. Je n'avais pas peur de me faire prendre. Une retenue de plus ou de moins ça ne changeait pas grand chose pour moi ni même pour Antoine qui avait tenu à m'accompagner pour je cite : Je te protégerai des loups-garous. Sauf que je n'avais pas peur des loups-garous. J'avais peur de l'eau mais pas des loups-garous. Cependant je n'avais pas pu empêcher mon meilleur ami et petit ami de l'époque de m'accompagner. On avait passé une super soirée, enfin moi surtout. J'avais trouvé toutes les plantes que j'avais voulu et j'avais même réussi à faire qu'Antoine m'aide. Il faut savoir qu'Antoine n'aime pas du tout les plantes. Il trouve cela complètement débile et il ne voit pas pourquoi je suis autant fascinée par elles. Pourtant j'avais toujours aimé les plantes, peut être à cause de ma mère qui était toujours fourrée dans son jardin pour cultiver des plantes. En fait, je me rendais de plus en plus compte que je ressemblais beaucoup à ma mère. Elle n'avait jamais été à Poudlard mais j'étais certaine qu'elle aurait été à Gryffondor. Ma mère était une force de la nature et pour rien au monde je ne la changerais. Elle était l'exacte opposée de mon père : elle était légèrement hystérique, elle criait toujours pour un rien alors que mon paternel, lui ne criait jamais. Il était toujours au calme dans son fauteuil en train de lire son journal ou alors à son bureau en train de régler les papiers de sa société. Mon père est un grand avocat. Il gagne pratiquement tous ses procès qu'il soit dans le camp de la défense ou dans la partie civile. Au tout début de sa carrière – je m'en souviens encore ! - il acceptait un peu tout et rien. Alors que quand j'étais à Poudlard, il ne défendait que les gens qu'ils pensaient vraiment innocent. J'étais tellement fière de lui qu'à un moment donné, je me suis demandée si je ne ferai pas mieux d'être une avocate magique. Finalement après avoir discuté longuement avec mon père l'été dernier j'avais fait mon choix : je serai chercheuse en plante et je trouverai de nouvelles propriétés aux plantes et j'avais même décidé de commencer très tôt mes recherches d'où notre présence dans la forêt interdite un soir de pleine lune. Antoine en profitait pour me faire des compliments sur le reflet de la lune sur mes cheveux ou sur ma peau. Nous avions quinze ans et quand j'y repense maintenant je trouve vraiment qu'Antoine était un véritable beau parleur. Cependant j'étais jeune et j'étais amoureuse... Enfin amoureuse, il fallait vite le dire. Il n'y avait plus mon véritable amoureux dans l'enceinte de Poudlard mais Antoine me plaisait vraiment quand même. Bien sur le jeune homme que j'aimais ne m'aimait pas du tout. Il avait d'autres choses en tête. Il avait toujours un livre sur les animaux dans les mains et il me mettait beaucoup de retenu. Enfin ce soir là j'espérais ne pas le voir. Nous étions en train de rentrer au château quand je vis son ombre. Merde il était dans les couloirs. Je poussais mon amoureux dans les couloirs et j'en empruntais un autre et je tombais nez à nez avec lui. Timothy Sweetlove, préfet en chef et il allait me passer un savon. Qu'est-ce que tu fais là ? Je fais ma ronde... Comme toi d'ailleurs. Je lui tenais tête en attendant qu'Antoine rentre dans la salle commune. Pourquoi tu as de la terre sur ta robe de sorcier ? Pourquoi tu as des plumes sur ta chemise ? Je le regardais puis j'allais l'embrasser avant de me dérober et d'aller dans la salle commune des gryffondors. J'avais le cœur qui battait la chamade. Ce n'était pas juste pourquoi ne me voyait-il même pas ? Je restais un moment contre le tableau des gryffondors sans rien dire puis j'allais rejoindre Antoine tout simplement.
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Je ne savais pas pourquoi j'avais repensé à cela. Peut être étais-ce parce que j'étais en pleine forêt interdite un soir de pleine lune sauf que cette fois ci je pouvais m'y promener : j'étais professeur à Poudlard. Je ramassais une plante quand j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournais mais je ne vis rien du tout. J'avais peur tout à coup et je me décidais à rentrer plus tôt que prévu au château. Je n'aurai pas du m'aventurer ici toute seule surtout par les temps actuels. J'allais rebrousser chemin quand je vis un centaure. Machinalement je sortais ma baguette et je me rendais compte de mon erreur que trop tard. Je lâchais tous, baguette et plantes et je me mis à courir le plus vite que je pouvais. Je ne comprenais pas pourquoi ils prenaient la mouche aussi facilement et puis s'ils ne voulaient pas qu'on les attaque il fallait qu'ils arrêtent d'arriver derrière les gens sans crier garde. Je courrai et alors que j'allais atteindre la lisière de la forêt et donc m'en sortir quand je sentis quelque chose m'attraper. Je me mis à hurler. Le centaure m'avait attrapé et coincé sous ses sabots. Je ne savais plus quoi faire. Je m'excusais en ne cessant de répéter que je ne voulais pas les attaquer et encore d'autres allusions. Je ne sus si c'était réellement efficace car je m'endormais ou plutôt je tombais dans les pommes. Je me réveillais quelques temps après en plein milieu de la forêt sans savoir où j'étais et sans ma baguette. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il m'avait épargnée. J'allais me lever quand je sentis une légère douleur dans mon bras. Je devais avoir le poignet droit de casser. Je me levais et j'essayais de me repérer sans grand succès. J'étais dans une belle panade et je ne savais pas comment m'en sortir.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeLun 31 Déc - 18:00

Flash-Back

Les pieds sur la table de salon de la salle commune de Poufsouffle, je lisais tranquillement un livre en rêvant un petit peu. A vrai dire, le manuel que je tenais entre les mains n'avait rien de passionnant. Je n'aimais pas beaucoup les runes, ce qui devait expliquer mes notes légèrement basses en cette matière. Enfin, je n'étais pas pour autant un élève médiocre, j'arrivais à avoir de bons résultats dans tout les autres cours. Les Poufsouffles n'avaient pas la réputation d'être les meilleurs travailleurs de Poudlard, nous gagnons rarement la coupe des quatre maisons, mais ce n'était pas pour autant que nous n'étions pas des bons élèves. Contrairement aux autres maisons, chacun d'entre nous travaillait continuellement et tous autant que nous étions, pas seulement quelques têtes qui poussaient la maison vers le haut. C'était une fierté que personne ne pouvait nous enlever. « Non, mais, tu aurais pu me dire que tu sortais avec la Manccini, Sweetlove ! » dit une voix masculine derrière moi. Je sursautais et faisais tomber mon livre sur le sol. C'était malin. Je rouspétais entre mes dents en me penchant pour ramasser mon livre. « Qu'est-ce que tu racontes ? » dis-je en grattant l'arrière du crâne. Un air contrit s'afficha sur le visage de mon interlocuteur. « Arrête, Matthew t'a vu dans le couloir interdit avec elle » insista-t-il en se mettant à sourire, d'un air légèrement pervers. Je levais un sourcil et grimaçais. Il avait perdu l'esprit ou quoi ? Je regardais tout autour de moi, cherchant dans la pièce comme dans mon esprit ce qui aurait bien pu lui faire croire cela et me rappelais soudain cette fameuse scène au troisième étage. « Non mais je lui mettais une heure de retenue » soufflais-je en me levant de mon siège exaspéré. Non, mais qu'est-ce qu'il allait chercher ? Pour le moment, j'étais célibataire et les filles je n'y pensais pas tellement. « Tu lui mets souvent des heures de de retenues d'ailleurs, je comprends mieux pourquoi maintenant. Tu nous caches des trucs en fait ! » continua-t-il en me mettant une tape dans le dos. Je soupirais et me retournais vers lui pour lui coller mon livre dans les mains. « Geoffroy t'es lourd... Il n'y a rien entre elle et moi » répondis-je en levant les yeux au ciel. Je passais devant lui, puis me dirigeais vers le dortoir des garçons pour aller me changer. Les sourcils froncés, je soupirais d'un air renfrogné. Moi et la jeune Manccini, c'était n'importe quoi ! En plus, elle sortait avec un garçon de sa maison. Bon d'accord, elle m'avait déjà embrassé et plusieurs fois, mais....c'était simplement pour que je ne lui mette pas de retenue... c'était tout, rien d'autre... Enfin, je pensais...

