Cassandre A. Aldrynn

17 ANS ◊ OFFICIELLEMENT SANG-MÊLÉ, VERITABLEMENT PURE ◊ ELEVES

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY Axell Aldrynn 7e ANNÉE SERPENTARD

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Cassandre, sculptée avec soin du bois d'un Charme, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque elle n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : déterminée, précise et souple sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en maléfices. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'une goutte de venin d'Acromantula qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : « Le Lord ? Un mage puissant. Ma mère le craint énormément et se sent en sécurité cachée dans la banalité de son existence avec le moldu qui me sert de père… personnellement je ne vois pas comment la situation pourrait se stabiliser, et peut-être faudrait-il laisser une chance à cet homme. J’évite d’en parler à Sélène, je doute qu’elle comprenne… je la pense trop idéaliste pour approuver. C’est vrai, que risquons-nous ? Je ne crois pas qu’en tant que sang-mêlée j’obtiendrais grand chose, je serais sans doute relayée au rang de pauvre créature indigne de toute vie, mais qui sait ? J’ai assez d’ambition pour m’acharner jusqu’à me hisser à un rang acceptable. S’il faut secouer les pauvres rats qui s’écrasent, j’en serais capable. »

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? « De grands malades. Ce sont de grands malades. Ils risquent de déclencher une guerre. Okay, c’est bien d’avoir des idéaux, des principes, tout ça… mais franchement, ils sont capables de tuer, les sbires de Voldemort ! Oui, je dis son nom, et alors ? Faites pas cette tronche scandalisée, on tremble pas tous à ces simples lettres. La peur fait faire autant de choses stupides que l’ambition, certes, mais je préfère mourir pour améliorer me donner l’espoir d’obtenir ce que je veux plutôt que de le faire pour une bande d’ingrats qui oublieront bien vite combien il était difficile de se battre contre les puissants.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? « Je n’arrive pas à déterminer ce qu’il se passera, avoir un don de voyance n’implique pas de tout savoir à l’avance, encore moins lorsqu’il s’agit d’une guerre aussi violente. Car la violence ira crescendo, ça, j’en ai la certitude. Beaucoup ont fuit. Les Serpentards, fiers, s’accrochent, j’en fais partie, et ceux qui sont purs ne se privent que de peu de choses… il n’est pas facile de se plaire dans une ambiance pareille et je crains parfois de passer à la trappe avec tout ce qu’il se passe. Sélène et moi, d’ailleurs. Notre mère voudrait nous voir rappliquer à la maison, loin de toute cette magie. Elle serait prête à nous faire raccrocher nos baguette… mais la magie, c’est tout ce que j’ai, tout ce pourquoi je suis douée, et si je ne peux plus la pratiquer, alors je préfère encore mourir de la main d’un Mangemort. »

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ Axell suffira TON ÂGE Ҩ 20 ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Ashley Benson.. PERSONNAGE Ҩ Inventée. TON AVIS SUR PI Ҩ Cey beau, cey clair, c'est bien organisé, et puis si je suis là, hein.... OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Sur Bazzaaaaaaart ! CONNEXION Ҩ Le plus souvent possible selon mes cours, mais je dirais 4/7 minimum/. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ J'aime les pâtes & la cinglée qui m'a aidé à construire les jumelles

« La réalité, c'est ce que tu crois »

On vit, on meurt, on croit, on pleure. On espère aussi. Parfois, on prie. Mais jamais, jamais, on est réellement heureux au détriment de notre nature. Nous sommes tous incapables de renier l’essence même de nos désirs. Enfant nous vivons par eux, adolescents nous les explorons, adultes nous vivons pour eux. Pour ces désirs déraisonnables que nous rêvons de voir s’accomplir en dépit de toute logique. Par amour, beaucoup pensent pouvoir se défaire de tout. Mais l’amour est égoïste. L’amour, cette chose douce amère qui nous embrase le cœur et nous détruit… de l’intérieur.

