jesse aquila allen

16 ANS ◊ SANG MÊLÉ ◊ HOGWARTS

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY jesse aquila allen 6e ANNÉE GRYFFONDOR

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Jesse, sculptée avec soin du bois d'une vigne, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui : surprenante, aux objectifs grands et à la personnalité profonde, ce sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en sortilèges. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un ventricule de cœur de dragon qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, le mage noir, Maître, ou encore Voldemort – c’est en usant de ce surnom connu de tous que Jesse parle de la menace s’abattant sur le monde sorcier. Si son père est de ceux qui l’appellent Maître, lui n’a pas encore mit sa fierté de côté. S’il a peur? Il en tremble littéralement et rêve de s’enfuir de l’autre côté de la terre. Mais ça ne serait pas digne de sa maison, bien sûr. Il ne fait pas partie des courageux qui ont reformé l’Armée de Dumbledore, encore moins de l’Ordre du Phoenix, il suit néanmoins les nouvelles avec avidité dans l’espoir d’entendre à nouveau le nom d’Harry Potter. Y a-t-il ne serais-ce qu’un Gryffondor qui pense que la guerre est finie? Jesse est parfaitement conscient qu’elle ne fait que commencer tout autant qu’elle ne laissera personne de côté. Bien sûr, il ne fait pas tant le fier face au régime en place, mais il fait partie des chanceux de la situation – il fera aussi certainement partie de ceux qui perdront tout. La victoire a un prix, après tout.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Des fous suicidaires, c’est exactement ce qu’ils sont. Des fous prêts à tout pour que ce qu’ils pensent être juste ne leur soit pas arraché. Ils ne savent pas souvent où ils vont, mais ils y vont tête baissée dans tous les cas. Sans dire qu’il aimerait leur ressembler, Jesse leur voue une certaine admiration. Leur conviction est impressionnante et leur apparente absence de toute peur est intimidante. C’est grâce à eux que Voldemort ne règne pas encore en maître ultime, comment ne pas les remercier. Ça ne les empêche pas d’être complètement fou et d’avoir un instinct de survie proche de zéro. Combien de sacrifices ont-ils fait jusqu’ici? Il ne préfère pas l’imaginer, les siens lui paraîtraient ridicules. Si son père leur rit au nez, Jesse lui sait que c’est leur courage sans faille qui sauvera le monde sorcier, si défaite du mage noir il y a. Ce ne sont pas encore des héros, mais le jeune homme espère de tout cœur qu’ils le deviendront – ce qui ne veut pas dire qu’il voudrait être à leur place. Gryffondor lui a donné beaucoup de choses, mais pas le courage malheureusement.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Les avis dans la famille Allen sont très partagés. Son père fait tout son possible pour s’attirer les bonnes grâces du seigneur des ténèbres – bien qu’il soit encore loin de pouvoir s’en rapprocher – et sera sûrement tôt ou tard prêt à offrir son fils à l’armée de l’ombre. Côté maternelle, on tente de ne pas céder à la panique, mais les tensions sont palpables, la peur est présente dans chaque fibre de chaque membre de la famille. Jesse, dans tout ça, souffre plus des tensions et de tout ce qui va tôt ou tard s’abattre sur lui que de la torpeur dans laquelle la situation les met tous. Sa chance varie suivant les jours, mais vivre avec un père mangemort est un considérable avantage en cette période – pas que ce soit agréable, surtout quand vous êtes dans une maison telle que Gryffondor où tout le monde semble résolument du côté de la lumière. Le statut de né-moldu de son grand-père lui attire néanmoins la sympathie de ses camarades, mais aussi l’empathie du gouvernement. Jesse voudrait pouvoir se faire tout petit jusqu’à ce que tout le monde l’oublie, pour le moment. Parce qu’il le sait, il sera forcé à suivre son père et perdre sa mère, ou l’inverse.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ jude TON ÂGE Ҩ dix-neuf ans CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ andrej pejic PERSONNAGE Ҩ ma tête ponds des trucs weird des fois eê TON AVIS SUR PI Ҩ il est très beau, et a l'air bien organisé. en plus j'aime beaucoup le fait qu'on ne choisisse pas la maison de notre personnage. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ j'ai fais un long voyage depuis de lointains partenaires asiatiques. CONNEXION Ҩ 7/7 (je rp rarement tous les jours, mais je fais de mon mieux) UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ on est le 21 décembre alors techniquement j'suis mort déjà (..)