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« Alors tu n'en as fait des plans bizarres, mais alors là je crois que tu as vraiment un grain Sweetlove » grinça Poopy entre ses incisives. « Ce n'est pas pour moi Poopy, c'est pour Sofia...enfin le professeur Manccini » répondis-je au furet qui s'amusait à me gratter les cheveux, posé sur mon épaule. Je grimaçais et lui mettais une tape sur le museau pour qu'il s'arrête immédiatement. Il se mit à grogner et montra les dents. « Sofia ? Bah ! Une italienne sans cervelle oui » pesta Poopy en postillonnant sur mon blouson. Je serrais les dents et m'arrêtais en plein milieu du sentier. « Encore une réflexion et je t'abandonne ici, sac à puces » m'énervais-je en l'attrapant par le col et le laissant pendre au dessus du sol. Mais qu'est-ce que j'avais fait pour m'enquiquiner d'un pareil animal ? Pour toutes réponses, je reposais l'anima sur mon dos. L'heure avançait et je devais trouver des sels de Vaudelune avant que le jour se lève. Répandues sur des herbes magiques et des massifs de fleurs, les sels de Vaudelune permettaient aux plantes de pousser à une vitesse extraordinaire. Malheureusement très rares, ils ne pouvaient qu'être récoltés une nuit de pleine lune avant le levé du jour. Marchant sur le sentier nord, je m'enfonçais de plus en plus dans la forêt interdite. J'espérais ne pas marcher toute la nuit pour rien. A vrai dire, Sofia ne m'avait rien demandé, mais je savais que cela l'aiderait et puis, cela me donnait une bonne raison d'aller la visiter dans ses serres. « On se les pèle ici ! » grogna Poopy en dressant ses poils sur son corps. Je sentis un énorme coup de vent et avant que je m'en rends compte, je me retrouvais face contre terre. Une plainte se fit entendre et je me redressais voyant que j'écrasais Poopy. Mes yeux se mirent à scruter l'horizon et je vis une énorme silhouette s'éloigner au galop. Un centaure, très en colère d'après ce que je pouvais en juger. Depuis qu'Ombrage avait mit son grain de sel, ils étaient devenus incontrôlables. Un centaure en cachait toujours un autre, je ne devais pas traîner dans le coin. Je me remettais sur mes pieds et pressais le pas en sortant ma baguette de mon blouson. Je la gardais le long de mon corps sans réellement la lever, sachant que si je recroisais un centaure, il prendrait cela pour une attaque. Firenze était le plus civilisé de tous, mais si ce n'était pas lui, je ne donnais pas cher de moi. Pour autant, je ne devais pas me retrouver sans protection. Je trottais à travers la forêt, le regard alarmé, un faible faisceau de lumière bleutée pour m'éclairer. Poopy avait planté ses griffes dans mon omoplate et je le sentais trembler. « Alors, on fait moins le fier maintenant... » lui murmurais-je en plaisantant. Pourtant, je n'avais pas vraiment le cœur à rire, d'autant plus que j'entendis de bruit de pas derrière moi. Des bruits de pas ? Je me retournais pour scruter l'horizon. Une ombre rouge passa devant mes yeux et je crus reconnaître la texture d'une cape. Par Merlin ! Un élève était dans la forêt à cette heure ! Mais l'imbécile ! Il allait se faire tuer ! Mon sang se glaça d'autant plus que j'entendis des bruits de sabots revenir au galop. Je me précipitais alors vers l'ombre écarlate et me jetais sur elle, pour la bloquer derrière un arbre. Je plaquais ma main sur la bouche de l'individu pour l'empêcher de crier. « Pas un mot » ordonnais-je d'une voix ferme, mais à voix basse. J'attendis silencieusement que les bruits de sabots s'éloignent de l'endroit où nous étions, puis je libérais l'élève. L'élève ? Je découvrais l'individu et reconnus avec stupéfaction les traits du professeur Manccini. « Sofia ? » m'étonnais-je en me reculant de quelques pas pour la laisser respirer. « Professeur Manccini, combien de fois faut-il que je vous sauve la vie, pour que vous compreniez qu'il n'est pas prudent de venir seule dans cette forêt ? » soufflais-je baissant les épaules. J'Époussetais quelque peu mes affaires et décrochais Poopy, qui était en train de rentrer ses griffes à l'intérieur de ma chair. Je n'étais pas un coussin à épingle enfin.


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Ven 7 Juin - 12:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeMar 1 Jan - 21:43

J'étais en train de marcher dans la forêt pour essayer de retrouver mon chemin vers le château. J'étais très en colère après ce centaure. En plus j'avais perdu ma baguette. C'était la deuxième que je perdais dans cette maudite forêt interdite. À force de m'y aventurer, je devrai savoir qu'il ne fallait pas que j'aille profondément dedans. Mais au lieu de cela, je ne faisais que des bêtises. Là encore, je savais bien qu'il ne fallait pas sortir sa baguette devant les centaures. Je le savais pourtant ! Et bien j'avais réagi encore une fois trop vite et maintenant je m'en mordais les doigts enfin plus ceux de la main droite parce que j'avais très mal. Je marchais tout simplement en essayant de me repérer sauf que je ne connaissais pas du tout la forêt interdite moi. Je me maudisais de ne pas avoir amener quelqu'un avec moi. Je n'entendais pas grands choses mais à part des bruits de sabots. Je cherchais un autre endroit pour me cacher quand je sentis quelqu'un me prendre le bras. Alors que j'allais lâcher une plainte douloureuse, je sentis une main sur mes lèvres. Je lâchais une larme qui alla s'écraser sur la main de mon assaillant et sauveur. J'essayais d'écouter autour de moi mais je ne ressentais que la douleur de mon poignet. Il n'aurait pas pu choisir mon autre bras ? Il avait fallu qu'il se saisisse de celui où j'avais mal. Je lâchais un petit gémissement plaintif quand il me rétorqua de nouveau : « Pas un mot » Oui mais c'était simple pour lui, il n'avait pas un poignet de casser. Je lâchais une nouvelle larme mais je me focalisais tout à coup sur sa voix. Cette voix... C'était Antoine, mon meilleur ami j'en étais certaine ! Que faisait-il ici ? Je pensais qu'il était en train d'écrire ses articles. Enfin cette fois ci j'étais tout contre lui et je fermais les yeux. J'arrivais à me focaliser sur autre chose que ma douleur. Je devais m'être assoupie dans la forêt parce que jamais oh grand jamais Antoine ne s'aventurerait dans la forêt interdite un soir de pleine lune. Je relevais les yeux vers lui. Il était beau, tellement beau que s'en était presque irréel. Je me mettais alors sur la pointe des pieds et je déposais mes lèvres sur celle de mon sauveur. J'étais vraiment certaine de rêver alors je pressais un peu plus mes lèvres en murmurant son prénom et en lui murmurant un ti amo à peine audible. Je déposais immédiatement mon poignet douloureux dans mon autre main et je me rendais compte que c'était vraiment TIMOTHY !... Quoi mais ? Je me reprenais rapidement en main. Je devais le remercier. Après tout, il m'avait sauvé la vie mais j'avais fait aussi une très grosse erreur en l'embrassant. Enfin là n'était pas le problème. Il fallait que je rentre au château et j'avais enfin un guide pour m'y conduire. « Sofia ? » Il semblait surpris que je l'ai embrassé. De toutes les façons il n'avait pas apprécié comme d'habitude. Il ne voulait pas de moi. Je l'avais compris depuis des années. « Professeur Manccini, combien de fois faut-il que je vous sauve la vie, pour que vous compreniez qu'il n'est pas prudent de venir seule dans cette forêt ? » J'ouvrais grand la bouche. Non mais comment osait-il ? Je soupirais et je le regardais. Depuis quand tu me vouvoies ? On se connaît depuis ma troisième année ! Je soupirais et je passais ma main dans mes cheveux en grimaçant. J'étais venue chercher une plante ! Et d'ailleurs tu devrais appliquer tes conseils à toi avant de les donner aux autres. Je croisais mes bras sous ma poitrine en grimaçant. Tu n'aurais pas vu ma baguette ?... Je baissais les yeux. Je n'arrivais plus à le regarder. J'avais trop honte du baiser que je lui avais donné et qu'il n'avait pas voulu. Je cognais mon poignet contre l'arbre. Aïe... Je posais mes doigts sur mon poignet et je soupirai. J'étais avec l'homme de mes rêves mais il me repoussait encore une fois, j'avais le poignet brisé et j'avais perdu ma baguette. Je soupirai de nouveau. Quelle soirée géniale...


