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 (TC1) THIS IS HALLOWEEN

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MessageSujet: Re: (TC1) THIS IS HALLOWEEN   (TC1) THIS IS HALLOWEEN - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Aoû - 10:37

La conversation prenait un tournant qui ne me plaisait pas trop. Évoquer Wolfgang était une chose, soulever l'éventualité qu'il puisse intégrer un jour les rangs de Voldemort en était une autre. Le plus dérangeant dans toute cette histoire était sans doute que je n'étais pas certaine de ce qu'il ferait si effectivement on venait à lui proposer une place de choix parmi les Mangemorts ou les rafleurs. Autrefois, j'aurais répondu sans hésiter que non, c'était impossible, mais maintenant...rien n'était moins sûr. Comme je venais de le souligner avec une certaine amertume, là où moi j'étais fidèle à mes idées et à mes plus intimes convictions, lui savait manger à toutes les gamelles. J'étais incorruptible, il était capable de tuer père et mère pour sauver ses  fesses. Au fond, ça me dégoûtait de savoir que je ne pouvais même plus lui faire confiance. J'avais appris à mes dépends qu'aucun lien familial n'était indestructible, peu importait le vécu qu'on avait ensemble. Je faisais cavalier seul désormais.  « Et la lâcheté ne pourrait pas le conduire à soutenir ses idées ? » Sa question me dérangeait, véritablement. Je détestais douter, et pourtant, il ne pouvait en être autrement, faute de disposer de preuves tangibles qu'il en était tout simplement incapable. Douter était un sentiment affreux,  pour quelqu'un qui s'acharnait à vouloir paraître sûr de soi, c'était même un véritable supplice.  « Quoi, tu veux dire baisser son froc pour se faire bien voir ? » m'exclamai-je avec un soupçon d'ironie, grinçante comme à mon habitude. « Bien sûr qu'il en serait capable, il l'a toujours fait. » Il m'a même reniée pour dire de ne pas être affilié à une connasse de Serpentard, comme il le disait si bien. Dès lors qu'il fut entré à Poudlard, il m'a toujours préféré d'autres personnes, ne se préoccupant même plus de mon existence. Sur les deux, il y en avait au moins un qui était content d'entrer à Poudlard. Là où mon règne, mon âge d'or s'était brutalement achevé pour me précipiter tout droit à la chute, la vie semblait avoir offert à Wolfgang une seconde chance. Injustice. « Après tout, il n’a jamais été caché que les mangemorts étaient des lâches, se soumettant à sapuissance, même lorsque celui-ci n’était plus vraiment un être. Ils ont retourné leurs vestes à sa chute, l’ont fait de nouveau à son retour. »  J'étais d'accord avec ce qu'il disait. Plus que d'accord, même. Mais pouvait-on y faire réellement quelque chose ? Il semblait même que c'était dans la nature humaine, tout simplement.  « Il a toujours su retourner les gens comme des crêpes, il était même meilleur que moi à ce petit jeu là. J'en étais presque jalouse. Moi, je suis trop honnête pour seulement songer à être machiavélique, il y a toujours un truc qui finit par me trahir...un jour ou l'autre. » Dans le fond, je ne faisais que jouer un rôle, c'était juste une façade. Faire semblant était devenu comme une seconde nature chez moi. Pourtant, et il s'agissait là d'une de mes principales faiblesses, j'en avais bien conscience,  j'avais des limites, et mes limites, c'était mes convictions. Il était hors de question que j'abjure pour quelque raison que ce soit. Au final je me faisais souvent avoir sur ce point, car le petit jeu s'arrêtait dès lors que ça venait en contradiction avec ma propre moralité. « Pourtant, ce n'est pas non plus un grand manipulateur...au final, il est un peu comme eux. Certains voient en lui un putain de génie opportuniste, mais dans le fond, on sait tous que c'est pas ça, et crois-moi, le bilan n'est au final pas très glorieux. » Non, je n'étais pas en train de me mettre en avant contrairement à ce qu'on pourrait croire. Je ne faisais que constater un fait...et déballer tout le mépris que je ressentais à l'égard de cette situation soit dit en passant. En fait, tout ça me contrariait, mais je ne le montrais pas, par orgueil. Je préférais me réfugier sous la rancoeur. C'était tellement plus facile... « Et s’il n’a pas le sang assez pur pour être un mangemort, il peut toujours être un rafleur, non ? » Je relevai la tête brusquement, presque effarée par cette possibilité. Tiens donc. C'était étrange pour moi de penser que Voldemort recrutait ses sous-larbins chez les impurs. De toute manière, il ne fallait pas être bien né pour accomplir les tâches ingrates. Ce qui me donnait par ailleurs une vision encore plus négative de ces personnes. « C'est fort possible, oui,  surtout s'il fréquente les mauvaises personnes. Je ne pense pas qu'il soit assez stupide pour accepter d'être marqué comme du bétail, non, il va sans doute chercher une porte de sortie. Moi en tout cas c'est ce que j'aurais fait en tout cas. Quand on a à choisir entre la peste et le choléra, autant prendre ce qui fait le moins de ravages. » Même si en soi, je ne voyais pas vraiment quelle option était la pire. L'un comme l'autre, il y avait tout à perdre, rien à gagner, à commencer par sa dignité. Comme tout à chacun, j'avais ma fierté, qui pouvait même être parfois qualifiée de démesurée, mais jamais mon orgueil ne tolérerait que je sois asservie de cette façon. Quitte à choisir, je préférais patauger dans la boue et vivre comme un rat, quitte à être libre plutôt que d'être enfermée dans une prison dorée. Enfin, chacun avait sa façon de voir les choses, n'est-ce pas ?