LA BANALITE – Je ne peux pas. Je ne peux m’y résoudre Ariane. Une sorcière. Tu me demandes d’épouser une sorcière… c’est au dessus de mes forces. Je suis croyant.
L'ADULTERE – Je renoncerai à tout pour toi, Charles… à tout. Je peux… je peux me convertir tu sais. Je peux expier les péchés de ma nature. Je serai l’épouse la plus fidèle que Dieu ait vu naître sur Terre, je prierai tous les soirs, je lirai la Bible à nos enfants. Je… nous aurons beaucoup d’enfants. Jamais tu n’auras à me reprocher quoi que ce soit.
LA BANALITE – Tu serais malheureuse. Te rends-tu compte de ce que tu dis ? Nos enfants… mais ils seraient condamnés, nos enfants !
L'ADULTERE – Charles… la magie ne se transmet pas forcément. Elle finit par s’éteindre aussi. Le temps guérit les plaies, mais le temps peut également diminuer les défauts, nettoyer les souillures.

Le renoncement. Une base de la foi chrétienne, la première sûrement. La base. Ariane faisait preuve de ce renoncement sans limites, offrant à la conscience de Charles une raison de s’apaiser. Il l’aimait, et elle se donnait à lui, toute entière, jusqu’au cœur de son âme ; aurait-il été capable de rêver à plus que cela encore ? L’égoïste réaction des myocardes faisait son destructeur travail. Charles épousa donc Ariane. Et Ariane épousa les traditions catholiques. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Charles Aldrynn était un homme influent, un avocat de renom, héritier d’une fortune moldue colossale ; moldu pur sang, pourrions nous dire de façon très ironique. Ariane Aldrynn, née Ravenwood, était une sorcière de souche, une Anglaise comme l’on en fait plus, avec tout le chic et la distinction, une héritière de lignée sans une once de défaut ; elle était blonde, belle et douée mais de tout cela, elle ne garda rien, si ce n’est la beauté.

Bien vite, Ariane était tombée enceinte. La question ne s’était pas posée sur la façon de fonctionner, tout s’était toujours accès sur la normalité. La sorcière n’accoucherait pas à l’hôpital sorcier de Galway mais au manoir dans lequel le couple s’était installé. Charles avait un capital assez important pour déplacer le personnel, pour que rien ne soit laissé au hasard… des fois que l’enfant à naître se retrouve avec des aptitudes ou des réactions anormales. Le moldu était un brin parano, et n’avait jamais cherché à se renseigner sur la réalité du monde de sa femme. Femme qui se laissait ronger par la culpabilité. Elle avait craqué, plusieurs mois avant de découvrir qu’elle attendait un enfant… elle avait cédé à son univers magique et s’était retrouvée charmée par un homme distingué, un sorcier, dont elle ne s’était préoccupé ni du sang, ni des intentions. Un bon moment partagé. Mais comment savoir lequel était le père ? L’angoisse augmentait à mesure que le moment approchait… et lorsqu’Ariane fut prise d’une violente douleur, qu’elle vacilla en plein milieu d’une réunion de famille, le soir de Noël… elle pria sincèrement pour la première fois, et ce de toute son âme.

LA SAGE-FEMME – Vous avez deux merveilleuses petites filles, félicitations.
LA BANALITE - … Deux ?
LA SAGE-FEMME – Oui monsieur. Le garçon n’a pas survécu.
LA BANALITE – Il y avait… des triplets ?

Le choc fut rude. Lui qui n’avait jamais songé être si vite exaucé se retrouvait père de deux enfants, et bien que l’un d’eux n’ait pas vécu plus de quelques minutes, il remercia chaque soir le seigneur pour ce cadeau. Il ignorait alors qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Elles furent prénommées Cassandre et Sélène, dans le grand paradoxe de ceux qui ne voulaient pas de magie dans leur vie et qui s’inspiraient inconsciemment de la mythologie.

L’ADULTERE – Elles sont si belles…
LA BANALITE – Elles ont tes yeux, mon amour.
L’ADULTERE - …

Ce fut bien le problème : les filles n’avaient rien de leur père. Elles avaient les yeux de leurs mères, son sourire, mais elles ne dévoilèrent rien qui puisse les rapprocher du moldu. Ariane songeait immédiatement à son acte, à sa faute, chaque jour où il faisait ce style de commentaires, et elle se figeait, nerveuse. Lui ne voyait rien, heureusement, et les années défilèrent lentement.