Dernière édition par Sofia Manccini le Mar 15 Jan - 23:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeVen 4 Jan - 13:23

Flash-Back

Je bousculais une personne et me retournais en me confondant en excuse. « Oh pardon, je ne l'ai pas fait exprès » dit une petite chantante en relevant les yeux. Emmitouflée dans un manteau noir et une grosse écharpe de laine rose tricotée main, je reconnus les yeux bleus de la jeune et jolie Manccini. Depuis trois ans que je la connaissais, je n'arrêtais pas de la croiser dans les couloirs. Cette année, étant devenu préfet de Poufsouffle, j'avais acquit une certaine autorité sur les élèves. Il y a deux mois de cela, alors que je l'avais surprise à faire le mur, elle m'avait embrassé. Elle avait très certainement fait cela pour que je passe l'éponge sur son escapade nocturne (ce qui avait fonctionné d'ailleurs), mais au-delà de ça, son geste m'avait surpris. Restant un moment bouche bée devant elle, je finissais par sourire. « Non, ce n'est rien. Ce n'est pas grave » lui avais-je d'une voix douce en baissant les yeux. Sans savoir réellement pourquoi, je me tripotais les mains. Ma mère disait que je faisais cela à chaque fois que je voulais me sortir d'une situation difficile et c'était peut-être vrai. Cette fille était bizarre pour moi. Ses yeux gris-bleus perçants me disaient qu'elle était gentille, mais pourtant à chaque fois que je la croisais, elle était insolente et me filait sous le nez. Enfin, tout le temps sauf cette fois-là. J'avais peut-être de la chance. « Alors tu aimes Pré-au-lard ? » lui demandais-je brusquement alors qu'elle allait faire demi-tour. Elle s'arrête, visiblement stupéfaite que je me mette à lui parler gentillement. En même temps, nous étions peut-être partie du mauvais pied tout les deux. « Oui, c'est très joli. Mais j'ai oublié mon argent dans le dortoir, alors je ne peux pas vraiment profiter des magasins, en plus Antoine n'est pas là » avoue-t-elle toutes hontes avant de détourner le regard. « Je suis vraiment trop idiote » pesta-t-elle en tapant du pied, alors qu'elle zyeutait une pomme d'amour sur le comptoir d'Honeyduckes. Ce magasin était le pire endroit avec Zonko où un jeune sorcier pouvait aller. Il y avait tellement de tentations à l'intérieur, qu'on pouvait facilement y dépenser tout son argent. « Mince..hum attend » lui dis-je alors que je regardais ce que j'avais dans les mains. Avec les bulles baveuses que j'avais acheté pour Aurora et les chocogrenouilles, je comptais qu'il me restait assez pour une pomme d'amour au sucre framboise. Je me dirigeais vers le comptoir et déposais mes friandises pour payer. Ma poche récupérée, je revenais avec une pomme d'amour dans main pour la donner à Sofia qui avait continué à regarder le reste du magasin, croyant probablement que je l'avais abandonné. « Tiens » lui dis-je en lui tendant la pomme d'amour. Je retenais soudain mon geste. « Hum, si je te la donne, tu me promets de plus traîner dans les couloirs la nuit ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils d'un air faussement sérieux. Elle se mit à sourire, rougissant presque et attrapa la pomme d'amour. « J'essaierais, je te le promets » dit-elle en avec un sourire malicieux en coin. « Merci » ajouta-t-elle finalement en déposant un bisou sur ma joue avant de sortir de la boutique, rose comme un bonbon.

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La forêt de Poudlard n'était pas interdite pour rien. Elle grouillait de créatures dont la plupart des habitants du domaine n'avaient pas idée. Une fois je m'étais retrouvé nez-à-nez avec une acromentula géante, j'avais cru rêvé et surtout mourir de peur. J'en avais parlé au professeur McGonagall et bizarrement, elle m'avait envoyé promené... Je ne l'avais jamais vu comme cela, à part pour les événements liés à la chambre des secrets. Allez savoir pourquoi. Moi-même je n'étais pas rassuré lorsque j'y mettais les pieds. Bien entendu je m'étais habitué, mais la nuit, la forêt se transformait et chaque bruit pouvait être un mauvais présage. Poopy me traitait souvent de froussard, mais lui et moi savions très bien quel était le froussard des deux. Reversé par un centaure, mon cœur s'était accéléré dans ma poitrine. J'avais été stupide de venir dans cette forêt une nuit de pleine lune. D'un autre côté, les ingrédients magiques avaient la fâcheuse habitude de ne pouvoir être efficace qu'une nuit de pleine lune. Un moldu dirait que cela tient du hasard... La baguette sortit, je revenais sur mes pas avant de croiser le chemin d'une cape rouge. A en croire la silhouette, cela ne faisait aucun doute que c'était un être humain. Quel élève était aussi inconscient pour venir en pleine nuit ici ? Je n'eus pas le temps de me poser trop de questions, que j'entendais déjà des bruits de sabots revenir dans ma direction. Ni une, ni deux, je me jetais sur la personne et l'emmenais avec moi derrière un arbre pour nous cacher. Il fallait prier pour que le centaure ne respire pas notre odeur. Une odeur fleurie d'après ce que je pouvais sentir, collé tout contre la personne pour l'empêcher de hurler. C'était une odeur de rose, une odeur que j'avais déjà senti auparavant, mais je n'arrivais pas à me rappeler où exactement. Soudain, je sentis les lèvres de l'individu sur les miennes et je reculais immédiatement. Non, mais comment osait-il ? Ou plutôt elle ! Levant quelque peu ma baguette, je reconnus le visage de Sofia. Je soupirais et époussetais la terre sur mon manteau. Un baiser, j'aurais du m'en douter. Il n'y avait que elle pour m'embrasser sans aucune raison. Elle faisait tout le temps cela depuis que nous nous connaissions. Cela n'avait rien de désagréable, mais la plupart du temps s'était déplacé. Je détestais être pris de court et en faisant cela, j'avais l'impression qu'elle se moquait de moi tout simplement. « Depuis quand tu me vouvoies ? On se connaît depuis ma troisième année ! » rouspéta-t-elle en passant nerveusement sa main dans ses cheveux. Non mais c'est moi qui la vexait ? C'était de mieux en mieux. J'avais juste eu envie d'être poli. Le « professeur » n'était pas parti que sous le coup de la surprise. « J'étais venue chercher une plante ! Et d'ailleurs tu devrais appliquer tes conseils à toi avant de les donner aux autres » me fit-elle remarquer en croisant ses bras sous sa poitrine. Ah les italiennes... « Non, mais elle est culottée elle ! » s'exclama Poopy qui semblait enfin avoir retrouvé une contenance. Je l'avais presque oublié. Pour mon plus grand bonheur, il n'avait pas prononcé le moindre gros mots, enfin ce n'était qu'une question de temps. D'un autre côté, je ne pouvais que lui donner raison pour son intervention. Ce n'était pas moi qui était tremblante, amochée et perdue au milieu de la forêt interdite. J'avais un peu plus d'expérience des lieux. Pour la forme, je donnais une petite tape à Poopy sur le museau et celui-ci me mordit un doigt au passage en signe de représailles. « Pour ton information, j'étais venu chercher des sels de veaudelunes pour tes plantes. Je m'étais dit que cela aurait pu t'aider » lui répondis-je légèrement vexé également. Oui j'étais soufflé qu'elle me fasse la morale alors que je venais de lui sauver la vie à nouveau, de plus j'étais venu dans cette forêt pour elle. Je faisais beaucoup d'efforts pour recoller les morceaux. J'aimais énormément la compagnie de Sofia, même si je comprenais pas vraiment sa façon d'être avec moi. De m'embrasser et de m'ignorer la seconde d'après. « Tu n'aurais pas vu ma baguette ?... » demanda-t-elle en soupirant. Je grinçais des dents. Je n'avais jamais perdu ma baguette, mais une fois celle-ci s'était cassée à cause d'un animal et j'avais passé la pire semaine de ma vie. Un sorcier est complètement démunit s'il n'a pas sa baguette. En plus, ce n'était pas l'époque pour se retrouver désarmé. « Non, je ne l'ai pas vu. C'est ça que tu es venu chercher en pleine nuit ? » l'interrogeais-je en plissant mes yeux pour voir son visage à la lumière de ma baguette. Elle trébucha sur une racine et se retint à l'arbre derrière elle. Je l'entendis lâcher une plainte et se tenir le poignée. Elle semblait avoir mal. « Tu vas bien ? » m'inquiétais-je en m'approchant d'elle. « Fais voir » lui dis-je alors que je prenais délicatement son poignée. Il avait l'air d'être cassé. Pour travailler avec des animaux dangereux, des os cassés je connaissais. « Essaie de ne pas trop le bouger. Il faudrait mieux rentrer au château pour te soigner et revenir demain pour ta baguette » lui dis-je d'un ton redevenu plus doux. Ma voix s'était adoucit. Même si je pouvais être irrité, je n'en étais pas moins quelqu'un qui s'inquiétait facilement pour les gens.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeDim 6 Jan - 17:14