"WINTER LIVES IN MY BONES"

Le sang de la jeune Eve Daniels, c’est un problème que la jeune femme savait très important avant même de côtoyer Tobias Allen. Ils s’étaient rencontrés alors que le célèbre mage noir d’aujourd’hui commençait juste à faire parler de lui – ils s’étaient ensuite fiancés, dans la peur de mourir seul qu'impliquait la guerre qui venait d'éclater, espérant pouvoir un jour se marier dans la sérénité. Etait-ce l’instinct si Eve avait toujours évité de parler de sa famille? Peu importe ce qui l’avait poussée à garder son statut secret, elle sut que c’était la bonne solution le jour où son mari lui présenta la marque qui ornerait son bras gauche jusqu'à la fin de sa vie. Sans jamais rejoindre les rangs de l’ombre, elle fit passer son père – né moldu – pour mort à partir de ce jour, pour leur sécurité à tous les deux. Et si jamais elle n’affirma être de sang pur, des années s’écoulèrent avant qu’elle ne mentionne le fait d’être de sang mêlé – comment avouer une telle chose à un jeune homme dont la famille tient tant à son sang? Ils s’étaient fiancés dans la précipitation, mais il n’y avait pas de doute, son secret serait découvert et elle n’aurait d’autre choix que d’assumer.

Puis les Potter étaient morts laissant leur bébé derrière eux, et celui d’Eve et Tobias vit le jour quelques mois plus tard. Il était né dans le froid de l’hiver et d’une famille pleine de secrets. Voldemort anéantit, la jeune femme s’était dévoilée et l’amour ne formait qu’un maigre fil prêt à céder dans sa relation avec l’homme qu’elle avait tout de même épousé. Elle ne rencontrera pourtant jamais une partie de sa belle famille qui restera à jamais trop attaché au rang du sang pour donner une quelconque importance aux sentiments. Les mangemorts furent traqués afin d’être envoyés à Azkaban, et Tobias ne réapparut qu’une fois Jesse âgé de deux ans déjà. Le climat étant plus détendu, le couple pu réapprendre à s’aimer tout en s’occupant de leur fils qui n'avait cesse de défiler à toute allure et ce dans toute la maison sur son balais pour enfant.


1992, juin

Cher Mr Allen,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Mr Allen, en l’expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall,
Directrice adjointe

« Père! Mère! Ma lettre est arrivée! Je vais aller à Poudlard à la rentrée! » Quel enfant ne serait pas excité à l’idée d’aller – enfin! – apprendre la magie? Celle de Jesse, justement, pouvait être particulièrement incontrôlable par moment et ses parents n’en étaient que plus heureux que leur fils puisse apprendre à en faire un usage correct. Au long des années les tensions s’étaient évanouies et avec l’apparente paix régnante la famille Allen avait pu se reconstruire en mettant l’importance de leur sang de côté. Tobias n’était après tout pas l’unique fils de la famille et celle-ci pourrait tout de même perpétuer sa lignée.

Ils étaient allés sur le chemin de traverse tous ensemble, et alors qu’il essayait les robes en vigueur pour l’école avec sa mère, son père était discrètement partit lui acheter une superbe chouette rayée qui lui est toujours fidèle à ce jour. Il avait littéralement sauté de joie et en avait oublié l’équipement de quiddich qu’on lui avait interdit – belle pirouette du paternel, en somme. Pourtant comme tout enfant entrant à Poudlard, le plus fascinant restait encore à venir. Le plus important de tout – sa baguette, celle qui le suivrait toute sa vie s’il en prenait le soin nécessaire. Ce fut un moment très impressionnant, et à en croire Ollivander plutôt typique des baguettes en bois de vigne, puisque l’une des boîtes se mit à frémir dès l’arrivée du garçon. Il n’avait fait qu’un pas, et déjà la baguette se manifestait – il l’avait prise entre ses doigts et les éclats magiques avaient jaillit sans attendre. « Surprenant », ça l’était, en effet.


1992, septembre – juin

La première rentrée à Poudlard, un grand moment pour chacun. La séparation avec ses parents sur le quai 9 ¾ n’avait pas été si difficile avec l’excitation, et puis à mesure que le train s’éloignait l’angoisse montait. Il n’avait pas trop parlé avec ses camarades durant le trajet, pas trop mangé non plus. La plus grande question que puisse se poser un sorcier de onze ans tournait dans son esprit – quelle maison l’accueillerait? Contrairement à d’autres, il n’avait pas la pression familiale, c’était pourtant une grande source de stress. Côté maternel, nombreux furent ceux qui allèrent à Serdaigle, alors que du côté de son père Serpentard dominait. Au final, ce fut la grande surprise pour tout le monde quand il annonça être à Gryffondor. Aux vacances de noël ses grands-parents prirent plaisir à rigoler en lui rappelant qu’il n’était pas vraiment la personne la plus courageuse que l’on puisse trouver. Jesse lui-même peinait à se trouver des qualités correspondant à cette maison tellement valorisée, mais il en était très heureux, aucun doute là-dessus.