Enfin. Points de vue divergents ou pas, je me devais d'assurer qu'il ne ferait pas de conneries. Après tout, c'était comme dans une fratrie, j'étais l'aînée et en tant que telle, j'étais responsable de lui. Certes, mon oncle aurait sans doute voulu le voir à Serpentard, mais il n'aurait pas non plus voulu que son fils rejoigne les rangs de Voldemort – ce serait quand même assez hypocrite qu'il soutienne ses idées alors qu'il avait épousée une moldue. Cela dit, plusieurs personnes ne seraient jamais de trop pour l'empêcher de dévier du droit chemin.  « Je garderai un œil sur lui, si cela peut te rassurer. Après tout, avec quelques relations, je dois pouvoir faire en sorte qu’il ne veuille jamais rejoindre les rangs du seigneur des ténèbres. »  J'acquiesçai doucement, bien que j'étais toujours aussi sceptique. Il ne m'écoutait déjà pas, alors comment il pourrait écouter quelqu'un qui m'était inconnu jusqu'à quelques heures ? Certes, la confiance que j'accordais – difficilement, je l'accorde – aux autres étaient un gage de qualité, cela signifiait que la personne en question était un minimum fiable, mais allaient-ils pouvoir l'approcher lui ? J'en doutais, très sincèrement. « Malheureusement les relations en question ne se limitent pas qu'à Poudlard...dans le temps, il fréquentait des gens louches...comme Osha Hawkins. Ca te dit quelque chose ? Elle était à Serpentard, une ou deux années au dessus de moi, pas plus. » Je haussai les épaules d'un air blasé, et je me mis à ricaner avec un peu d'amertume. « Et à part ça, il prétend ne pas aimer les Serpentard, quel con. C'est du foutage de gueule ou j'y connais rien. » Mes souvenirs se rappelaient à moi. De ce que je me rappelais de cette fille, elle était le stéréotype même du Serpentard de base, ceux-là même que Wolfgang disait exécrer. Mais peut-être qu'au final ce n'était pas les Serpentard dans leur ensemble qu'il détestait, ses griefs étaient sans doute un peu plus personnels, probablement parce que je faisais partie de sa famille. Ou alors, cet abruti avait trouvé le moyen de tomber amoureux d'elle, avec les conséquences que ça impliquait. Enfin, ce n'était plus mon problème. En parlant de problème, on en avait un autre, qui était plutôt de taille. Vu que l'heure était sacrément avancée, il fallait se rendre au château sans se faire voir...un sacré challenge ! Un challenge qui n'était néanmoins pas impossible à relever si on avait un plan. Un plan concret. Même si soit dit en passant Joshua ne semblait pas rassuré à l'idée de devoir rentrer seul au château après le couvre-feu, ce qui en soi peut se comprendre.  « Et bien, si l’on a une as avec nous, on devrait s’en sortir facilement. Désolé, mais ça me rend un peu nerveux, je dois dire. » Mes lèvres s'étirèrent en un sourire vaguement moqueur, tandis que je reprenais la parole, d'un ton qui se voulait soudainement plus mystérieux. « Tu as tendance à oublier que je ne suis qu'une ombre...et les ombres ne se voient pas dans la nuit. » C'était triste, mais c'était vrai tout à la fois. À Poudlard, je n'avais jamais été rien d'autre qu'une ombre qui rasait les murs pour ne pas se faire voir. En tant que sang-mêlée, dans une maison telle que Serpentard, je ne pouvais pas faire partie  des élèves les plus en vue, c'était impossible, rien que ma propre naissance, ma propre filiation m'empêchait d'accéder à une telle popularité. Pourtant, de source sûre, je savais que j'avais de la famille qui était allée dans cette maison, notamment du côté de mon père...son frère et sa mère y étaient allés, notamment, alors ma place chez les verts était plus que légitime, contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Alors, forte de cette conclusion, j'exposai à Joshua mon plan. Un plan qui ne tenait certes à pas grand-chose, qui n'avait rien dans le bide comme on disait familièrement, mais c'était toujours mieux que rien, c'était une excuse qui pouvait toujours fonctionner, enfin, tout dépendait sur qui on tombait aussi, certains Mangemorts n'étaient certes pas des lumières, mais certains n'étaient pas dupes, et s'ils venaient à s'imaginer que nous étions en train d'essayer de les embobiner, je n'étais pas sûre qu'ils ferment les yeux sur ce point. Au contraire, fils de Mangemort ou pas, Joshua allait payer, de la même façon que j'allais devoir répondre de mes actes. Circonstance aggravante, il était en ma compagnie, et il n'avait pas l'air de vouloir me torturer – et même en feignant la comédie, il ne serait toujours pas crédible. Enfin. Faute d'avoir un meilleur plan en stock, on allait devoir s'en contenter, sauf si bien sûr il avait quelque chose de mieux à proposer, dans ce cas, j'étais toute ouïe.  « J’espère vraiment que ça va fonctionner. Enfin, de toute façon, je n’ai pas de meilleure idée, alors on va devoir faire avec. »  J'esquissai un sourire narquois, empreint d'une fausse supériorité. Je supposais que le succès de notre plan reposait sur une question de confiance mutuelle, aussi espérais-je qu'il me faisait suffisamment confiance pour ne pas remettre en doute ce que je venais de lui proposer. Ce qu'il n'avait pas fait puisqu'il venait d'acquiescer. Soit. C'était un bon point pour nous. On avait une solution de rechange au cas où.  « Il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. »  J'acquiesçai vigoureusement, en silence. Je ne disais rien, mais je n'en pensais pas moins. « Rien ne nous dit que nous devrons effectivement recourir à ce plan, ce n'est qu'une roue de secours. » ajoutai-je, comme pour balayer définitivement ses craintes. « Tout va bien se passer. » Au fond, avant d'essayer de convaincre les autres, Joshua en l'occurrence, mieux valait en être moi-même certaine, non ?« Bon et bien, direction la salle sur demande. Septième étage, si tu ne sais pas où c’est. Tout devrait bien se passer. »  C'était marrant de voir comment Joshua employait le conditionnel alors que je venais moi-même d'affirmer ces quelques mots, comme si il doutait encore du bien fondé de notre expédition. D'un côté, ses craintes me paraissaient légitime, mais la peur n'évitait pas le danger, aussi au bout d'un moment il fallut se lancer. « On y va. » décidai-je avec fermeté, tout en franchissant les derniers mètres qui nous séparaient de la porte, d'un pas rapide et déterminé.  J'inspirai profondément, avant d'entrer dans le grand édifice de pierre qui se dressait devant nous. « Maintenant plus un bruit. » soufflai-je afin de nous garantir un maximum de discrétion. À cette heure-ci, les couloirs étaient censés être déserts, et nos voix auraient eu vite-fait de résonner contre les vastes parois de pierre. Les bruits de nos pas allaient de toute évidence être entendus, mieux valait ne pas tenter le diable en leur donnant plus d'occasions de nous repérer qu'il n'en faut...
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MessageSujet: Re: (TC1) THIS IS HALLOWEEN   (TC1) THIS IS HALLOWEEN - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Aoû - 14:29

Je ne peux que me rappeler qu’il y a quelques heures à peine – quelques minutes ? je ne sais pas du tout depuis combien de temps nous nous trouvons au beau milieu de la forêt interdite –, Tracey n’était qu’une inconnue pour moi. Son visage, tout du moins, m’était étranger. Et à présent, nous en sommes à un stade où nous parlons de tout et de rien, quoi que cela apparaisse tout de même comme étant bien plus compliqué. Certainement ne puis-je pas me contenter de parler sans que la discussion se trouve avoir un sens quelconque. Pas alors que cette excursion impromptue – ou alors, à peine préparée, gage d’une envie idiote –, peut nous mettre dans de sérieux ennuis. « Quoi, tu veux dire baisser son froc pour se faire bien voir ? » finit par intervenir la serpentard, mettant un terme à mes essais d’explications, quelque peu douteuses. Je lui adresse un regard reconnaissant, tandis que je devine bien qu’elle m’aide ainsi à me perdre dans quelques phrases incompréhensibles, sans queue ni tête. Au moins a-t-elle compris ce que je voulais dire, ce qui reste sans doute le principal. « Bien sûr qu'il en serait capable, il l'a toujours fait. » conclut-elle finalement, une pointe d’amertume largement perceptible dans sa voix. Je pince les lèvres, essayant de me mettre à sa place. C’est tout de même assez compliqué, sachant que j’ai toujours vécu entourer de mangemorts et que dans cette famille, c’est moi l’erreur, pas l’inverse. Pourtant, je doute de plus en plus qu’il me soit possible d’échapper à ce destin de mangemort, à laquelle tous les autres ont été voués depuis tout ce temps. « Et qu’en disent les membres de ta famille ? Ils le laissent faire sans rien dire ou il joue simplement double jeu ? » Je commence à me dire que je me suis nettement trompé sur ma façon de voir les choses. Si pour moi, cela a toujours