FLASH BACK Pourquoi tu le regardes toujours ? Youhou je suis là Sofia ! Je me retournais vers mon petit ami Antoine. Il était à la fois mon petit ami et mon meilleur ami. Que pouvais-je rêver de mieux ? J'avais tout l'amour et l'amitié en même temps. Je me retournais vers mon petit ami et je l'embrassais tout simplement. Je ne le regarde que parce qu'il m'a encore collé hier soir et tout cela par ta faute mon cher ! Il me souriait. J'aimais vraiment Antoine. Il était vraiment un amour avec moi même en même temps dès que je voyais Timothy je l'oubliais complètement. Je n'avais plus que lui en tête. Je ne comprenais pas vraiment ce que je ressentais. Cet été j'en avais parlé à ma mère et elle semblait me comprendre vraiment beaucoup. Je reportais mon attention sur Timothy. Il avait sa chemise de sortie de son pantalon. Je souriais. Il ne savait même pas s'habiller le pauvre. Antoine me laissa parce qu'il avait oublié son livre dans la salle commune et j'en profitais pour m'approcher de lui tant qu'il n'y avait pas sa blonde. Tu devrais lui dire qu'elle arrête de te déshabiller ça ne fait pas très bien pour un préfet-en-chef. Je lui souriais et je lui remettais sa chemise dans son pantalon avant de le laisser comme ça et d'aller directement rejoindre mon petit ami bras dessus, bras dessous direction le cours de divination.
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Il m'avait repoussé comme d'habitude. Même si j'en avais l'habitude je ne supportais pas qu'il me repousse encore et encore. Il n'avait pas encore compris qu'il me plaisait ? Quand nous étions enfant cette excuse tenait la route mais au jour d'aujourd'hui. Nous étions des adultes et il devait comprendre qu'il me plaisait. Mais non au lieu de mettre les choses au clair entre nous il me faisait encore espérer. Enfin plus maintenant. Je savais qu'il ne voulait pas de moi. Il ne m'avait jamais repoussée quand nous étions jeunes même quand il avait été avec cette blonde que j'avais toujours détesté du coup. Mais aujourd'hui il m'avait repoussé et pas doucement il m'avait presque repoussée. Je fermais les yeux quand il leva sa baguette vers moi. Je ne voulais pas qu'il voit que j'étais blessée par son comportement. Alors comme à mon habitude je lui rentrais dedans. Je ne faisais même pas attention à le boule de poils qu'il y avait sur son épaule. Je n'étais jamais aimable quand il me repoussait. Je me vexée assez facilement tout simplement parce qu'il me plaisait et que je l'aimais depuis tellement longtemps que je ne voulais pas qu'il me fasse la morale. Oui je savais que je n'avais pas traîné dans la forêt interdite une nuit de pleine lune mais je devais récupérer cette plante pour une potion. Je ne pouvais pas faire autrement. Je soupirais et je le regardais tout simplement sans rien dire. Je n'avais rien à ajouter de plus en fait. « Pour ton information, j'étais venu chercher des sels de veaudelunes pour tes plantes. Je m'étais dit que cela aurait pu t'aider » J'ouvrais de grands yeux. Il était venu dans la forêt pour moi ? Mais pourquoi le faisait-il alors que je ne lui plaisais pas du tout ? Je ne comprenais vraiment rien du tout. Pourquoi risquerais-tu ta vie pour moi? Je n'y comprenais vraiment rien. Il n'était pas du genre à prendre des risques inconscient vu que c'était un poufsouffle. C'était plutôt moi qui en prenais généralement. Je ne comprenais plus rien. Il crée en moi des espoirs que je ne me serais jamais permise en temps normal. Surtout que maintenant je fais partie de l'Ordre et que je ne voulais pas le mettre en danger. C'était un cruel dilemme qui me tiraillait. J'avais l'impression de ne plus être maître de mon destin et je détestais cela. Je décidais alors de faire mine de rien et je lui demandais s'il n'avait pas vu ma baguette. Je l'avais eu lors de mon entrée à Poudlard et je n'en avais pas changé depuis. Je ne pouvais donc pas me permettre de la perdre.  « Non, je ne l'ai pas vu. C'est ça que tu es venu chercher en pleine nuit ? » Je le regardais dans les yeux. Il me prenait vraiment pour une idiote ou quoi ? Je n'étais pas assez bête pour venir dans la forêt en pleine nuit pour chercher ma baguette. Non j'étais venue chercher une plante pour la potion tue loup. Je soupirais. Je n'avais pas envie qu'il me prenne pour une idiote et pourtant tout ce que je faisais pouvait lui faire penser cela. Alors que je voulais partir, je trébuchais sur une racine et je me rattrapais à l'arbre en lâchant une plainte. Je m'étais fait mal à mon poignet. Je le tenais fermement en retenant des larmes quand j'entendis un : « Tu vas bien ? » Je me détournais alors de lui pour lui cacher que j'avais mal. Je ne voulais pas qu'il me prenne en pitié. Je voulais qu'il pense autre chose de moi. Je voulais qu'il ressente autre chose et non pas juste de la pitié. J'allais lui dire que ça allait quand il s'approcha de moi et me prit délicatement mon poignet dans ses mains. « Fais voir » Je lui tendais mon poignet et il l'examina doucement. Je sentais des frissons me parcourir tout le corps mais je ne disais ni ne faisais rien. Il m'avait déjà repoussé une fois je n'allais pas lui donner une nouvelle occasion de me renvoyer sur les roses. « Essaie de ne pas trop le bouger. Il faudrait mieux rentrer au château pour te soigner et revenir demain pour ta baguette » Je le regardais et le suppliais du regard. S'il-te-plait essaie de l'appeler grâce à un accio. Essaie s'il-te-plait je n'ai pas envie de revenir demain la chercher. Je le regardais et j'attendais qu'il essaie. Je ne voulais pas le forcer mais j'avais besoin de ma baguette surtout que je ne savais pas vraiment dans quel camps il se trouvait. Je le regardais puis je baissais les yeux en rougissant. Pourquoi étais-je toujours rouge quand il était à mes côtés ? Oh fait... Grazzie pour m'avoir sauver. Je relevais mes yeux timidement vers lui. Il m'impressionnait vraiment. Je n'avais pas préparer cette rencontre et pourtant j'étais tellement heureuse de passer un peu de temps avec lui même si pour le moment je pensais un peu plus à mon poignet qu'à autre chose.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeMer 9 Jan - 21:30

Flash-Back

C'était l'heure des embrassades. Des grandes accolades. Des rires. Des derniers mots avant le départ final. C'était l'heure des larmes aussi. Des déchirements pour certains. Je regardais une dernière fois le château immense, majestueux, imposant qui dépassait derrière les arbres de la Forêt Interdite. Derrière moi, le Poudlard Express qui laissait échapper sa fumée pour la dernière fois. Ca y est. C'était fini. Ma vie d'écolier sorcier à Poudlard était terminée. J'allais dire au revoir à sept années de ma vie passées entre ses murs. Des souvenirs pleins la tête. Des bons, des mauvais. J'avais grandi dans ce château. D'un petit garçon, j'étais devenu un presque homme. Peut-être qu'un jour je repasserais à nouveau ce portail en tant que professeur ou peut-être pour venir voir l'un de mes enfants lors d'une coupe de Quidditch ou pour un Tournoi des Trois Sorciers. Qui sait ce que l'avenir me réservait ? A l'heure d'aujourd'hui, je ne le savais pas encore. Je ne me projetais pas aussi loin. Pour l'heure, j'allais rentrer au Pays de Galles, revoir mes parents, ma petite soeur, profiter d'eux avant de partir pour un an dans les Carpates. Un oncle éloigné travaillait dans une réserve naturelle magique là-bas, il m'avait trouvé une place en tant qu'assistant. Vampire, dragon et loup-garou n'avaient qu'à bien se tenir. Je regardais une dernière fois le bâtiment et soupirais de nostalgie avant de monter dans le train. Etant démit de toutes mes fonctions de Préfet-en-Chef, je passais le trajet dans un autre compartiment que celui qui m'était destiné, profitant des derniers instants avec mes camarades de Poufsouffle. J'allais en revoir plusieurs pendant l'été, mais pour les autres je savais que les lettres finiraient par être le seul contact que je garderais avec eux. Et encore, je savais pertinemment que celles-ci finiraient par se faire rare. La vie changeant, on oublie parfois des personnes que l'on a côtoyé. Allongé sur la banquette du compartiment, une amie sur mes genoux, je regardais l'album de fin d'année en me remémorant les meilleurs comme les pires moments que notre promo avait connu. Je souriais devant la mine coincée que je faisais sur ma photo individuelle. On aurait dit que j'avais été stupéfixié. J'en rirais certainement dans quelques années. Les heures passèrent et le train fini par arriver en gare. J'attrapais ma valise avant de descendre du wagon. Un dernier au revoir, une dernière promesse et je faisais un signe de la main à mes plus chers amis. Alors que j'allais traverser la barrière pour rejoindre ma mère dans la gare moldue, je tombais nez-à-nez avec la fille qui m'en avait fait voir de toutes les couleurs ses cinq dernières années. Sans dire un mot, je la regardais en attendant de voir ce qu'elle allait faire. Elle me fusillait du regard comme si j'étais coupable de quelque chose et en même temps j'avais l'impression que ses yeux étaient brillants. « Tu aurais pu quand même dire au revoir aux autres préfets » dit-elle d'un ton presque tranchant. Je baissais les yeux confus et me mordais les lèvres ne sachant trop quoi répondre. Elle avait toujours eu le chic de me mettre dans des situations pas possible. « Je ne serais plus là pour te donner des heures de colles, tu devrais te réjouir » lui dis-je en essayant de faire une pointe d'humour. Bizarrement, la pilule sembla mal passer. Elle croisa ses bras devant elle et fronça encore plus les sourcils. « C'est vrai. Tu ne seras plus là... » dit-elle avant de s'arrêter. Elle semblait en colère. Je n'avais vraiment compris cette fille. Sofia était arrivée à Poudlard alors que j'étais en troisième année et depuis elle m'avait cessé de m'embrasser, pour mieux m'envoyer balader ensuite. Nous avions été à un bal masqué tout les deux une fois et cela avait été la plus belle soirée de ma vie. Mais allez savoir pourquoi, le lendemain elle m'avait ignoré comme le plus grand des imbéciles. Je n'avais jamais su pourquoi. Visiblement froissée, elle empoigna sa valise et tourna les talons pour s'éloigner d'un pas pressé. J'ouvrais de grands yeux puis soupirais. Les filles c'était vraiment trop compliqué. Je me résignais à partir avant de la voir revenir au pas de course. « Tiens au fait ! C'est à toi. Tu l'as oublié dans un wagon » me dit-elle en me tendant mon écharpe de Poufsouffle. Je m'emparais du morceau de tissus et le regardais avec un léger sourire aux coins des lèvres. « Mais, je n'avais pas mon écharpe dans le train » lui dis-je en fronçant un sourcil. Elle me lança un dernier regard tout à fait significatif et avant qu'elle ne s'enfuit de nouveau, je la retenais par le bras. « Merci. Merci beaucoup. Pour l'écharpe et le foulard aussi... » lui dis-je en mordant les lèvres. Elle seule savait de quoi je parlais. Devenant rouge comme une pivoine, elle se mit sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ma joue avant de partir en courant.