Plus tard dans l’année, les mystérieuses pétrifications avaient effrayé nombre d’élèves. Jesse l’apprendra plus tard, une année à Poudlard avec Harry Potter ne peut être une année calme. Sans qu’on ne leur dise rien, il sentait bien son père être de plus en plus agité et sa mère de plus en plus angoissée – aussi le lien semblait facile à faire. Presque trop facile même, si bien qu’il mit l’idée de côté afin de profiter de l’école. Il avait toujours été quelqu’un de travailleur et prenait un plaisir immense à découvrir tout de la magie. Puis quand vint la fin de l’année et la coupe des maisons, il fut particulièrement fier de faire partie des gagnants.


1994, août


« Il va revenir. Allen! La marque – regarde, elle réapparaît. » Que dire à un père fou qui a décidé de suivre la mauvaise personne? « Toi aussi tu rejoindras ses rangs, mon fils. » Que dire sinon acquiescer en espérant qu'il oubliera, en priant pour que le mage noir soit anéantis le plus rapidement possible? La situation familiale s'écroulait alors que les jours passaient et même Jesse commençait à éviter son père qui lui apparaissait comme un fou à qui il serait impossible de rendre la raison. Même âgé de treize ans seulement il pouvait comprendre la situation – la guerre faisait grandir les enfants tellement rapidement. Ainsi ses pensés, tout comme celles de sa mère, allèrent vers son grand-père en danger. Bientôt, ce-dernier serait certainement forcé à fuir.


1994, septembre – juin

Lorsque le tournoi des trois sorciers fut annoncé, ce fut le début d’une nouvelle année encore pleine d’aventure pour les élèves de Poudlard. Tout le monde n’avait qu’une hâte, rencontrer les élèves des autres écoles et assister aux épreuves. Même Jesse avait mit son travail de côté jusqu’à l’annonce des participants. C’est à cette annonce même que l’année prit un tournant tout autre – Harry Potter avait été sélectionné. Harry Potter allait participer au tournoi alors qu’il n’en avait pas l’âge requis et tout le monde avait décidé de lui tourner le dos. N’y avait-il que lui qui se faisait du mauvais sang? La marque de son père se faisait plus foncée depuis l’été, et le garçon s’en voyait déconcentré dans ses études – si ça avait un lien? Et puis les épreuves se passant bien, son école – et même sa maison – passant les tests brillamment, il avait une fois de plus mit ses mauvais pressentiments de côté. Peu à peu, Harry retrouvait le support de ses camarades, alors pourquoi s’en faire, n’est-ce pas? Jesse n’était de toute manière pas le genre à aller vers les autres, surtout pas pour parler de son père mangemort et d’impressions concernant Voldemort.

Et puis Cédric Diggory était mort. Voldemort était de retour. Son père le lui confirmerait dans un rire hystérique tout en lui annonçant que sa mère avait fuit. Qu’il ne portait plus la moindre affection pour cette femme qu’il avait pourtant tant aimée, qu’il n’éprouvait plus que mépris pour le père de celle-ci qui ne devait être qu’un menteur qui devrait retourner à sa place de moldu. « Tu es encore jeune, mais bientôt tu recevras la marque, le maître sera certainement très heureux d’avoir un garçon aussi brillant que toi dans ses rangs. » S’il avait pu, il aurait fui avec sa mère.


1997, juillet

Dumbledore était mort. Pendant une année il s’était fait encore plus discret qu’avant, puis il était mort. Comme ça, un éclair vert et l’un des sorciers les plus puissants s’était effondré. Il avait haït Drago Malefoy du plus profond de son être jusqu’à ce qu’il rentre chez lui. Il avait retrouvé son père débordant de joie – évidemment, le bonheur du maître faisait celui du serviteur. « Tu aurais fait tellement mieux que le jeune Malefoy, Jesse. Tu l’aurais tué, toi, n’est-ce pas? » Il n’avait pas répondu. Jamais il n’aurait tué un homme tel que Dumbledore. Jamais non plus ne parlerait-il de la culpabilité ou non de son ainé de Serpentard.


1997, septembre
Tout à changé à ce jour. Les mangemorts ne le cachent plus et Jesse ne peut plus nier son appartenance à une famille en partie plongée dans l'ombre. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, ses alliés varient suivant les jours. Bien que son père ne soit pas très important pour Voldemort, il tente tout de même d'informer ses camarades quand il le peut – il ne s'est pourtant encore jamais décidé à rejoindre la résistance. Partagé entre ses parents, entre ce qu'il croit bon et ce qui le sauverait, le jeune homme tente de se faire sa place malgré le climat actuel de l'école. L'angoisse qui recouvre chaque recoin de l'école s'infiltre en lui et il fait de son mieux pour ignorer tout ce qui pourrait le blesser.