été les membres des diverses familles qui régissaient la façon de penser de leurs enfants, il se peut fort bien que je me sois trompé. Surtout lorsque je constate le fait que Tracey ne voit pas du tout les choses de la même façon. A moins, peut-être, que sa famille ne se soit déchirée en deux ou quelque chose du genre. Je n’en sais trop rien. Mais je prends quand même en considération le fait que, à présent, des gens peuvent décider de virer du mauvais côté par eux-mêmes, sans forcément avoir besoin d’un coup de pouce de la part des siens. C’est étonnant, tout de même. « Il a toujours su retourner les gens comme des crêpes, il était même meilleur que moi à ce petit jeu là. J'en étais presque jalouse. Moi, je suis trop honnête pour seulement songer à être machiavélique, il y a toujours un truc qui finit par me trahir...un jour ou l'autre. » Je fronce les sourcils, pinçant les lèvres. Je ne peux pas croire que quelqu’un soit devenu ainsi par plaisir, non, il y a forcément quelque chose qui l’a poussé à passer le pas. Peut-être simplement parce qu’il s’agit là d’une influence venant d’amis qu’il pensait bien auparavant. Pourtant, d’après Tracey, il semble se comporter ainsi depuis son entrée à Poudlard. Et c’est une question que je me pose réellement, quand bien même celle-ci n’est pas censée me perturber tant que cela. Après tout, Wolfgang n’est pas de ma famille. « Pourtant, ce n'est pas non plus un grand manipulateur...au final, il est un peu comme eux. Certains voient en lui un putain de génie opportuniste, mais dans le fond, on sait tous que c'est pas ça, et crois-moi, le bilan n'est au final pas très glorieux. » laisse de nouveau échapper Tracey, comme pour en rajouter une couche. Peut-être n’a-t-il jamais été un grand manipulateur, mais le résultat final reste tout de même identique, puisque même s’il ne fait pas les choses proprement, il manipule tout de même les gens, visiblement. « Peut-être que ce n’est pas lui le manipulateur. Peut-être qu’il est surtout manipulé, tu ne crois pas ? » je finis par demander à l’attention de la jeune femme. Après tout, s’il n’a jamais été un grand manipulateur, je ne vois pas pour quel raison il le serait devenu du jour au lendemain, c’est tout à fait absurde lorsque l’on y pense. Il est plus probable qu’il se soit fait manipuler par d’autre et que ce que l’on prête volontiers comme des manipulations venant de lui, ne sont que des choses qu’on l’a poussé à dire. « Après tout, je ne le connais pas plus que ça, mais c’est peut-être simplement quelqu’un de naïf. Ses parents penchaient plus de quel côté de la balance ? Ils étaient du genre à retourner leur veste aussi ? » Car si c’est le cas, Tracey est au moins en mesure de savoir d’où vient les envies de manipulation de Wolfgang ainsi que cette façon de toujours pencher du côté gagnant, quitte à choisir le mauvais. Ou peut-être qu’il a eu un traumatisme. Je n’en sais rien, les raisons peuvent être multiples, mais elles paraissent toutes quelque peu déstabilisantes, dans chaque cas. Car elles permettent aisément de voir avec quelle facilité les gens peuvent basculer, sans forcément de raison particulière ou valable. « C'est fort possible, oui, surtout s'il fréquente les mauvaises personnes. Je ne pense pas qu'il soit assez stupide pour accepter d'être marqué comme du bétail, non, il va sans doute chercher une porte de sortie. Moi en tout cas c'est ce que j'aurais fait en tout cas. Quand on a à choisir entre la peste et le choléra, autant prendre ce qui fait le moins de ravages. » Je fronce quelque peu les sourcils, me demandant où elle veut en venir avec son explication. Est-ce le rafleur ou le mangemort qui représente la peste ? Et lequel des deux se trouve être le choléra ? J’ai vraiment du mal à suivre, soudainement. « Et dans le cas présent, lequel est préférable ? D’un côté, le rafleur joue les larbins, ce qui ne doit réellement pas être plaisant. De l’autre, les mangemorts s’opposent à l’ordre, risquent leurs vies en mission, mais aussi lorsqu’ils sont en face du seigneur des ténèbres. » Vieux toc que de toujours appeler le mage noir ainsi. C’est mon paternel, qui l’a toujours appelé le seigneur des ténèbres, m’a obligé à faire de même en étant gamin. Et à présent, quand bien même cela fait un peu plus de six ans que je ne suis plus ses idéaux, je ne parviens toujours pas à me défaire de cette expression pourtant si déplaisante.