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Ce qu'il avait entre moi et Sofia, je ne l'avais vraiment su. Enfin, étant adolescent, je n'avais pas su comprendre, pas su mettre de mots dessus. Un sentiment qui me faisait me demander souvent ce qu'elle pouvait bien avoir de plus que les autres. « Pourquoi risquerais-tu ta vie pour moi ? » demanda-t-elle avec une pointe de provocation. Je soupirais. Je venais de lui dire que j'étais venu dans cette forêt pour elle, je venais de lui sauver la vie et c'était tout ce qu'elle trouvait à me dire ? Surtout qu'elle venait de m'embrasser. Ce n'était pas la peine de tout gâcher. Irrité, je ne répondais pas. Ce n'était pas la peine d'envenimer les choses et puis, je ne me voyais pas lui répondre la moindre chose censée ou gentille, si elle ne la comprenait encore pas. Je ne risquais pas ma vie en venant ici en pleine nuit, du moins pas autant qu'elle. Je connaissais les lieux, peut-être autant qu'Hagrid. Même si j'avais eu une frayeur avec le centaure ce soir, je savais m'occuper de moi. Par contre elle, c'était une autre paire de manches. Elle était inconsciente ? « Non j'étais venue chercher une plante pour la potion tue loup » me dit-elle en soupirant. Je hochais la tête. Certes, ça n'avait rien d'étonnant pour une prof de botanique. Le napel était une plante très rare. Elle ne se cueillait pas à n'importe quelle saison. Elle ne pouvait pas non plus se cultiver. C'était une plante capricieuse, mais très utile. Haussant les épaules pour remettre Poopy dans une meilleure position, je vis Sofia trébucher sur une racine et elle échappa un plainte. Je me précipitais vers elle et prenais sa main entre mes doigts pour inspecter son poignet. Il semblait casser. Ce n'était pas grand chose, mais il fallait mieux rentrer au château pour mettre un bandage et un baume avant que cela gonfle. « S'il-te-plait essaie de l'appeler grâce à un accio. Essaie s'il-te-plait je n'ai pas envie de revenir demain la chercher » me demanda-t-elle d'un ton suppliant en parlant de sa baguette. J'acquiesçais et prenais ma baguette. D'un mouvement de poignet, je fermais les yeux et scandais la formule d'appel à haute voix. Une fois, deux fois, trois fois. Au bout d'un moment, un léger son finit par fendre l'air et un morceau de bois arriva dans un notre direction telle une fusée. Je l'attrapais de justement. « Hey ! Ta brindille a failli m'éborgner ! » s'exclama Poopy qui râlait toujours pour un rien. Je levais les yeux au ciel et rendais sa baguette à Sofia. « Oh fait... Grazzie pour m'avoir sauver » dit finalement Sofia en relevant les yeux timidement. Je souriais pour la première fois depuis notre rencontre. « Je t'en prie. Ca fait deux fois, la troisième tu me dois un verre » lui dis-je en lui souriant malicieusement. Je sentis Poopy me mordre l'oeil, du genre : Arrête de draguer, mais je n'y fis pas attention. Je montrais à Sofia le chemin pour rentrer au château et sur le sentier, je lui tenais le bras pour ne pas la perdre.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeLun 14 Jan - 17:39

Il y avait plusieurs moments marquant dans ma vie. D'abord ma première rencontre avec Antoine, mon meilleur ami de toujours et ex fiancé. Dès le premier jour je l'avais aimé. D'un amour amical tout d'abord et après d'un amour sincère. Puis Poudlard. J'y avais alors fait la rencontre de Timothy Sweetlove. Il avait été un gros coup de cœur pour moi. Je lui avais couru à travers pendant pas mal de temps. Je m'étais arrêtée quand j'avais commencé à sortir avec Antoine. Même si mon coup de cœur était toujours présent, je ne pouvais pas ignorer mes sentiments pour mon meilleur ami. Sauf que maintenant je pouvais y laisser libre court. Je n'avais personne dans ma vie et je pouvais donc me concentrer sur mon coup de cœur d'adolescente. Cependant, j'avais oublié la bête qu'il avait sur son épaule. « Hey ! Ta brindille a failli m'éborgner ! » Je regardais le chartier de Timothy en lui souriant. En faite s'il avait été assommé ça aurait été mieux pour moi. Je ne pouvais pas l'aimer. Il n'arrêtait pas de me lancer des piques. Enfin moi je m'en fichais, tant qu'il y avait Timothy j'arrivais à tout supporter. Je finissais quand même à lui dire merci. En fait étant une gryffondor, je me rendais compte que je pensais tout le temps pouvoir m'en sortir toute seule alors que c'était faux. J'avais besoin des autres et ce soir en était encore une preuve. « Je t'en prie. Ça fait deux fois, la troisième tu me dois un verre » Je lui souriais et je répondis en tacotac : Attention que je ne te prenne pas au mot. Je lui souriais et lui tenais le bras fermement pour ne pas le perdre. On marchait tout simplement. Il avait sa baguette levée et moi j'avais la mienne dans ma poche ne pouvant pas la tenir, mes doigts étant engourdi par la douleur. Je marchais tout simplement quand tout à coup, je vis une chose étrange. Je regardais au loin dans la forêt et je nous voyais nous deux à genoux devant un centaure. Je ne comprenais que vraiment ce qu'il se passait quand j'entendis des bruits de sabot derrière nous. Je lui prenais fermement le bras et je l’entraînais derrière un arbre. Je regardais toujours sur le côté, je suivais simplement mon instinct ou plutôt ce que je voyais. On s'enfonçait de plus en plus dans la forêt je le savais mais je savais qu'on pouvait échapper au centaure. Je finis par voir une espèce de grotte souterraine et je nous y engouffrais. Je posais ma main valide sur sa bouche et je posais mon front contre ma main histoire que je ne regardais pas dehors et que je ne me mette pas respirer trop fort. Le chartier de Timothy se tient pour une fois à carreau sans rien dire. A peine une minute plus tard, on entendit des bruits de sabot au-dessus de nous, puis on les entendit s'éloigner. Je relâchais Timothy et je soupirais de soulagement. Mon dieu on lui avait enfin échappé. Je passais mes mains dans mes cheveux en grimaçant. Je détestais avoir des visions comme cela. Ça faisait d'ailleurs longtemps que j'en avais eu du coup je les avais presque oublié. Dommage qu'elles n'en aient pas fait de même. On devrait attendre le levé du jour non ?