Le hurlement enfantin déchira le silence du manoir irlandais, rapidement suivit d’un second. Mélodie du cauchemar nocturne. Cela faisait des nuits que les jumelles se réveillaient en sursaut, terrorisées par des images qu’elles refusaient de décrire. Horreur indicible peinte sur les larmes coulant au bord de leurs lèvres scellées. Ca avait commencé ainsi, le couple avait mis cela sur le compte de l’enfance, une peur irrationnelle… mais bien vite, la vérité avait éclaté aux yeux de la sorcière : ses filles voyaient ce que le commun des mortels et des sorciers ne pouvaient deviner. Elle avait le don de double-vue, le troisième œil ou tout ce qui se rapprochait d’une aptitude à percer les brumes du temps. A l’angoisse qu’elle ressentit à l’idée de devoir imposer la magie à son époux s’ajouta l’évidence de l’adultère : elles ne pouvaient descendre de Charles, c’était impossible. Elle-même n’avait aucun antécédent de ce genre dans sa lignée. Un temps, elle tenta de dissimuler ses craintes, sans succès pourtant.

LA BANALITE – Il faut les mener chez un psychiatre, Ariane.
L’ADULTERE – Non ! Non, c’est inutile. Des cauchemars… tu sais bien.
LA BANALITE – Elles ont neuf ans, chérie, il ne s’agit plus d’un âge où l’on pleure chaque nuit, pas de la sorte.
L’ADULTERE – Ne fais pas cela, Charles. Un psychiatre ne pourrait pas comprendre.
LA BANALITE – Ils connaissent leur métier, enfin !
L’ADULTERE – Elles sont sorcières !

Dans les escaliers, penchées au dessus de la rampe, les filles écoutaient. Curieuses de nature, fusionnelles à souhait, elles tendaient l’oreille. « Sorcières », un mot bien étrange pour deux enfants qui n’avaient pour éducation que les livres religieux et des précepteurs engagés afin de leur donner les bases sans qu’elles n’aient vent de toutes ces histoires auxquelles Charles n’accordait qu’un mauvais œil.

LA FIERTE – Tu crois qu’ils se disputent pour de vrai ?
LA CURIOSITE – Oui. Maman pleure, écoute.
LA FIERTE – C’est quoi, une sorcière ?
LA CURIOSITE – Je sais pas…
LA FIERTE – Sélène… tu crois que c’est grave ?
LA CURIOSITE – T’en fais pas, Cassy, on est ensemble.

Charles ignorait alors l’impact véritable de ce don sur son existence. Les filles, lorsqu’elles étaient ensemble, faisaient preuve d’une vivacité d’esprit inquiétante, elles parvenaient même à prévoir légèrement en avance les accidents domestiques. L’incendie qui ravagea le manoir au cours de l’année de leurs dix ans fut prédit avec exactitude par les petites, sans qu’on ne daigna les écouter. Ce fut plus la profondeur de la transe et les paroles qui interpelèrent. L’homme les pensait folle, la femme craignait ce talent. Les flemmes, un déménagement, une nouvelle vie à Londres… et un hibou près de la fenêtre.

LA FIERTE – Sélène ! Viens voir ! La lettre est arrivée !
LA CURIOSITE – C’est vrai ? Papa va pas être content.
LA FIERTE – Non… mais là, il est pas là. Viens, on va la chercher !
LA CURIOSITE – Là c’est maman qui va pas être contente.