Et si antipathique peut me paraître Wolfgang à présent, je suis tout de même à peu près certain que je peux tenter de surveiller qu’il ne s’écarte pas trop du droit chemin, au moins pour Tracey. Après tout, elle ne mérite pas d’avoir à se soucier ainsi de son cousin, alors que celui-ci l’ignore autant qu’il le fait. Pire, il l’a rejeté du jour au lendemain. Et cela, je sais très bien ce que ça peut faire. Je n’ai aucun mal à me remémorer cette fois où, trempé, je suis rentré chez moi par mes propres moyens au moment des vacances de noël, lors de ma première année à Poudlard. Cette façon dont l’on m’avait expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une erreur si l’on n’était pas venu me chercher et que ma maison révulsait simplement trop les gens, pour que l’on prenne la peine de m’emmener de nouveau à des réunions de famille ; même si celles-ci se trouvaient être fans le manoir familial, celui dans lequel j’ai toujours vécu. C’est comme devenir subitement le vilain petit canard, sauf que l’histoire se trouve avoir plus d’impact, étant donné qu’on la vie de l’intérieur. Et c’est sans doute parce que je comprends ce qu’elle ressent, que je me sens en quelque sorte, dans l’obligation de l’aider. « Malheureusement les relations en question ne se limitent pas qu'à Poudlard...dans le temps, il fréquentait des gens louches...comme Osha Hawkins. Ca te dit quelque chose ? Elle était à Serpentard, une ou deux années au dessus de moi, pas plus. » La jeune femme hausse doucement les épaules, alors que je fronce une nouvelle fois les sourcils, me demandant de qui elle peut bien parler. J’ai passé tellement de temps à haïr les serpentards pour le simple fait qu’ils aient pu entrer dans cette maison alors que je n’en ai pas eu ce privilège, que je n’ai pas réellement pris le temps d’en connaître les divers membres. A part Pansy, sans doute, mais notre amitié n’est pas venue tout de suite et a tout de même pas mal de temps à apparaître au final, je dois dire. Aussi je ne connais pas très bien les membres de cette maison et encore moins ceux étant quelques années au-dessus de la notre. Pourtant, je n’arrête pas Tracey pour lui dire que je ne comprends pas de quoi elle parle, me contentant de la laisser parler, tout simplement. « Et à part ça, il prétend ne pas aimer les Serpentard, quel con. C'est du foutage de gueule ou j'y connais rien. » Je laisse échapper un léger rire, n’allant certainement pas de paire avec la discussion en cours. Je me ressaisis pourtant bien vite, portant une main jusqu’à mon visage pour venir me pincer l’arrête du nez. Ce genre de rire nerveux, c’est bien l’une des choses que je déteste le plus. Le genre de chose qui peut manquer de faire griller notre couverture, dans le jeu auquel nous jouons, Hester et moi. Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai failli lâcher ce petit rire nerveux, alors qu’elle me lançait des remarques acerbes au détour d’un couloir, au lieu de simplement rester de marbre face à ce qu’elle me lance – des choses que je sais pourtant qu’elle ne pense pas réellement. « Désolé. » je finis par articuler, balayant l’air face à moi d’un revers de main, comme-ci cela peut me permettre de ravoir une conscience. « C’est juste que… Certains prétendent qu’il y a des exceptions qui confirment les règles. C’est peut-être le cas ici, non ? » Je pince les lèvres, secouant doucement la tête. Après tout, peut-être mieux vaut-il croire cela, si l’on ne veut pas trop se tracasser, se polluer l’esprit avec des pensées futiles qui finissent tout de même par nous détruire de l’intérieur. « Ne te dis pas que c’est contre toi. Rien ne sert de culpabiliser. » je finis par lui intimer. Après tout, c’est ce qu’il m’a fallu faire, après avoir été envoyé à gryffondor, pour ne pas trop m’apitoyer sur mon sort, en me disant que j’ai été trop idiot de ne pas plaider auprès du choixpeau, pour que celui-ci m’envoie plutôt chez les serpentards, qui ont bercé tout le reste de la famille Panderman. Cela ne fait que freiner un peu plus le fait de pouvoir enfin apaiser sa conscience et simplement accepter la réalité comme elle est. « Tu as tendance à oublier que je ne suis qu'une ombre...et les ombres ne se voient pas dans la nuit. » me souffle Tracey afin de me rassurer, alors que je lui fais part de ma nervosité. Après tout, c’est bien la première fois que je m’aventure aussi loin du château en pleine nuit et j’avoue que cela ne me rassure pas particulièrement. Peut-être cela me fait-ce aussi peur de me retrouver au beau milieu de la forêt interdite – quand bien même il s’agit là de mon idée, à la base –, que de rentrer au château pour me trouver nez-à-nez avec un mangemort. A choisir, je ne sais même pas ce qui est préférable, à vrai dire. « J’espère pour toi que je ne suis pas le boulet qui fait qu’on t’entend trainer tes chaines, dans ce cas. » Car contrairement à la jeune femme, avec mon père présent dans le château, je ne suis clairement pas une ombre par contre. En revanche, je peux sans problème être ce boulet qui la rendrait bien visible, finalement.