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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeMer 16 Jan - 19:55

Avec Sofia c'était une longue histoire. Un peu chaotique. On avait souvent du mal à se comprendre, mais au final, on trouvait toujours un terrain d'entente. Avec Sofia, on ne s'ennuyait jamais. Elle était étrange parfois, avait des idées bizarres, mais elle ne laissait jamais tomber. C'est ce que j'aimais chez elle, elle était entière. Elle ne faisait rien à moitié et c'était une très bonne professeure. Tellement consciencieuse, qu'elle osait s'aventurer seule en pleine nuit dans la Forêt Interdite. Déjà que de jour, cette forêt n'était pas des plus rassurantes, alors la nuit c'était pire. Il fallait l'admettre, elle n'avait pas que de bonnes idées parfois. Certes une plante pour la potion tue-loup était importante, mais venir comme ça, sans prévenir personne et avec rien d'autre qu'une baguette, c'était assez risqué. La preuve par trois, elle avait perdu sa baguette et elle avait énervé un centaure. Néanmoins, sur l'idée de Sofia, je lançais un accio pour attirer sa baguette jusqu'à nous. J'espérais que le morceau de bois ne soit pas trop éloigné, sinon le sortilège ne fonctionnerait pas. Au bout de trois tentatives, la baguette de Sofia réapparut et je l'attrapais au vol. Bien entendu, Poopy ne put s'empêcher de faire une remarque. Je levais les yeux au ciel et rendais sa baguette à Sofia. Elle n'avait pas l'air d'être endommagée. Encore heureux. Alors que je m'y attendais pas, Sofia me remercia pour lui avoir sauver la vie. Souriant en coin, je lançais une invitation à prendre un verre, histoire de détendre l'atmosphère. La prochaine fois, elle m'offrait une bierraubeurre. « Attention que je ne te prenne pas au mot » dit-elle en prenant mon bras pour revenir en direction du château. Je posais ma main sur la sienne quelques instants pour la rassurer, puis reprenais ma baguette pour éclairer le sentier. Voyant mon geste tendre, la bestiole sur mon épaule s'approcha de mon oreille, pour me susurrer un « oh monsieur joli coeur » se voulant moqueur. Je me raclais la gorge pour le faire taire et celui-ci gratta sa patte sur ma nuque. Saleté de bête. Je resserrais mon manteau sur mon cou, sentant un vent glacial s'infiltrer à l'intérieur. Je frissonnais, la température avait baissé. Alors que j'allais demander à Sofia si elle avait froid, celle-ci se stoppa net, le regard figé sur l'horizon. J'éclairais son visage avec ma baguette et voyais un voile couvrir ses yeux. Inquiet, je passais une main devant ses yeux, mais elle n'eut aucune réaction. Ses paupières restaient définitivement ouvertes, puis soudain elle cligna des yeux et m'attrapa par le bras pour me tirer derrière un arbre. « Mais qu'est-ce qu'il y a ? » lui demandais-je sans comprendre. Pour toutes réponses, elle me tira à nouveau le bras et prit ma main pour m'entrainer dans une course folle à travers la forêt. « Oh Sofia ! Mais qu'est-ce qui se passe ? » lui criais-je à tort et à travers en essayant de regarder derrière moi. Puis je finis par comprendre. Des bruits de sabots résonnèrent derrière nous et je serrais ma main autour de ma baguette, près à intervenir à tout moment si cela était nécessaire. Il ne fallait pas attaquer les centaures, mais je pouvais créer un champ de protection pour nous protéger. Soudain, je sentis Sofia me tirer le bras vers le bas et je glissais avec elle dans un énorme trou. Ce fût à son tour de plaquer sa main sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Plongé dans un silence profond, je n'entendais plus que le son de mon propre coeur qui battait trop fort dans ma poitrine. Les sabots se rapprochèrent et je fermais les yeux serrant Sofia contre moi comme pour la protéger. Je remerciais Merlin pour que Poopy se tienne tranquille pour une fois. Après quelques secondes, le centaure sembla s'éloigner et je lâchais Sofia en soupirant de soulagement. « Merci beaucoup » soufflais-je en ne relevant doucement. Elle venait à son tour de me sauver la vie. « C'est peut-être moi qui devra t'inviter à boire un verre en fait » lui dis-je en plaisantant à nouveau. Si elle me sauvait la vie encore une fois nous allions être à égalité sur le petit marché que je lui avais proposé. C'était à savoir lequel allait arriver à trois fois en premier. J'époussetais mes vêtements et rallumais ma baguette pour voir dans quoi nous avions atterri. Le faisceau lumineux rebondit alors sur de magnifiques coupes en argent. « Ah bah les voilà les verres qui ont été dérobé aux cuisines » lui dis-je en ramassant les trois coupes qui se trouvaient enfouit dans le sol. C'était bien la peine d'avoir cherché durant une heure des terriers de niffleurs avec Nott, pour tomber dessus par le plus grand des hasards. Enfin, je soupirais à nouveau et aidais Sofia à sortir du trou. « Tu n'as rien ? Comment tu as su ? Je ne l'ai même pas entendu venir. Tu as eu une vision c'est ça ? » lui demandais-je en essuyant son visage qui était recouvert de terre et de poussière. Il y a quelques années de cela, j'avais reçu une lettre de Sofia totalement terrifiante et terrifiée d'elle qui me disait de ne pas me prendre le train pour Londres le lendemain, alors que ma visite était prévue depuis des mois. D'abord dubitatif, j'avais fini par changer de moyen de transport et pris un portauloin. Dans la Gazette du lendemain, j'avais appris que le train que je devais prendre avait été attaqué par des mangemorts et que très peu de personnes avaient survécu. J'avais été horrifié et lorsque j'avais demandé à Sofia comment elle l'avait su, elle m'avait confié qu'elle était dotée du don de voyance. Cet épisode avait été très étrange et depuis je lui faisais confiance lorsqu'elle me disait de ne pas faire quelque chose. « On devrait attendre le levé du jour non ? » me dit-elle légèrement inquiète. Je me retournais vers elle en lui prenant le bras. « Tu as vu autre chose dans ta vision ? » lui demandais-je de moins en moins rassuré. Je n'aimais pas vraiment la tournure que prenaient les évènements. Un centaure ou même plusieurs à nos trousses, ce n'était pas la joie. Le plus vite sortie de la forêt serait le mieux pour nous, mais si Sofia avait vu autre chose, il fallait mieux que je l'écoute. Je regardais tout de même ma montre et constatais qu'il n'était que minuit passé de quelques minutes, il restait encore sept heures avant que le jour se lève. « Il faudrait quand même rentrer ça serait plus prudent et puis il faut faire soigner ta main » lui dis-je regardant son poignet. Elle sembla acquiescer et je rouvrais la marche en direction du château. Je me repérais à la lune au dessus de nous et j'évaluais que nous devions être encore à une demi-lieu de la lisière. Si aucun centaure ne venait à notre rencontre, nous pouvions rentrer dans très peu de temps. Il suffisait juste de continuer vers le nord-est. Je soufflais dans mes mains pour les réchauffer et me souvenais tout à coup se qui s'était passé quelques minutes auparavant. Tout en continuant à marcher, je me retournais vers Sofia l'air un peu intrigué. « Je peux savoir pourquoi tu m'as embrassé au fait ? » lui demandais-je gêné comme si de rien n'était.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeLun 21 Jan - 18:25

Je restais complètement stoïque contre lui. J'écoutais au loin ce qu'il se passait. Je ne voulais pas que mon meilleur ami se fasse blesser à cause de moi. Je n'aurai pas du venir dans la forêt interdite toute seule. J'aurai du demander à Antoine de m'accompagner. Antoine. Il revenait toujours sur le tapis. Je n'arrêtais pas de penser à lui. C'était étrange comme sensation. J'avais vraiment l'impression d'être dépendante de lui et au vu des éléments actuels, ce n'était pas vraiment une bonne idée. J'étais perdue dans mes pensées quand Timothy m'en sortit. « Tu as vu autre chose dans ta vision ? » Je le regardais et je faisais non de la tête. J'avais juste vu qu'il allait nous foncer dessus. Rien de plus. Je fermais les yeux pour ne plus le voir. Il fallait que je me concentre. Je ne voulais pas le mettre en danger encore plus. Je fermais les yeux et je respirais tout doucement. Il fallait que je me calme, que je ne pense pas à mon poignet ni à Timothy. J'avais peur. J'avais très peur. Je n'aimais pas être dans cet état là, surtout en public. Timothy n'avait jamais eu la malchance de me voir dans la panique la plus totale et là j'étais à deux doigts de l'être. Je rouvrais les yeux tout simplement et je le regardais droit dans les yeux. J'avais retrouvé ma force italienne. Je souriais en coin. Il connaissait ce regard. Il savait que j'avais repris du poil de la bête. On peut sortir de notre trou. Je n'ai rien vu de plus dans ma vision. ça me faisait du bien que quelqu'un sache pour mes visions à Poudlard. Timothy était toujours là pour moi. Il était vraiment un très bon ami. En fait il était mon meilleur ami tout simplement. Antoine était mon meilleur ami mais il était bien plus pour moi. J'aimais Timothy mais comme un ami pas comme un amant. Pas comme j'aimais Antoine. « Il faudrait quand même rentrer ça serait plus prudent et puis il faut faire soigner ta main » Je baissais les yeux puis je me relevais pour sortir du trou. Je prenais appui sur le sol avec mon coude et je sortais du trou avant de lui laisser la place pour qu'il puisse sortir lui aussi. J'attendais et je le suivais tandis qu'il ouvrait la marche. J'avais la tête dans les nuages. Pourquoi tout me ramener toujours à Antoine. Et puis d'ailleurs il était passé où ? C'était lui qui m'avait sauvé Tim était arrivé après j'en étais certaine. Je fronçais les sourcils. J'étais en pleine réflexion. Je me demandais ce qu'il s'était passé jusqu'à ce que Timothy me regarde et me demande : « Je peux savoir pourquoi tu m'as embrassé au fait ? » Je relevais mes yeux vers lui et je les ouvrais très grands. Merde ! C'était lui que j'avais embrassé ? Ce n'était pas possible c'était Antoine que j'avais embrassé pas lui. J'en étais certaine. Je fronçais les sourcils. Mais non c'est Antoine que j'ai embrassé. J'en suis sûre. Je ne comprenais plus rien. Pourquoi j'avais vu Antoine alors que c'était Timothy qui s'était tenu devant moi. Je débloquais vraiment. Je suis désolée Tim j'ai cru que c'était Antoine excuse moi. Je grimaçais un peu. J'étais vraiment mal. Je le regardais désolée et je tordais du nez avant de lui sauter au cou et de le serrer amicalement dans mes bras. Je sais ce que tu vas me dire mais tu as tord. Je ne suis plus amoureuse d'Antoine. Je lui plantais un bisou sur la joue et je le lâchais pour continuer notre route. Je ne voulais pas qu'il me parle d'Antoine. J'étais déjà bien assez mal comme ça pour qu'il en rajoute une couche.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeMar 29 Jan - 16:40