En effet, Ariane fut furieuse de retrouver ses filles étalées sur la moquette moelleuse de leur chambre, déchiffrant avec le petit dictionnaire les différents termes qui leur étaient inconnus. Poudlard. L’école de Magie. Tous les descendants Ravenwood y étaient automatiquement inscrits, et ça… c’était un détail qui avait été oublié. Elle pris toutefois le temps de leur expliquer, après s’être calmée, alors que les jumelles affirmaient avoir rêvé d’un univers merveilleux où les balais volaient. Charles encaissa bien moins le choc, et pour la première fois, les petites furent envoyées chez leurs grands-parents maternels, après qu’Ariane fut forcée d’user de sa baguette magique pour se défendre contre tant d’excès, de violence.

LE NARCISSISME – Pousse-toi, l’impure !
LA FIERTE – Sinon quoi ? Tu vas le dire à ta maman ?

Poudlard avait accueilli Cassandre sept ans auparavant. Elle avait découvert la magie avec ses yeux d’enfant, découvrant avec bonheur que ses grands-parents étaient d’admirables sorciers, des chercheurs. Ils avaient offert aux filles leur première baguette, chez un petit commerçant irlandais, peu connu mais talentueux, ils avaient acheté toutes les fournitures, et en voyant l’ambiance se dégrader entre leurs parents, elles avaient demandé à passer leurs vacances là-bas, loin de la violence et des cris. Cassandre avait appris à gérer, elle avait plusieurs fois menacé Charles de ce bout de bois blanc qui l’angoissait tant… elle avait été jusqu’à le mordre pour ne pas subir cette colère qui se déclenchait dés que le mot magie s’échappait de ses lèvres. La Serpentard demeurait une rebelle, plus que sa sœur qui ne voulait pas faire de vagues dans la sphère familiale. Une rebelle fière qui assumait pleinement son statut de sang-mêlée, toute ignorante qu’elle était de la réalité des faits. Bonne élève, elle restait la blondie qui se retrouvait souvent dans les situations compromettantes, avec sa sœur, encore, toujours. Tantôt liées tantôt brouillées, elles avaient une relation instable tout comme leur don qui, lorsqu’elles s’éloignaient, faiblissait. Sélène voyait l’avenir en noir et blanc, comme sur une vieille télé et Cassandre ressentait plus les choses qu’elle ne les distinguait. Il fallait qu’elles soient deux, pour que les transes s’enclenchent réellement, pour qu’elles perdent le contrôle et se mettent à prophétiser. Condamnée à être attachées l’une à l’autre pour comprendre ce dont leurs sens les avertissaient. A la table de vert et argent, elle n’était finalement pas la plus populaire, mais pas la plus dénigrée. Son impureté faisait moins jaser que son caractère de feu, sa répartie, cette fierté marquée sur son visage de porcelaine, inscrite dans ses grands yeux bleus. Elle n’était toutefois pas infaillible et pressentir la mort dans une période aussi noire que la montée au pouvoir du Lord fut une torture, bien que moindre comparée à ce que c’est désormais. L’ombre de mal ornait le ciel dans son berceau déjà. Le Mage Noir faisait des victimes, et loin de quitter Poudlard, Cassandre et Sélène s’y accrochent.

« Mes petites sorcières ;
Il y a longtemps que j’aurais du vous dire la vérité, mais je n’en ai pas trouvé le courage. Vous avez atteint l’âge où je ne peux plus vous considérer comme de simples enfants, et je vous dois une explication. Votre père n’a pas toujours été si dur, il n’a pas toujours considéré que nous sommes des monstres… ou plutôt si, mais il nous a aimé tout de même… seulement la voyance effraie les moldus, pour eux c’est une folie, une hérésie. Je sais combien vos grands-parents ont tenté de vous expliquer l’origine de votre don, mais ils ne le pouvaient pas pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas, dans notre famille, de précédent. Charles n’est pas votre père. Ils le pensent, mais c’est impossible. Vous ne pouvez avoir hérité cela que d’une aventure, une erreur… j’ose espérer que vous ne m’en tiendrez pas rigueur, que vous vous tairez. Il ne faut pas que cela se sache chez nous. Pourtant il est vital que vous puissiez prouver votre pureté en ces temps difficiles. Je ne voudrais pas que vous payiez mon erreur de votre vie. »

L'enveloppe fut fermée, emballée avec les cadeaux qui arriveraient peu avant Noël.