Avant de rentrer dans le château, nous prévoyons ainsi en plan de secours, au cas-où nous tombons véritablement sur des professeurs – des mangemorts, très certainement – en pénétrant dans l’enceinte de l’école de sorcellerie. C’est un plan qui semble honorable et pour lequel il me faut certainement féliciter la jeune femme, à défaut d’avoir un meilleur plan je dois dire. Pourtant, la nervosité m’empêche de le faire, il me faut avouer. Aussi je me remets totalement aux mains de Tracey, alors que celle-ci me demande si j’ai une meilleure idée. Ce n’est clairement pas le cas et je sais que je suis incapable de trouver mieux. La seule chose à laquelle je parviens à penser, c’est que nous avons de trop grandes probabilités de nous faire attraper en pénétrant dans l’édifice, pour cesser de me sentir nerveux à cette idée de le regagner en pleine nuit. Je me vois pourtant mal passer la nuit dehors pour ne rentrer dans le château qu’au petit matin. De toute façon, certains professeurs organisent des rondes dans l’extérieur du château, ce qui implique que nous pouvons très bien nous faire débusquer à l’intérieur du château comme à l’extérieur. Le plus compliqué va tout de même rester d’expliquer que je puisse emmener Tracey en direction du septième étage, alors que sa salle commune se trouve au niveau des cachots. « Rien ne nous dit que nous devrons effectivement recourir à ce plan, ce n'est qu'une roue de secours. » finit par préciser la jeune femme, comme pour me conforter une fois de plus. « Tout va bien se passer. » affirme-t-elle en m’adressant un regard se voulant rassurant. Je lui souris à mon tour, quoi que j’ai tout de même du mal à me sentir rassuré par cela, quand bien même je tente de faire des efforts pour ne pas paraître trop craintif. Nous pouvons prévoir tout ce que nous voulons, il reste toujours un risque que nos plans ne se montrent pas infaillibles et que nous finissions par nous trouver réellement en mauvaise posture. Pourtant, Tracey semble bien plus sereine que je ne le suis, puisqu’elle ne tarde pas à se détourner de moi, arborant une expression sûre d’elle sur son visage. « On y va. » affirme-t-elle avec une certaine conviction dans la voix, tandis que je me contente de hocher la tête en signe d’acquiescement. Elle ne semble même pas s’en soucier, se contentant d’avancer en direction de l’entrée, pour pénétrer à l’intérieur du château. La grande porte pivote sur ses gonds, n’émettant pas le moindre grincement. Comme-ci elle se trouve de notre côté – en admettant qu’une porte puisse être du côté de quelqu’un – et qu’elle tente ainsi de nous aider à entrer en toute discrétion. Conclusion puérile à laquelle je crois pourtant dur comme fer, sans doute parce que cela m’apporte le courage nécessaire, afin d’effectuer mon premier pas vers l’intérieur. Lançant de rapides coups d’œil à droite et à gauche, je finis par constater qu’il n’y a personne en vue. Si bien que je finis par faire signe à Tracey d’avancer, avant de moi-même commencé à gravir les escaliers. « Maintenant plus un bruit. » m'intime-t-elle au passage. C’est certainement à partir de là que les choses vont se compliquer au niveau du plan de secours, si l’on nous surprend à monter au lieu de descendre. Mais il me suffira de prétendre que je l’amène à mon père ou quelque chose du genre. Si je tombe sur celui-ci au détour d’un couloir, je n’aurai qu’à aviser en prétextant que j’étais en route pour rejoindre le professeur Rogue. Ou peu importe, le principal, c’est que personne n’ait l’idée de nous escorter si jamais nous servons cette excuse. Au final, ce plan n’est pas vraiment infaillible du tout, lorsque l’on n’y pense.