Un jour, alors que j'étais en septième année et que j'en avais eu assez que Sofia me fasse tourner en bourrique, je lui avais demandé de choisir entre Antoine et moi. J'avais alors vu son visage se décomposer et après un long silence, elle m'avait giflé avant de s'enfuir en courant. Je ne l'avais pas revu pendant deux jours et elle n'avait accepté de me reparler qu'après une dizaine de lettres et vingt-cinq chocogrenouilles. J'avais compris alors que je ne pourrais jamais concourir avec ce fameux Antoine et que malgré les becos qu'avaient pu me donner Sofia, elle ne pourrait jamais se sortir Antoine de la tête. Parfois j'étais jaloux. Jaloux d'aimé et d'être aimé de quelqu'un aussi passionnément depuis des années. J'avais eu quelques copines et des petites amies dans ma vie, mais ça n'avait pas duré. Sofia avait été fiancé à Antoine avant que leur chemin se sépare durant un moment. Je n'avais pas vraiment compris ce qu'il s'était passé entre eux. Tout ce que je savais, c'était qu'elle ne l'avait pas oublié. Elle m'en parlait tout le temps, sans s'en rendre compte. Comme ce soir sous le clair de lune où celle-ci m'avait embrassé. Un moment de faiblesse certainement. « Mais non c'est Antoine que j'ai embrassé. J'en suis sûre » dit-elle en fronçant les sourcils. Elle semblait interdite. La vision de ses yeux accusateurs et interrogateurs m'arracha un sourire. Je frottais mes mains l'une contre l'autre et tirais sur ma lèvre inférieure avec mes incisives. « Antoine ? » lui demandais-je de façon rhétorique en affichant un sourire quelque peu pervers. Antoine ? Tiens dont ! Toujours le même, pensais-je en levant un sourcil. J'échappais un petit rire et tapotais amicalement sur le dos de sa main. « Je pensais que tu savais faire la différence entre nous deux depuis le temps » la taquinais-je en faisant mine de bouder. Oui, j'adorais mettre Sofia en rage, au risque de représailles certes, mais cela était juste affectueux. « Je suis désolée Tim j'ai cru que c'était Antoine excuse moi » dit-elle en grimaçant. Je me disais bien que ce baiser passionné ne m'était pas destiné. Cela se révélait très inconvenant, vu que Sofia était ma meilleure amie. Quoiqu'elle m'ait déjà embrassé par le passé, nous étions maintenant adultes et un baiser avait plus de signification que par le passé. Semblant lire dans mes pensées, Sofia se mit sur la pointe des pieds et vint m'entourer de ses bras. « Je sais ce que tu vas me dire mais tu as tord. Je ne suis plus amoureuse d'Antoine » me dit-elle avant de déposer un furtif baiser sur ma joue. Je me mettais à rire. Mais oui bien sûr. On m'embrasse pas un inconnu dans le noir en pensant à une personne en particulier sans encore avoir des sentiments pour lui. Antoine n'était pas professeur à Poudlard, il n'était pas dans les parages, comment voulait-elle qu'il ait pu l'embrasser cette nuit dans le Forêt Interdite ? C'était une piètre excuse ou plutôt un piètre mensonge qu'elle venait de me dire. « Mais je n'ai pas parlé d'Antoine, c'est toi qui a pensé à lui... » lui dis-je en laissant ma phrase en suspens. Mademoiselle la voyante pouvait à nouveau lire dans mes pensées à cet instant et celle-ci pouvait aisément lire qu'elle s'était faite avoir par ses propres mots...ou ses propres désirs. Autrement dit, son aveu était un superbe lapsus révélateur. Posant mon regard sur l'horizon, je constatais que nous venions de quitter la lisière de la forêt pour retrouver enfin le parc de Poudlard. Le danger était enfin éloigné et je n'en n'étais pas mécontent. Tenant toujours le bras de Sofia, je gravissais avec les marches de pierre pour rejoindre les allées ouvertes qui entouraient le château. Alors qu'un silence c'était installé entre nous, je regardais Sofia en réfléchissant. Elle se trahissait souvent dans ses actions, ce soir une fois de plus. Si elle m'avait parlé d'Antoine, c'était certainement pour une bonne raison. « C'était quand la dernière fois que tu l'as vu ? Ton Roméo » lui demandais-je en parlant d'Antoine. J'avais arrêté de sourire bêtement pour poser un regard attentif et fraternel sur elle. Elle l'avait toujours aimé et pourtant, ils s'étaient séparés. Si leur chemin s'était à nouveau croisé, il était peut-être temps de faire une croix sur le passé et de s'expliquer. Attendant sa réponse, je décidais de la conduire à l'Infirmerie pour faire soigner son poignet par une personne légèrement plus compétente que moi. Je m'arrêtais devant la porte et me retournais pour lui faire face. « Qu'est-ce qui se passe Sofia ? Je vois bien que quelque chose que tracasse et si tu m'as parlé d'Antoine, c'est que ça le concerne lui » lui dis-je en posant ma main droite sur son épaule comme pour qu'elle comprenne qu'elle pouvait me parler franchement. Elle pouvait tout me dire, j'étais là pour l'écouter. Elle savait très mal mentir. Lorsqu'elle le faisait, son nez se tordait comme dans cette vieille série B américaine.
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeSam 9 Fév - 18:57

« Mais je n'ai pas parlé d'Antoine, c'est toi qui a pensé à lui... » Il était vrai que j'avais pensé à Antoine. En fait, j'avais toujours tout le temps penser à lui et c'était bien normal ! Nous nous connaissions depuis des années, il était donc normal que je pense à lui. En plus je n'avais pas vraiment de nouvelles de lui depuis quelques jours et ça me faisait psychoter énormément. Je ne savais pas où il se trouvait ni ce qu'il faisait. Nous avions toujours été très proche l'un de l'autre et ça n'avait pas changer même après que je l'ai laissé tout seul devant l'autel. Antoine était un homme adorable mais depuis que je l'avais quitté il n'avait trouvé aucune une fille qui lui correspondait. Je m'en voulais vraiment de l'avoir laissé voir même j'avais très envie de remonter le temps et de dire à mon ancien moi de ne pas faire la bêtise de lui dire « non ». Maintenant je m'en voulais mais je ne pouvais pas revenir en arrière. Antoine ne méritait pas que je fasse la girouette avec lui. Je ne répondais rien du tout à mon meilleur ami. Je n'avais pas envie de parler d'Antoine et encore moins avec Timothy. Il avait été un gros coup de cœur pour moi durant mon adolescence. J'avais voulu lui faire comprendre que je voulais sortir avec lui mais quand il m'avait demandé de choisir je n'avais pas pu choisir entre lui et Toine. J'avais mis énormément de temps avant de lui reparler. D'ailleurs encore aujourd'hui quand j'y pense je suis très en colère après lui. J'avais beaucoup de mal à oublier les choses passées et c'était très certainement pour cela que je n'avançais généralement pas aussi vite que je le voulais. Là encore il m'était pratiquement impossible de parler d'Antoine avec Timothy. Je regardais toujours le sol pour faire attention à ne pas tomber. Je fus un peu éblouie par la lumière de la lune. Je n'avais pas vu que le ciel était aussi clair dans la forêt. Je clignais un peu des yeux et soupirais de soulagement en voyant le château. Il était sain et sauf c'était le principal. Je marchais un peu plus sereinement. « C'était quand la dernière fois que tu l'as vu ? Ton Roméo » Il n'allait donc pas me laisser tranquille avec Antoine ? Je n'avais pas rétorqué tout à l'heure c'était parce que je ne voulais pas lui en parler. J'avais d'autres soucis en tête notamment un poignet cassé dont j'avais besoin pour remporter mes mandragores dès le lendemain matin. Je n'avais pas le temps de parler d'Antoine. Pas le temps ? En fait si je l'avais mais je n'avais pas envie de lui en parler. Nous gravissions les marches direction l'infirmerie quand il me barra la route. Je n'avais pas quand il faisait cela. Je lui fonçais dedans et grimaçait d'autant plus que mon poignet s'entrechoqua avec son bras. « Qu'est-ce qui se passe Sofia ? Je vois bien que quelque chose que tracasse et si tu m'as parlé d'Antoine, c'est que ça le concerne lui » Je le foudroyais du regard. Il devrait savoir depuis le temps que quand je ne disais rien je n'avais pas envie de parler. Malheureusement pour lui j'étais une fille très têtue. Je soupirais et finissais par lui répondre. « ça le concerne lui et moi Timothy. Je nous ai vu avec un enfant, sauf que ça n'arrivera jamais, nous sommes amis rien de plus... » Et pour qu'il arrête de m'ennuyer j'ajoutais : « Comme Juliet et toi d'ailleurs. » Je lui souriais et lui faisais signe de me laisser passer. Je savais qu'il n'en resterait pas là mais je pouvais toujours essayer non ?
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MessageSujet: Re: Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY   Et je cours cours cours je collectionne les souvenirs ▬ TIMOTHY Icon_minitimeDim 17 Fév - 19:26