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MessageSujet: Re: (TC1) THIS IS HALLOWEEN   (TC1) THIS IS HALLOWEEN - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Oct - 23:29

La famille. Voilà un des nombreux sujets qui fâchaient, de même que la politique ou la religion. Je ne faisais pas figure d'exception. Je ne savais pas comment l'expliquer, mais je me braquais systématiquement lorsque l'on me parlait de ma famille. Peut-être était-ce parce que je nourrissais de vieilles rancunes envers les uns et les autres. Aussi n'était-il guère étonnant de me voir m'agacer toute seule lorsque mon cousin constituait le principal sujet de notre conversation. Évoquer ne serait-ce que son propre nom m'horripilait au plus haut point, et m'imaginer qu'il puisse avoir quelque chose à voir avec ces gens là me révulsait profondément, en plus de me plonger dans une colère noire. Lorsque j'y repensais, j'avais sur les lèvres le goût amer de la trahison, qui se muait doucement en un ardent désir de vengeance. Je ne me sentais même pas triste de l'avoir laissé derrière moi. Mon sens de la famille n'était décidément pas suffisamment fort pour que je me batte envers et contre tout pour sauvegarder le peu de liens qui existaient encore entre nous. Ce n'était pas que je n'en avais rien à foutre, non, je serais certainement anéantie s'il leur arrivait quelque chose de grave, c'est juste que voilà, je n'avais pas besoin d'eux, j'étais trop indépendante pour faire machine arrière désormais. Ce n'était pas le cas de mon cousin qui avait visiblement besoin d'une nounou pour qu'il continue de marcher droit. Ce n'était pas une nounou qu'il lui fallait, mais un geôlier. Mon dieu. Qu'avais-je donc fait de particulièrement horrible pour mériter un cousin aussi stupide ? J'avais déjà suffisamment à faire avec mes propres problèmes, je devais en plus traiter avec les siens. Ce n'était plus possible. Il fallait que je délègue, que je me déleste de ce poids supplémentaire. « Et qu’en disent les membres de ta famille ? Ils le laissent faire sans rien dire ou il joue simplement double jeu ? »  J'inspirai profondément. J'ignorais ce qu'en pensaient Kate et Thomas. Kate était du genre à vouloir ignorer les problèmes, et Thomas...c'était Thomas. Pourtant, lui non plus n'avait pas le droit de dire quoi que ce soit, il avait épousé une moldue, se prétendre pro-voldemort serait bien hypocrite de sa part, et en totale contradiction avec sa vie actuelle. Je haussai alors les épaules, signe que je n'avais aucune réponse à apporter. Pour le coup, j'aurais aimé être legilimens pour connaître le fond de leur pensée. « Bah, tu sais... » répondis-je avec nonchalance. « Ses parents sont...particuliers. Ma tante est une sorte d'Indiana Jones au féminin...et mon oncle, bah c'est mon oncle quoi. Cela dit, il peut pas être pire que l'oncle côté Davis, mais c'est quelque chose. » Je n'avais pas le droit de dire ça. J'étais sa préférée depuis que le Choixpeau m'avait envoyée à Serpentard. Dire qu'avant il me prenait pour une petite peste pourrie gâtée et capricieuse. C'était fou de voir à quel point il avait pu retourner sa veste lui aussi. Tel père, tel fils, cela ne faisait aucun doute.

Alors oui, j'étais amère. Je ne pouvais plus encadrer aucun de mes cousins. Entre Abby et lui, j'étais gâtée. Si j'étais comme eux, tout aurait été plus simple, seulement, je n'étais pas comme eux et je ne le serai jamais. J'étais condamnée à être le mouton noir de la famille, celle qui fait sa route en solitaire et qui résout ses problèmes toute seule, comme une grande. Le temps m'avait esquintée, je me sentais vieille, usée, alors que je n'étais qu'à l'aube de ma vie...le propre de ceux qui grandissaient trop vite, je suppose. Étais-je vraiment la seule à voir les choses telles qu'elles étaient, ou me trompais-je sur toute la ligne ? « Peut-être que ce n’est pas lui le manipulateur. Peut-être qu’il est surtout manipulé, tu ne crois pas ? Après tout, je ne le connais pas plus que ça, mais c’est peut-être simplement quelqu’un de naïf. Ses parents penchaient plus de quel côté de la balance ? Ils étaient du genre à retourner leur veste aussi ? » Oui, Wolfgang était naïf, incroyablement naïf. Tellement naïf qu'on pouvait lui faire miroiter n'importe quoi, une promesse de gloire éternelle entre autres. Au final, il était aussi cupide que les autres, appâtés par l'idée de la victoire et mû par un profond désir de reconnaissance. Il présentait les pires aspects de l'être humain. L'abjection des Mangemorts en moins, sans aucun doute, mais il avait une bonne base pour le devenir. « C'est quelqu'un de cupide et intéressé. Ce n'est pas bien difficile de lui faire miroiter quelque chose. Regarde. Son père a toujours eu honte qu'il ait été envoyé à Poufsouffle. C'est un bon garçon à la base...Mais regarde où son désir de reconnaissance l'a mené. Je ne suis même pas sûre au final que mon oncle et ma tante désirent ce genre de destinée pour lui. Ils lui souhaitent simplement le meilleur, et il est en train de tout foutre en l'air. » En définitive, je n'étais pas la seule à verser dans l'autodestruction. Aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours eu peur d'être heureuse, à un point tel que je me suis toujours arrangée pour détruire ce qui m'arrivait de bien dans la vie, me condamnant ainsi à une existence d'éternelle insatisfaite.  « Et dans le cas présent, lequel est préférable ? D’un côté, le rafleur joue les larbins, ce qui ne doit réellement pas être plaisant. De l’autre, les mangemorts s’opposent à l’ordre, risquent leurs vies en mission, mais aussi lorsqu’ils sont en face du seigneur des ténèbres. »  Je tiquai légèrement lorsqu'il utilisa ce vieux sobriquet. À titre personnel, je trouvais ce surnom encore plus ridicule que vous-savez-qui. Il reflétait tellement la mégalomanie qui bouffait cet homme de l'intérieur...encore que, je n'étais même pas certaine qu'il avait quelque chose d'humain. Ce qui justifiait sans doute le fait qu'il se prenait pour Dieu. « Les Mangemorts sont aussi des larbins, il ne faut pas croire. » glissai-je d'un ton énigmatique, indiquant par là ma volonté de suspendre le débat, qui s'annonçait de toute façon stérile. J'avais mon propre point de vue sur la question, et je n'étais pas disposée à changer d'avis.