« Timothy ? » demanda la petite voix de Sofia à côté de moi. Je relevais mes yeux de la Gazette des Sorciers pour découvrir le visage malicieux de ma meilleure amie. Elle me regardait avec un grand sourire et papillonnait des cils. « Qu'est-ce qu'il y a ? » demandais-je en attrapant mon gobelet sur la longue table des Poufsouffles. Elle se rapprocha de moi sur le banc et vint coller son visage juste à côté du mien. « Est-ce que tu me trouves belle ? » me dit-elle en me faisant des yeux ronds. Je fronçais les sourcils et la regardais soudain étrangement. Mais qu'avait-elle à me demander ça ? Et surtout si soudainement...avec ce regard-ci. Je déglutissais, puis me mettais à la détailler de haut en bas. Sofia savait mettre à l'air ses interlocuteurs. « P...Pourquoi tu me demandes ça ? » finis-je par articuler en me reculant tout doucement comme si de rien n'était. Elle avait logé son menton dans l'une de ses mains et posé son coude sur la table. Son regard s'était soudain tourné au loin, pour devenir presque rêveur. Je suivais alors ses yeux et tournais la tête pour voir ce qu'elle regardait. Je m'aperçus alors qu'elle avait le regard fixé sur la table des gryffondors et plus précisément sur l'un des élèves qui était en train de manger. Je roulais des yeux en poussant un soupir d'exaspération. « Oui tu es belle, mais tu t'en fous de mon avis je crois » lui dis-je en commençant à me lever. Même en venant manger à la table des Poufsouffles avec moi, il fallait qu'elle pense à Antoine. Antoine, Antoine et toujours Antoine. Lorsque j'étais plus jeune, j'en avais été terriblement jaloux. Ce genre de situations où Sofia venait me parler pour me demander si elle était jolie ou si ceci pourrait plaire à Antoine, il y en avait des quantités. Maintenant je comprenais que c'était un des effets de l'amour. Je n'avais jamais vraiment été amoureux. J'avais eu plusieurs aventures, mais je n'avais jamais réellement rencontré quelqu'un qui m'avait fait vibré. J'avais aimé avec sincérité toutes mes anciennes petites amies, mais je savais que cela n'avait rien à voir avec le vrai amour. Je n'avais pas rencontré LA femme, celle qui serait l'unique, celle avec qui je passerais le reste de ma vie. L'amour entre Sofia et Antoine était évident. Ils ne pourraient jamais vivre l'un sans l'autre. Malgré les disputes, malgré la distance, malgré les souvenirs, ils ne pourraient jamais s'oublier ou se séparer réellement tout les deux. Malgré que je ne porte pas Antoine dans mon coeur (et cela devait être réciproque), je voyais que Sofia ne pouvait se le sortir de la tête. Elle ne serait jamais vraiment heureuse si elle ne finissait pas sa vie avec lui. Je comprenais qu'elle ait peur de retourner vers lui, après l'avoir planté devant l'autel. Les regrets devaient la ronger. Elle devait certainement s'en vouloir encore et sa réaction lorsque je parlais d'Antoine ne faisait que me confirmer ce que je pensais. Elle l'aimait encore et ne savait comment lui dire...de peur de le perdre encore ou de se faire encore plus mal. Il fallait qu'elle lui parle, quitte à prendre des risques, elle ne mourrait pas sans avoir essayer. Même si cela me faisait mal de l'admettre, j'étais persuadé (ou du moins à 90%) que cet Antoine devait toujours avoir les mêmes sentiments pour elle. Elle avait certainement fait une erreur des années plutôt en le laissant. Si j'avais raison, elle avait certainement une chance de tout rattraper avec lui. Elle ne devait surtout pas la laisser passer. Pas une deuxième fois. « Ca le concerne lui et moi Timothy. Je nous ai vu avec un enfant, sauf que ça n'arrivera jamais » dit-elle en me foudroyant du regard. A ce moment là, je restais sans voix. Je n'étais attendu à beaucoup de choses de sa part. Sofia criait, boudait, frappait parfois. Ca première phrase ne me surprenant pas vraiment, c'était plutôt ce qu'elle avait dit ensuite. Je nous ai vu avec un enfant... Je répétais ses quelques mots dans ma tête. Si je m'étais attendu à cela. Les visions de Sofia s'avéraient toujours vraies. Je lui faisais confiance pour me dire la vérité à ce sujet. Mais là, c'était différent. J'étais extrêmement surpris et je comprenais mieux sa façon de réagir. Elle avait vu son avenir avec cet homme et pourtant elle croyait l'avoir perdu. Comment retourner vers lui après tout ce qui s'était passé entre eux ? Je sortais de ma stupeur et prenais soudain Sofia par les bras. « Un enfant ? Wouah. Mais attends, pourquoi tu hésites Sofia alors ! » m'exclamais-je d'un ton enjoué en la secouant un peu. Elle s'était vu dans le futur avec lui, il ne fallait pas qu'elle recule. Il ne fallait pas qu'elle hésite plus longtemps. Il fallait qu'elle court ! Qu'elle saute le pas, le plus vite possible pour ne pas perdre du temps ! Elle avait la chance d'être sûre du résultat. Même si elle se prenait un mur aujourd'hui, tout allait finir par se régler un jour ou l'autre. Tellement de gens se posent de questions sur les personnes qui les entourent. Est-ce qu'ils nous aiment ? Est-ce qu'il ou elle m'aime ? Et si ce n'était pas réciproque, que se passerait-il ? Elle savait. Elle pouvait oublier la peur et les regrets. Foncer la tête la première. « Nous sommes amis rien de plus...Comme Juliet et toi d'ailleurs » ajouta-t-elle en me faisant un sourire forcé et narquois. Le sourire qui s'était accroché à mes lèvres dégringola illico. « Ouh...Et un point pour l'italienne Sweetlover » me siffla Poopy dans l'oreille en ricanant. Je serrais les dents pour ne rien répondre au Chartier qui s'était réveillé sur mon épaule. Saleté de furet, pensais-je levant brusquement une épaule et faire sursauter l'animal. Mon regard était figé sur Sofia qui me regardait toujours en souriant, attendant visiblement les bras croisés, que je la laisse passer. Juliet ? Qu'est-ce que Juliet venait faire là-dedans ? Qu'est-ce qu'elle avait contre elle ? Je fusillais à mon tour Sofia du regard et faisais un pas de côté pour la laisser entre dans l'Infirmerie. Il n'y avait rien entre Juliet et moi, rien du tout. Sa réflexion était stupide. Encore un de ses stratagèmes pour détourner la conversation du vrai sujet. Elle ne voulait pas parler d'Antoine ? D'accord. Elle ne voulait pas m'écouter ? Très bien. « Moi je ne fuis pas mes responsabilités » lui dis-je d'un ton froid en lui ouvrant la porte. Si elle ne comprenait pas la référence, c'était dommage pour elle. Non mais elle ne manquait pas d'air de me faire des réflexions pareil ! Juliet n'était que...que...qu'une amie. Oui, enfin, non. Je ne savais pas ce qu'elle était. Je ne savais même pas si nous étions vraiment amis tout les deux. Pourquoi cela me mettait-il en colère ? Je n'en avais aucune idée. Peu importait. C'était Sofia qui avait un problème, pas moi. Irrité, je lui rendais son sourire surfait et lui montrais l'Infirmerie d'un geste de la main. « Fais soigner ton poignet, ça peut toujours être utile. Ciao bella » lui dis-je en déposant un furtif baiser sur son front avant de la quitter pour la laisser seule devant l'Infirmerie. Non mais quelle soirée !

FIN
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