Je resserrai la cape autour de mes épaules, frissonnant légèrement à cause de la fraîcheur automnale. Le soir venu, les températures tombaient de plus en plus rapidement, de plus en plus tôt, annonçant la précocité d'un hiver qui s'annonçait sans fin. L'hiver était de loin ma saison préférée, la nature était en berne, c'était calme, reposant, bien loin de l'agitation printanière. Dans la chaleur douillette de ma cape, je me sentais bien. Cela dit, je ne serai pas mécontente de rejoindre mon lit après cette folle aventure. Bon, j'exagérais à peine, mais cette soirée tranchait nettement avec ce que je pouvais bien vivre au quotidien. Mon quotidien était tellement morne, tellement monotone...au moins, ça faisait un peu d'animation. au moins.... J'esquissai l'ombre d'un sourire contrit lorsqu'il s'esclaffa. Je n'étais pas spécialement drôle, je manquais même cruellement de fantaisie, compensant mon manque d'humour évident par un sarcasme bien dosé mais si ça le faisait rire, alors soit. Ou alors, c'était peut-être parce qu'il me trouvait ridicule, et qu'il n'osait pas me le dire. « Désolé. C’est juste que… Certains prétendent qu’il y a des exceptions qui confirment les règles. C’est peut-être le cas ici, non ? Ne te dis pas que c’est contre toi. Rien ne sert de culpabiliser. » Je haussai les épaules une fois l'instant d'hilarité passé. Rien ne sert de culpabiliser ? Trop tard, c'était déjà fait. Il ne se passait pas un jour, une nuit, sans que je me demande pourquoi, sans que je me mette à analyser les faits tout en me demandant ce qui avait pu foirer dans ma vie. En fait, j'en avais une idée bien précise, mais c'était fort peu conventionnel. Ma vie avait commencé à partir en vrille à partir du moment même où j'ai reçu cette fichue lettre. Mais ce n'était certainement pas quelque chose à dire à un enfant de Mangemort. « C'est l'histoire de ma vie. » soupirai-je en levant les paumes vers le ciel, comme si je priais un dieu invisible. Pourtant, je ne croyais pas en dieu, ni même au destin, je n'étais pas certaine de croire en quelque chose en fait, encore moins en moi. Pourtant, je n'aurais assurément pas craché sur un quelconque subterfuge pour me rassurer, ne serait-ce qu'un peu. . « J’espère pour toi que je ne suis pas le boulet qui fait qu’on t’entend trainer tes chaines, dans ce cas. » Je me contentai simplement de sourire, tandis que nous franchissions les derniers mètres qui nous séparaient de notre destination. À mesure que j'avançais dans les vastes corridors, les éléments du décor me semblaient toujours plus familiers. Je reconnaissais l'endroit, ce qui signifie que nous n'étions pas bien loin, même si nous avions dû emprunter des chemins détournés pour y parvenir, dans l'optique de ne pas se faire attraper en train de vadrouiller dans les couloirs à des heures indécentes. Statistiquement, il y avait beaucoup moins de chances de se faire attraper en empruntant de multiples détours qu'en prenant l'accès principal. Moins surveillé, donc moins risqué, par définition. Simple question de logique. « ça devrait être là. » énonçai-je finalement, m'arrêtant brusquement là où la fameuse salle devrait se trouver. « Toi, vas-y, tu sais mieux que moi ce que nous sommes venus y chercher, je me trompe ? » Alors je me tournai vers Joshua, légèrement anxieuse. C'était maintenant que tout se jouait. L'instant était devenu décisif. Il n'était plus question de revenir en arrière.
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(TC1) THIS IS HALLOWEEN

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